En 2010, une première étude affirmait qu’une consommation d’alcool faible ou modérée durant la grossesse ne posait aucun problème sur le fœtus.
Aujourd’hui, une autre étude confirme ces résultats dans le Journal of Osbtetrics and Gynecology.
Durant le processus de la recherche, 1 628 femmes enceintes ont été suivies et classées selon leur consommation d’alcool.
Ainsi, pour la prise de 1 à 4 verres par semaine, elles étaient dans la catégorie de faible consommation, de 5 à 8 verres, leur consommation était modérée et à 9 verres et plus on parlait d’une consommation importante.
Les enfants issus de ces grossesses ont été évalués à l’âge de 5 ans. La seule différence observée se situait au niveau de l’attention et fut remarquée chez les enfants nés d’une mère ayant consommé plus de 9 verres d’alcool par semaine.
Toutefois, cette nouvelle étude inquiète les médecins qui eux préconisent une consommation zéro alcool pour les futures mères. « En effet, le niveau d’une consommation d’alcool dénuée de risque n’est pas défini. Si l’on tablait sur trois verres par semaine, par exemple, une femme enceinte pourrait se croire autorisée à les boire au cours d’une même soirée, chaque semaine. Or à chaque verre, quel que soit l’alcool ingéré, le cœur du fœtus accélère et peut battre jusqu’à 150 fois par minute, soit l’équivalent d’un sprint pour nous. C’est à ce stress que le fœtus risque d’être exposé, de manière répétée », explique le Dr Alain Rigaud.