Du LSD pour combattre l’alcoolisme?
Une sérieuse étude allemande publiée dans le journal Pediatrics affirme que les succès cinématographiques américains inciteraient les adolescents à l’alcoolisme.
Prévenir l’alcoolisme dès l’enfance
On lit dans l’Express que, selon des experts, on devrait commencer la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes enfants.
Selon les données recueillies par l’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), 60 % des enfants de 11 ans ont déjà bu de l’alcool. Plus grave encore, 6 % d’entre eux se seraient même déjà soûlés.
On apprend aussi que le phénomène d’ivresse précoce ne concerne pas que les enfants défavorisés, comme on serait portés à croire. Au contraire, le plus souvent, il s’agit d’enfants qui vivent au sein d’une famille sans problème particulier.
Un attrait précoce pour l’alcool est plutôt associé à certains comportements et à un tempérament précis qui se remarquent durant l’enfance.
D’autre part, un alcoolisme précoce peut engendrer des problèmes au cerveau. C’est pourquoi les spécialistes recommandent que l’on entame la prévention de l’alcoolisme à l’école primaire.
Les enfants qui ont un parent aux prises avec un problème d’alcool seront plus enclins à boire plus d’alcool lorsqu’ils feront face à une situation stressante. Il semble en effet, selon une récente recherche parue dans Pharmacology Biochemistry and Behavior, que le contexte familial augmente ce risque chez un individu.
Nous savions déjà, en regard à de précédentes études, que les enfants d’un parent alcoolique avaient 50 % plus de risque d’avoir eux aussi un problème d’alcool, plus tard dans leur vie.
Cette nouvelle recherche de l’Université de Göteborg nous apprend maintenant de quelle manière le stress peut être difficile à gérer par ceux qui présentent un risque génétique d’alcoolisme.
Après avoir suivi 58 sujets en santé, les chercheurs ont effectivement démontré que ceux qui avaient grandi avec un parent alcoolique consommaient plus d’alcool que les autres lorsqu’ils étaient stressés.
La tendance à développer une dépendance à l’alcool, au fil du temps, est donc plus forte chez ceux qui réagissent ainsi face au stress.
Effet de l’alcoolisme des parents
Selon des chercheurs suédois, on aura plus tendance à consommer de l’alcool dans des situations stressantes si nos parents avaient eux-mêmes ce problème, lit-on dans Pharmacology Biochemistry and Behaviour.
On savait déjà, en regard à des études précédentes, que les enfants d’alcooliques étaient 50 % plus enclins à vivre ce problème dans leur vie future.
Maintenant, après avoir suivi près de 60 personnes, qui venaient soit d’une famille où existait un problème d’alcool ou non, on a démontré que la réaction au stress était empreinte de notre vécu familial.
Cela ne veut pas dire que les personnes concernées souffrent nécessairement d’alcoolisme, mais une telle tendance peut mener à des problèmes à long terme. Avoir en exemple la consommation exagérée d’alcool durant l’enfance peut donc faire en sorte qu’une personne soit plus tentée qu’une autre à en boire lorsqu’elle est stressée.
Une étude néo-zélandaise, parue dans le journal Addiction, mentionne que les jeunes adultes qui travaillent de longues heures sont plus susceptibles d’avoir des problèmes d’alcool.