Étiquette : alcool
Indépendamment du sexe et de l’ethnie, un enfant atteint d’un trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) connaîtra plus souvent des problèmes de consommation une fois adulte.
C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des spécialistes de l’Université de la Caroline du Sud après avoir analysé 27 études longitudinales. Celles-ci avaient suivi au total plus de 10 000 enfants.
Sur une période de 10 ans, on a donc observé 4 100 enfants atteints du TDAH et 6 800 enfants non atteints. On a remarqué que ceux avec le trouble avaient deux à trois fois plus souvent des problèmes de consommation à l’adolescence et à l’âge adulte.
Ces problèmes concernaient l’alcool, la nicotine, la marijuana, la cocaïne ainsi que d’autres drogues. De plus, on a remarqué que les personnes qui avaient eu un trouble déficitaire de l’attention n’arrivaient pas à se défaire de leur dépendance.
Selon les chercheurs de cette étude, parue dernièrement dans Clinical Psychology Review, on pourrait douter du résultat s’il ne s’agissait que d’une seule étude. Or, la conclusion est tirée de plus de 25 recherches différentes.
On peut donc conclure à l’importance d’un diagnostic le plus tôt possible et à la nécessité d’un suivi médical adéquat pour les enfants atteints du TDAH.
Les effets de l’alcool sur le bébé à venir sont peu connus. Des chercheurs ont voulu passer outre les limites culturelles et la difficulté d’étudier des fœtus humains en étudiant le cas de mouches à fruits.
Parus dans Disease Models & Mechanisms, les résultats obtenus par des chercheurs de l’Université de la Californie à San Francisco ouvrent certainement la voie à des études moléculaires du syndrome d’alcoolisme fœtal (SAF).
Déjà, cette recherche sur les mouches à fruits a permis de mettre en place une nouvelle méthode d’étude des effets néfastes de l’alcool sur le développement de l’enfant.
Ainsi, les chercheurs de l’étude ont tout d’abord exposé des mouches à fruits à l’alcool durant leur développement. Ils ont par la suite remarqué que ces dernières grandissaient plus lentement et qu’elles avaient un cerveau plus petit. Elles présentaient également des comportements anormaux et elles étaient plus sensibles aux effets de l’alcool à l’âge adulte.
On a par ailleurs pu prouver que ces problèmes étaient dus en partie aux interférences entre l’alcool et l’insuline. Rappelons que cette dernière est une molécule du cerveau essentielle au développement du fœtus.
Bien entendu, la quantité d’alcool était reliée à la gravité des effets. On comprend donc pourquoi on se remet encore en question quant à la consommation acceptable d’alcool durant une grossesse. Il semble pourtant que l’exposition à l’alcool est plus dommageable durant la fin de la gestation.
Rappelons finalement que le SAF est reconnu pour causer des retards intellectuels, des problèmes de comportement, des retards de développement et des traits faciaux anormaux.
Amy Winehouse reprend là où elle a laissé
La controversée chanteuse anglaise Amy Winehouse a donné ce week-end un premier concert en 2 ans, après avoir pris du temps pour vaincre sa dépendance à l’alcool et aux drogues. Elle ne semble toutefois pas avoir changé ses vieilles habitudes.
Le spectacle, qui avait lieu à Moscou, nous a montré la même Amy Winehouse que par le passé, titubant et mâchant ses mots comme à l’époque où ses démons l’habitaient en permanence, faisant d’elle l’un des plus beaux gâchis de la scène musicale mondiale malgré un talent bien en haut de la moyenne.
Selon la rumeur en provenance de la Russie, Amy Winehouse a peiné à offrir une performance digne d’une artiste recevant un cachet frôlant le demi-million de dollars pour sa prestation.
Maintenant, on verra si la tenue de la chanteuse au royaume de la vodka est un événement isolé où si ses prochains spectacles, prévus au Brésil en janvier 2011, confirment le vieil adage qui veut que « plus ça change, plus c’est pareil ».
David Phillips, un sociologue de l’Université de la Californie à San Diego, a dirigé une étude dont les résultats pourraient être inquiétants.
On peut donc lire dans Addiction que les poupons courent 33 % plus de risques de succomber au syndrome de la mort subite le jour du Nouvel An.
Le facteur principal en cause serait l’alcool. En effet, la quantité d’alcool consommée la veille par les personnes responsables de l’enfant semble être la cause première de l’augmentation de ces décès.
La consommation d’alcool augmentant fortement durant ces jours de l’année, les nouvelles mamans suivent et en boivent plus elles aussi. Or, on apprend que les bébés dont la mère consomme de l’alcool ont deux fois plus de risques de mourir dudit syndrome.
Toutefois, monsieur Phillips souligne qu’il s’agit jusqu’ici d’une corrélation. Il n’est pas absolument certain que l’alcool soit responsable.
Son étude a porté sur l’analyse de 129 090 cas de syndrome de la mort subite du nourrisson survenus de 1973 à 2006.
Mentionnons finalement que ce syndrome a incroyablement diminué depuis 1994, lorsque l’on a commencé à parler des bienfaits du dodo sur le dos, de la naissance à 1 an.