Des chercheurs danois du Bispebjerg Hospital ont rendu public hier (25 septembre) le fruit de leur recherche lors de l’European Respiratory Society’s Annual Congress qui se tient à Amsterdam.
Les scientifiques ont comparé la consommation d’alcool de 19 000 patients. Ils concluent que la consommation modérée d’alcool peut réduire le risque d’asthme, mais l’abus d’alcool augmente les chances d’en souffrir.
Les patients ayant bu d’une à six unités d’alcool par semaine ont moins de chance de développer l’asthme que ceux qui n’ont rien consommé durant la même période.
En revanche, ceux qui ont consommé plus de quatre unités d’alcool par jour ont plus de chance de devenir asthmatiques.
Parmi les types d’alcool qui semblent favoriser l’asthme, la bière fait piètre figure. C’est la boisson qui obtient les plus mauvais résultats.
Une recherche dévoilée dans Alcoholism: Clinical and Experimental Research nous apprend que même des années après avoir cessé de boire, les alcooliques doivent lutter pour retrouver leur coordination et leur équilibre.
Cela démontre que l’abus d’alcool a un impact sur la coordination, et ce, pendant des années, même après l’abandon de la boisson.
L’étude, faite sur des gens sobres depuis quelque temps, a démontré qu’ils avaient du mal à marcher sur une ligne droite et à demeurer en équilibre les bras croisés et les yeux fermés.
Les chercheurs croyaient pourtant que l’équilibre était rapidement retrouvé après l’abandon de l’alcool.
Il y aurait même des risques permanents dans certains cas. Les recherches doivent donc se poursuivre, mais les premiers résultats démontrent clairement que la coordination et l’équilibre sont affectés à long terme.
Bien que l’on parle ouvertement des effets possibles de l’alcool sur le bébé à naître, il semble que plusieurs futures mamans continuent d’en boire. Des chercheurs allemands ont fait ce constat après avoir mené une étude sur le sujet, lit-on sur Infobébés.
De plus, il semble que cette réalité soit plus souvent celle des femmes provenant de milieux aisés, ajoutent les chercheurs. Chez celles qui boivent de l’alcool durant leur grossesse, on a effet remarqué que 20 % appartenaient à un milieu aisé, contre 8 % d’un environnement plus modeste.
On rappelle donc que si l’on parle souvent d’un seuil de dangerosité quant à la consommation d’alcool durant la grossesse, il s’agirait plutôt d’une croyance. Chaque verre d’alcool comporterait un danger pour l’enfant à naître.
Les risques sont par ailleurs nombreux. Certains poupons peuvent entre autres naître avec un handicap mental. Dans les cas plus avancés, on pense au syndrome de l’alcoolisme fœtal.
On apprend d’ailleurs qu’en Allemagne, où cette étude s’est déroulée, on compte 10 000 cas de ce syndrome annuellement.