Selon medicalnewstoday.com, ces enfants sont également plus créatifs et utilisent donc plus leur imagination que les autres. Les faits sont rapportés par Dawn Coe, professeure adjointe du Department of Kinesiology, Recreation, and Sport Studies aux États-Unis. Il s’agit d’ailleurs de la première étude portant sur le sujet.
« Les aires de jeux aux structures rappelant la nature ont éclos un peu partout à travers le pays, mais rien de concluant sur l’impact n’avait été fait à ce jour », affirme Dre Coe. « Maintenant, nous savons. »
L’étude a débuté en juin 2011, alors que Dre Coe relevait l’activité physique des enfants utilisant les glissades de plastique et les balançoires en métal du UT Early Learning Center. Chaque utilisation de la glissade, l’intensité de l’activité physique, le temps passé sous le porche pour éviter le soleil, tout était pris en considération.
Par la suite, de grandes rénovations ont eu lieu au Learning Center. Des glissades faisant partie de la pente du terrain, de petits arbres et une crique artificielle, en plus de rochers et de fleurs, ont été intégrés à l’aire de jeu.
Cary Springer, une statisticienne de l’Office of Information Technology, est revenue sur les lieux pour assister Dre Coe. Les données par la suite recueillies ont démontré des changements significatifs.
Les enfants avaient plus que doublé leur temps de jeu, puis sautaient régulièrement en bas des buches, arrosaient les plantes, puis développaient des mouvements faisant travailler beaucoup plus la structure osseuse et musculaire.