Il appert que nos habitudes alimentaires pourraient varier en fonction de la santé économique du pays où l’on se trouve, lance Top Santé.
Selon des spécialistes basés à Miami, en Floride, une économie nationale laborieuse et une période de crise seraient des facteurs qui mèneraient les citoyens à se tourner vers une alimentation moins saine et plus grasse.
Est-il possible de manger ses émotions de façon collective? C’est un peu ce que propose l’étude américaine. Pour étayer cette théorie, les chercheurs de la Miami School of Business ont étudié les comportements de plusieurs sujets, divisés en deux groupes.
Le premier groupe a été placé devant une version de chocolats (une marque bien connue) auxquels on prêtait un apport calorique plus élevé. Le deuxième groupe a quant à lui été placé devant les mêmes chocolats, mais en version allégée, affirmait-on. Bien sûr, tous les chocolats étaient en fait les mêmes.
On a ensuite soumis les deux groupes à une série d’images, certaines alarmistes et inquiétantes, et d’autres plus neutres, moins négatives.
Résultats : 70 % plus de bonbons caloriques ont été dévorés lorsque les sujets étaient placés devant les images agressives et négatives.
On expliquerait ce comportement, outre par le stress, par le besoin inconscient de « se faire des réserves » en période de crise.
Les conclusions de cette étude légère sont parues dans le magazine Psychological Science.