Nous apprenions l’existence de cette belle initiative suite à un article publié sur Radio-Canada.
Wow ! Quelle belle initiative de la part d’un élève de l’École secondaire des Pionniers à Trois-Rivières, Steven…
Posted by Jean Boulet – député de Trois-Rivières on Monday, April 20, 2020
C’est grâce à un adolescent de 13 ans, Steven Bilodeau, que le projet a vu le jour.
Inspiré par ses propres grands-mères, Steve a constaté que plusieurs personnes âgées ? tout particulièrement durant ces temps de confinement et avec la fermeture aux visites des résidences et CHSLD ? se retrouvaient trop souvent seul.e.s et sans personne à qui parler.
Élève à l’École secondaire des Pionniers de Trois-Rivières, c’est avec l’aide de ses camarades de 1ère, 2ème et 3ème secondaire et la supervision de son enseignant, monsieur Patrick Leblanc, qu’il a mis sur pied la ligne téléphonique SOLID’AÎNÉ, destinée aux aîné.e.s.
Faisant le pont entre eux/elles et les jeunes bénévoles, les participant.e.s sont jumelé.e.s avec un.e adolescent.e avec qui ils/elles peuvent converser de façon hebdomadaire, afin de rompre avec la solitude.
«Sa mère, qui a longtemps été préposée aux bénéficiaires, lui a donné quelques trucs pour tenir la conversation avec des personnes plus âgées. Pour le reste, il écoute son coeur et enjoint les autres à faire de même» pouvait-on lire sur le site de Radio-Canada.
La plupart des personnes d’âge mûr qui vivent seules, sans soutien médical et qui font une visite à l’urgence sont malnutris.
Le plus alarmant pour Timothy F.Platts-Mills, coauteur de la récente étude, ils sont nombreux à n’avoir jamais été diagnostiqués pour malnutrition. La plupart ne sont donc pas au courant de leur trouble.
L’étude de l’Université de Caroline du Nord s’est penchée sur les cas de 138 adultes de 65 ans et plus qui ont subi un examen médical et répondu à un questionnaire.
Les données mettent en lumière que 16 % des participants à l’étude étaient malnutris. Parmi eux, 77 % n’étaient pas au courant de leur état. Selon les réponses, parmi les 138 participants, 60 % étaient à risque de malnutrition. Il n’y avait donc que 24 % des répondants qui se nourrissaient suffisamment.
La situation serait pire chez les aînés en perte d’autonomie, présentant des symptômes de dépression, des ennuis de mobilité ou des problèmes à s’alimenter, énumère Top Santé.
Pour les chercheurs, la solution pour améliorer cette réalité consisterait à « mettre en œuvre une supplémentation nutritionnelle qui serait peu coûteuse et qui permettrait de réduire les réadmissions de ces patients ».
Selon une nouvelle étude de l’Université de Toronto, les rythmes cérébraux des gens de 60 ans et plus sont meilleurs et plus actifs entre 8 h 30 et 10 h 30.
En effet, dans cette tranche d’âge, les gens seraient moins distraits en matinée qu’en après-midi ou en soirée.
Pour le docteur Lynn Hasher co-auteur de l’étude, la plupart des aînés sont capables, tout comme les jeunes, de se concentrer pour effectuer une tâche, tout dépend du moment de la journée.
Parue dans la revue américaine Psychology and Aging, la recherche a été effectuée auprès de 32 participants. Un groupe de 16 personnes de 19 à 30 ans et un autre se situant de 60 à 82 ans.
Ceux-ci ont dû retenir une série d’images et de mots présentés sur un écran d’ordinateur à divers moments, et ce, en après-midi, entre 13 à 17 heures. Pendant leur observation, les chercheurs avaient pour mission de distraire occasionnellement les sujets.
Il est ressorti que les personnes plus âgées avaient 10 % plus de chance de se laisser distraire que les jeunes. Ce pourcentage diminuait visiblement le matin, alors que les 60 ans et plus étaient plus concentrés.
Ainsi, l’écart de concentration était pratiquement réduit à zéro, révèle Top Santé.
S’il existe un grand nombre de médicaments et de percées médicales qui permettent de vivre plus longtemps ou de vivre mieux à un âge avancé, certains trucs simples peuvent également permettre le même tour de force.
C’est le cas de la marche, rapporte The National Library of Medicine, lorsque pratiquée quotidiennement. Une nouvelle étude explique en effet qu’une simple marche d’environ 20 minutes par jour permet de vieillir en meilleure santé, et d’améliorer plusieurs aspects de celle-ci.
Notamment, une meilleure santé des os et une diminution des risques d’invalidité de 18 % sont observables chez les patients, observent les chercheurs de l’Université Yale derrière l’étude.
« Maintenir l’indépendance pour les adultes plus âgés est une priorité de santé publique et clinique, et modifier le style de vie est une approche importante pour maintenir cette indépendance. Nous voulons changer des vies », lance le Dr Thomas Gill, l’un des chercheurs de l’équipe de Yale.
Les résultats de l’étude ont été publiés dans le Journal of the American Medical Association.
Depuis quelques années, les statistiques de cas de dépression chez les personnes âgées surprennent. Le Devoir rapporte une fois de plus quelques chiffres qui démontrent que le phénomène n’a probablement pas ralenti depuis l’an dernier.
Selon le quotidien, qui prend ses chiffres de l’Enquête québécoise sur les limitations, les maladies chroniques et le vieillissement (EQLAV) et des analyses de l’Institut de la statistique du Québec, une personne âgée sur cinq souffrirait de troubles de l’humeur et/ou de dépression. 20 %, en somme, de nos aînés perdent le goût de vivre, alors qu’ils ont traversé tant d’épreuves.
La statistique grimpe à 60 % chez les personnes âgées déclarées invalides ou en incapacité grave. Passé l’âge de 85 ans, une personne âgée sur quatre serait touchée par la dépression.
Les femmes seraient davantage touchées, ainsi que les personnes seules ou sous le seuil de pauvreté.
« En identifiant ces personnes vulnérables, cela permet de faire de la prévention et d’éviter d’éventuels recours aux services de santé. Ces indicateurs peuvent aussi permettre de suivre l’évolution de la clientèle des personnes âgées, de voir comment le système de santé doit s’adapter à cette réalité et appliquer les interventions les plus utiles », explique Maxime Murphy, qui dirige l’étude.
Des conclusions bien tristes, surtout à une époque où le système de santé québécois démontre tant de signes de fatigue qu’il est devenu de plus en plus difficile d’aider les plus démunis et les personnes aux prises avec des troubles mentaux ou dépressifs.
Les chercheurs ont examiné 50 hommes premiers-nés en surpoids, âgés entre 40 et 50 ans. Ils ont comparé leur indice de masse corporel au deuxième fils de leurs familles. Même s’ils étaient comparables au niveau de la grandeur, les ainés étaient en moyenne plus lourds de 15 livres, avec un IMC plus élevé, augmentant le risque de maladies cardiaques.
De plus, la sensibilité à l’insuline était de 33 % inférieures chez les ainés que chez le 2e fils d’une même famille. En d’autres mots, le pancréas des premiers-nés était plus fragile et sujet à un plus haut risque de développer le diabète de type 2.
Selon Parent Society, la recherche suggère que le métabolisme et la composition du corps s’améliorent avec l’ordre de naissance des enfants. Pourtant, de nombreux facteurs culturels et socioéconomiques indiquent, au contraire, que l’ainé est simplement victime de la maladresse de ses parents.
Ceux-ci leur inculqueraient de mauvaises habitudes alimentaires qui les suivraient jusqu’à l’âge adulte.
Les aînés d’aujourd’hui sont-ils plus « performants » que leurs ancêtres des décennies précédentes?
C’est le constat auquel semble arriver des chercheurs européens, qui publient une étude sur le sujet, rapporte The National Library of Medicine.
Les spécialistes en cause dans cette recherche constatent que les personnes présentement âgées de 80 ans et plus possèdent de plus grandes aptitudes cognitives, en moyenne, qu’il y a dix ans.
Ces mêmes personnes afficheraient par ailleurs le même genre de résultats qu’à l’âge de 70 ans, ce qui semble signifier que d’atteindre ce palier vénérable d’âge pourrait devenir une norme, le tout en bonne santé.
« Les gens sont en fait mieux éduqués qu’ils ne l’étaient, et leur situation économique pourrait aussi être meilleure, comparativement aux groupes précédents. Tous ces facteurs combinés travaillent de concert pour une situation améliorée », analyse Dallas Anderson, qui étudie la démence dans le Maryland, mais qui n’a pas pris part à l’étude.
Plusieurs autres facteurs sont cependant à prendre en considération avant de parler d’une tendance mondiale, croient d’autres observateurs en santé, à commencer par exemple par l’accès aux soins de santé offerts dans certains pays.
Les résultats de l’étude menée par V. Joseph Hotz et Juan Pantano, du National Bureau of Economic Research, proviennent notamment de l’opinion même des parents.
Les mères interrogées affirmaient la plupart du temps que leur premier enfant avait un QI plus élevé et réussissait mieux en classe. Plus d’un tiers des mères (33,8 %) affirmaient que leur aîné était premier de classe.
Ainsi, elles affirmaient d’emblée que les résultats scolaires diminuaient avec le rang des enfants. Mais la faute repose un peu sur leurs épaules, puisque c’est sans surprise que les chercheurs ont confirmé que les parents mettent moins d’efforts à éduquer les enfants subséquents.
Les parents sont donc naturellement plus stricts avec le premier-né. Ils exigent plus d’efforts sur le plan scolaire, sont plus attentifs au développement de ce dernier et sont plus punitifs qu’avec les petits derniers. Les enfants interrogés étaient aussi d’accord pour dire que dans leur famille, le plus vieux avait eu la vie plus dure que les autres…
Comme l’indique l’auteure de l’article sur The Bump, cela peut être frustrant pour les autres enfants de la famille. Mais c’est au parent de fournir l’effort et de s’assurer que les autres auront également le soutien nécessaire au développement de leur potentiel.
Vieillir comme le bon vin pourrait bien être plus facile… grâce au vin!
En effet, selon les informations rapportées par Top Santé, le vin serait un allié de taille dans la prévention de la dépression chez les personnes qui commencent à prendre de l’âge, soit de 55 à 80 ans, en moyenne.
C’est justement cette tranche d’âge qu’ont analysé des chercheurs espagnols lors d’une étude qui trace un lien direct entre la consommation de vin et une réduction des risques de dépression chez les gens à l’âge de la retraite.
« Nous avons sélectionné 5500 personnes âgées de 55 à 80 ans et, pendant sept ans, nous avons suivi leur état de santé psychologique et mis en parallèle leur consommation de vin. Nous nous sommes rendu compte que le risque de dépression était diminué en moyenne de 32 % chez les personnes qui buvaient de deux à sept petits verres de vin par semaine », explique Miguel Martinez-Gonzalez, de l’Université de Navarre.
Donc, en moyenne, l’effet optimal pourrait se faire sentir avec un verre de vin bu quotidiennement, mais les excès risquent d’apporter plus de problèmes qu’ils n’en règlent!
Comme l’élément clé de cette réduction des risques de troubles dépressifs est le resvératrol, on suggère aussi de consommer des petits fruits comme la canneberge ou les mûres, par exemple.
Les détracteurs des jeux vidéo devront se rhabiller, car une nouvelle étude sur le sujet vante les mérites des jeux interactifs électroniques, rapporte Top Santé.
XBOX, Playstation, Wii, peu importe le produit, l’étude américaine en question estime cette fois que les personnes âgées aussi peuvent bénéficier de cette activité, et pas qu’un peu.
Longévité accrue, mémoire améliorée, déclin dû au vieillissement moins important et retardé, meilleures capacités cognitives, bref, les avantages de l’utilisation des jeux vidéo chez les personnes âgées sont notables.
Les chercheurs de l’Université d’Iowa ont sélectionné quelques sujets, avant de les diviser en deux groupes. On les a ensuite fait jouer à différents jeux et on a observé leur évolution cognitive.
Conclusion?
« On n’a pas seulement prévenu leur déclin, on a accéléré leurs facultés. », se réjouit le professeur Wolinsky, qui participe à l’étude.
Il faudra donc revoir certains mythes concernant les « vilains » jeux vidéo, et probablement en installer dans les résidences pour personnes âgées, qui peuvent bénéficier grandement de ces activités virtuelles… en plus de s’amuser.