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Une nouvelle thérapie contre l’alcoolisme

Une étude préliminaire menée en France et publiée dans la revue Alcohol and Alcoholism mentionne que le relaxant musculaire baclofène serait efficace à forte dose contre la dépendance à l’alcool.
 
Des essais cliniques devront être effectués, mais les premiers résultats sont plutôt encourageants.
 
Le baclofène est un médicament ancien qui était d’abord prescrit en neurologie. En ce moment en France, de plus en plus de personnes l’utilisent pour contrer l’alcoolisme, sans toutefois avoir l’autorisation de mise en marché (AMM).
 
« On pense qu’il y a 20 000 à 30 000 personnes qui prennent du baclofène en France, pour des problèmes d’alcool, hors AMM. C’est beaucoup », déclare le Pr Philippe Jaury.
 
Sur les 132 personnes évaluées, 80 % étaient devenues sobres (78 sur 132) ou des consommateurs modérés (28 sur 132).
 
Ce serait le traitement le plus efficace jusqu’à présent contre l’alcoolisme.
 
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Du LSD pour combattre l’alcoolisme?

Voici des résultats de recherche qui risquent fort bien de semer la controverse. Selon le Journal of Psychopharmacology, le LSD (drogue hallucinogène) pourrait aider à combattre l’alcoolisme.
 
L’équipe de la Norwegian University of Science and Technology a mesuré l’impact de cette drogue sur plus de 500 personnes qui suivaient un programme contre l’alcoolisme. Les deux tiers ont reçu une dose de LSD, et l’autre tiers a eu un placebo.
 
59 % des gens ayant eu le LSD ont diminué leur consommation d’alcool, comparativement à 38 % dans le deuxième groupe. De plus, ces effets se sont mesurés encore après six mois.
 
Étant donné les effets significatifs du LSD contre l’alcoolisme, les chercheurs se surprennent de voir que cette approche a été négligée jusqu’à présent pour aider les gens à vaincre leur dépendance.
 
Toutefois, le fait de devoir utiliser une autre drogue pour vaincre une dépendance ne plaît pas à tout le domaine médical.
 
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Le cinéma inciterait à l’alcoolisme chez les adolescents

Une sérieuse étude allemande publiée dans le journal Pediatrics affirme que les succès cinématographiques américains inciteraient les adolescents à l’alcoolisme. 

Cette expérience a été menée dans six pays européens. Les données indiquent que 14 % des adolescents ont consommé plus d’alcool après avoir vu un film où les personnages principaux buvaient des boissons alcoolisées.
 
« Nous ne nous attendions pas à un tel résultat. Mais cela nous montre la très forte influence de ce média sur les jeunes. Le cinéma américain est un cinéma mondial et il est une référence pour tous les jeunes du monde » , explique Reiner Hanewinkel de l’Institute for Therapy and Health Research.
 
Toutefois, ces retombées doivent être confirmées avec des études plus vastes sur le sujet. Cependant, les premiers résultats ont surpris les chercheurs et laissent place à une réflexion importante concernant l’influence du cinéma et des vedettes sur les jeunes.
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Votre alcoolisme affecte le comportement de vos enfants

Le Daily Mail publie une étude qui démontre que les adolescents ayant des parents alcooliques sont plus susceptibles de développer une personnalité impulsive et certaines dépendances.
 
Leur impulsivité est un trait que l’on retrouve avec une trop grande consommation d’alcool notamment. Ainsi, l’alcoolisme des parents touche la personnalité même de leurs enfants.
 
On a observé l’activité cérébrale de deux groupes d’adolescents devant différents risques de gagner ou perdre de l’argent. Ceux avec des antécédents familiaux ont été beaucoup plus impulsifs, démontrant même une certaine dépendance possible au jeu.
 
On espère que cette découverte permettra l’élaboration de nouvelles stratégies de prévention et un traitement plus efficace pour les personnes qui présentent un risque plus élevé de troubles de comportement.
 
Nous savions déjà que les facteurs environnementaux augmentaient les risques d’alcoolisme, mais la personnalité et le comportement peuvent aussi mener à ce problème.
 
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Prévenir l’alcoolisme dès l’enfance

On lit dans l’Express que, selon des experts, on devrait commencer la prévention de l’alcoolisme chez les jeunes enfants.

Selon les données recueillies par l’Institut de recherches scientifiques sur les boissons (Ireb), 60 % des enfants de 11 ans ont déjà bu de l’alcool. Plus grave encore, 6 % d’entre eux se seraient même déjà soûlés.

On apprend aussi que le phénomène d’ivresse précoce ne concerne pas que les enfants défavorisés, comme on serait portés à croire. Au contraire, le plus souvent, il s’agit d’enfants qui vivent au sein d’une famille sans problème particulier.

Un attrait précoce pour l’alcool est plutôt associé à certains comportements et à un tempérament précis qui se remarquent durant l’enfance.

D’autre part, un alcoolisme précoce peut engendrer des problèmes au cerveau. C’est pourquoi les spécialistes recommandent que l’on entame la prévention de l’alcoolisme à l’école primaire.

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L’alcoolisme vient-il de la famille?

Les enfants qui ont un parent aux prises avec un problème d’alcool seront plus enclins à boire plus d’alcool lorsqu’ils feront face à une situation stressante. Il semble en effet, selon une récente recherche parue dans Pharmacology Biochemistry and Behavior, que le contexte familial augmente ce risque chez un individu.

Nous savions déjà, en regard à de précédentes études, que les enfants d’un parent alcoolique avaient 50 % plus de risque d’avoir eux aussi un problème d’alcool, plus tard dans leur vie.

Cette nouvelle recherche de l’Université de Göteborg nous apprend maintenant de quelle manière le stress peut être difficile à gérer par ceux qui présentent un risque génétique d’alcoolisme.

Après avoir suivi 58 sujets en santé, les chercheurs ont effectivement démontré que ceux qui avaient grandi avec un parent alcoolique consommaient plus d’alcool que les autres lorsqu’ils étaient stressés.

La tendance à développer une dépendance à l’alcool, au fil du temps, est donc plus forte chez ceux qui réagissent ainsi face au stress.

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Vivre seul augmente les risques d’alcoolisme

Une étude finlandaise mentionne que les personnes qui vivent seules ont plus de chances de consommer beaucoup d’alcool, et même de mourir d’une maladie ou d’un accident lié à l’alcool.
 
En étudiant les cas de 18 200 personnes dont le décès était lié à l’alcool, on constate que les deux tiers vivaient seuls. Les causes des décès pouvaient être une intoxication alcoolique du foie, une maladie, un accident ou à la suite d’une violence où l’alcool était impliqué.
 
Entre 2000 et 2003, les hommes seuls avaient 3,7 % plus de risques de mourir d’une maladie du foie, comparativement à ceux en couple ou mariés. Entre 2004 et 2007, ce risque a grimpé à cinq fois. Même chez les femmes, il y a un risque accru si elles vivent seules, mais il est moins important que chez les hommes.
 
Selon l’étude rapportée dans le PLoS Medicine, le manque de relations sociales devrait être considéré comme un facteur de risque potentiel pour les décès reliés à l’alcool.
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Effet de l’alcoolisme des parents

Selon des chercheurs suédois, on aura plus tendance à consommer de l’alcool dans des situations stressantes si nos parents avaient eux-mêmes ce problème, lit-on dans Pharmacology Biochemistry and Behaviour.

On savait déjà, en regard à des études précédentes, que les enfants d’alcooliques étaient 50 % plus enclins à vivre ce problème dans leur vie future.

Maintenant, après avoir suivi près de 60 personnes, qui venaient soit d’une famille où existait un problème d’alcool ou non, on a démontré que la réaction au stress était empreinte de notre vécu familial.

Cela ne veut pas dire que les personnes concernées souffrent nécessairement d’alcoolisme, mais une telle tendance peut mener à des problèmes à long terme. Avoir en exemple la consommation exagérée d’alcool durant l’enfance peut donc faire en sorte qu’une personne soit plus tentée qu’une autre à en boire lorsqu’elle est stressée.

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Le travail peut conduire à l’alcoolisme

Une étude néo-zélandaise, parue dans le journal Addiction, mentionne que les jeunes adultes qui travaillent de longues heures sont plus susceptibles d’avoir des problèmes d’alcool. 

Après avoir suivi 1 000 personnes âgées de 25 à 30 ans, la Dre Sheree Gibbs et son équipe de l’Université d’Otago, en Nouvelle-Zélande, affirment que les jeunes adultes qui travaillent plus de 50 heures par semaine sont plus nombreux à avoir des problèmes d’alcoolisme que les personnes qui ne travaillent pas.
 
Ce phénomène pourrait notamment s’expliquer par la difficulté à gérer le stress relié au travail, mais aussi par le fait que les contacts sociaux sont plus nombreux lorsque l’on travaille. Ainsi, les occasions de sortir et de prendre un verre sont du même coup plus fréquentes.
 
On croit que les campagnes de sensibilisation démontrant les effets néfastes de l’alcool devraient également cibler les jeunes travailleurs.
 
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Un médicament contre l’alcoolisme n’est pas efficace pour tout le monde

La naltrexone (ReVia) est l’un des rares médicaments approuvés pour traiter la dépendance à l’alcool. On avait toutefois constaté que ce dernier n’avait aucun effet chez certaines personnes et les chercheurs en ignoraient la raison jusqu’ici.
 
La revue Alcoholism: Clinical and Experimental Research dévoile qu’une équipe de l’Université McGill, sous la supervision du Dr Marco Leyton, a découvert que le médicament était efficace seulement chez les personnes porteuses d’un gène en particulier.
 
Selon les résultats préliminaires de leurs travaux, le ReVia est efficace uniquement si la personne a le gène lié au système de sécrétion de la morphine dans le cerveau (OPRM1). « Ces découvertes pourraient nous aider à nous assurer que nous donnons le bon médicament aux bonnes personnes », explique le Dr Leyton.
 
Ainsi, en sachant d’avance quel patient réagira au traitement, les médecins pourraient donc le prescrire seulement aux personnes concernées et éviter des dépenses inutiles et une perte de temps pour les autres.
 
Les résultats doivent toutefois se confirmer par des études plus approfondies.