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Un musée de la mode à Albi

Alors que le pont, les monuments historiques, les cathédrales et églises fortifiées font la réputation de cette ville du sud de la France, un nouvel attrait saura dorénavant attirer les touristes dans le département français du Tarn, à Albi.

En effet, un musée de la mode, qui exposera des accessoires de mode, des costumes anciens et des pièces de haute couture parisienne provenant de la collection privée d’un antiquaire de la place, accueillera ses premiers visiteurs sous peu.

Ces derniers pourront contempler la collection privée de Dominique Miraille, qui accumule des pièces depuis plus de 25 ans. À l’âge de 20 ans, il avait alors fait l’acquisition d’une première robe en soie vert et or.

Aujourd’hui, la collection de l’homme compte plus d’une centaine d’éléments datant du 18e siècle aux années 1970. Le tout sera présenté sous forme d’une exposition intitulée De pied en cap. Celle-ci sera l’objet principal du musée pendant 8 mois.

Chaque pièce du musée sera d’ailleurs agrémentée d’un témoignage iconographique (tableaux, gravures, ouvrages sur la mode, photos anciennes, etc.) pour faciliter l’identification.

Mentionnons que dans l’espoir de partager un jour sa collection avec le public, l’antiquaire avait décidé de restaurer lui-même une partie de l’ancien couvent des Annonciades, il y a un certain temps, pour que son musée s’y installe.

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Albi : le musée Toulouse-Lautrec ouvre à nouveau

En restructuration depuis 2001, le musée d’art albigeois a subi des travaux majeurs pour offrir à son public un meilleur accueil et un meilleur cadre pour la collection qui s’avère être la plus importante au monde du peintre Henri de Toulouse-Lautrec.

Cette grande collection publique consiste en les toiles de jeunesse du peintre, ainsi que tous ses portraits, affiches, lithographies et peintures, dont les célèbres tableaux illustrant les maisons closes, la nuit parisienne, les danseurs et acteurs de théâtre.

Situé à proximité de la cathédrale Sainte-Cécile, avec son style architectural et ses briques rouges uniques au monde, le palais de la Berbie qui renferme le musée est une puissante forteresse du 13e siècle qui a été la résidence des évêques d’Albi jusqu’en 1905.

Rappelons qu’en 1901, au décès de Lautrec, ses parents, dépositaires de son œuvre, cherchèrent à en faire donation à un musée. Cependant, tous les musées parisiens refusèrent l’offre de sa mère, la comtesse Adèle de Toulouse-Lautrec, qui proposa finalement ce don à la ville d’Albi, qui désirait depuis plusieurs années avoir sa propre institution artistique.

En raison de la Première Guerre mondiale, le projet d’ouverture du musée fut retardé. Les premières salles d’exposition accueillirent finalement leurs premiers visiteurs le 30 juillet 1922.