L’étude a été menée auprès de 70 participants, à la fois des adultes et des jeunes, qui ont joué à un jeu vidéo soit violent ou non violent pendant 25 minutes.
Tout de suite après, les chercheurs ont enregistré la réponse du cerveau des participants à une série de photos neutres ou violentes, puis ont fait s’affronter deux participants dans un jeu qui les poussait à émettre un son explosif plus ou moins fort contre leur adversaire.
Le cerveau des jeunes ayant joué à un jeu violent avait une réponse réduite aux photos violentes, et ceux-ci produisaient un son beaucoup plus fort que les autres, suggérant une « désensibilisation » et un taux d’agressivité bien plus élevé.
De plus, les participants les plus habitués aux jeux vidéo violents présentaient la plus faible réponse du cerveau à la violence.
L’auteur et professeur de psychologie Bruce Bartholow confirme que l’étude « démontre sans nul doute une association de cause à effet » entre la désensibilisation à la violence et une augmentation de l’agressivité chez les enfants, ajoutant que ces résultats « font froids dans le dos », tel que rapporté par Santé log.
L’étude sera publiée sous peu dans la revue Journal of Experimental Social Psychology.