PLoS ONE publie les résultats d’une nouvelle étude britannique portant sur les données de plus de 4000 mères et leurs enfants. Les femmes ont rempli des questionnaires sur leur consommation d’alcool à deux reprises durant leur grossesse, et le QI de leur enfant a été mesuré à l’âge de 8 ans. Les enfants ont ensuite subi des tests pour détecter des variantes génétiques précises reliées à la métabolisation de l’alcool.
En moyenne, les enfants avaient un QI de deux points moins élevé pour chaque modification génétique vérifiée. Puisqu’elle portait sur le code génétique et non sur des facteurs qui peuvent aussi être reliées au mode de vie (comme l’alimentation ou le tabagisme de la mère), cette étude est considérée comme plus aboutie que plusieurs précédentes, qui relevaient plutôt du domaine de l’observation.
L’auteure de l’étude, la Dre Sarah Lewis, a noté que « nos résultats suggèrent que même à des niveaux qui sont normalement considérés comme inoffensifs, la consommation d’alcool durant la grossesse entraine des différences au niveau du QI. Ceci dépend de l’aptitude du fœtus à éliminer l’alcool. Cela prouve que même à des niveaux modérés, l’alcool influence le développement du cerveau », rapporte ScienceDaily.