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L’Amour est dans le pré: Marc-Antoine se fait « cancel à TV » ( par Anne)

Après trois semaines de suspense, on apprenait enfin, ce jeudi, l’identité de l’agriculteur de L’Amour est dans le pré dont on annonçait qu’il se ferait larguer par sa prétendante lors du pénultième épisode.

Et le malheureux élu est … Marc-Antoine! Anne lui a effectivement fait part, lors d’un souper aux chandelles au Portus 360, que l’ellipse de quatre semaines séparant la visite de Marc-Antoine chez elle et leur « voyage » à Montréal avait été suffisamment longue pour que son intérêt ait le temps de se transformer en désintérêt. Le pauvre Marc-Antoine, que nous avions désigné comme notre préféré en raison de son inconfort apparent lié au caractère artificiel de la mécanique télévisuelle, avait l’air bien penaud. « Je suis en train de me faire cancel à TV, là », confiera-t-il à Katherine Levac dans le prochain épisode.

Ce n’était toutefois pas le seul couple à se dissoudre sous nos yeux : Julien et Chloé étaient d’accord pour dire que ça ne cliquait pas vraiment entre eux. Ce n’est pas très surprenant. On pouvait déjà constater leurs intérêts divergents la semaine dernière durant leur cours d’ébénisterie, qui semblait enthousiasmant surtout pour Julien. Cette scène nous a par ailleurs rappelé une réplique de la série Rumeurs, quand Hélène (Geneviève Brouillette) disait à propos de son chum, Jacques (Stéphane Archambault), un béotien travaillant dans la construction avec lequel elle était mal assortie : « Grâce à Jacques, je peux maintenant distinguer un 2X4 d’un 2X6 d’un 2X8. La différence en est essentiellement une de longueur. »

Mais parlant du cours d’ébénisterie, les activités qui remplaçaient le voyage à l’étranger souffraient un peu de la comparaison : jeu d’évasion, chute libre intérieure, surf intérieur, tyrolienne, visite de l’oratoire Saint-Joseph. « L’oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal, c’est le plus grand sanctuaire au monde qui est dédié à Saint Joseph », a expliqué la madame guide à Ève et Denis. No shit.

Denis et Ève, Alex et David ainsi que Martin et Émilie seront donc les seuls couples à avoir survécu jusqu’à l’épisode-bilan du Manoir du lac William diffusé la semaine prochaine. À moins bien sûr que, d’ici là, un troisième couple ait éclaté. Un couple, disons, qui paraîtrait moins solide que les deux autres… clin d’oeil, clin d’oeil. Vous l’aurez appris ici!

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Katherine Levac et beaucoup d’amour dans les prés

L’année a commencé comme si un truck de déneigement nous avait déversé son contenu en pleine poire. Entre les annonces liées au confinement au Québec et les événements de la dernière semaine chez nos voisins du Sud, 2021 manque jusqu’à maintenant de soleil et de douceur. Eh bien, on en aura une bonne dose tous les jeudis à 20h à compter du 14 janvier, puisque L’Amour est dans le pré s’apprête à lancer sa neuvième saison. On vous le dit en partant : des couples ont été formés durant les tournages cette année encore!

La téléréalité qui a jusqu’à maintenant créé 12 unions durables et bientôt 23 enfants (il y en a un actuellement en construction) présente cette année quelques petites nouveautés. D’abord, il y a bien sûr le changement d’animatrice, puisque Katherine Levac succède à Marie-Ève Janvier. On sent par moment que sa prédécesseure l’a bien coachée, mais l’humoriste qui marque ici sa première animation met ses couleurs assez rapidement dans l’émission, sans la dénaturer. On peut dire mission accomplie pour cette fan de ce qu’elle décrit en conférence de presse comme un « Tinder agricole extrêmement « trustable » ».

D’ailleurs, le premier épisode de la saison est légèrement différent de ce qu’on a vu au cours des dernières saisons : plutôt que de livrer les lettres aux agriculteurs, Katherine va les voir pour qu’ils lui dévoilent les cinq personnes qu’ils souhaitent rencontrer. Ça donne des discussions plus vivantes, ça permet de donner plus de temps d’écran à la nouvelle animatrice pour qu’on se familiarise avec elle et ça évite la manipulation des lettres par trop de gens, chose qui n’aurait pas été souhaitable en temps de pandémie.

La pandémie, justement, implique que les idylles naissantes sont plutôt platoniques. Mais attention, elles ne sont pas plates pour autant! Suivant les recommandations, la production a demandé aux agriculteurs ainsi qu’à leurs prétendantes ou leurs prétendants d’appliquer la distanciation sociale, même durant la semaine où tout le monde habite sous le même toit, à l’exception des 15 minutes par jour allouées par l’UDA durant lesquelles les contacts leur étaient permis… mais pas les baisers.

On nous glisse à l’oreille que ça se dévore du regard malgré tout et que la tension sexuelle n’est pas moins présente. On vous rassure aussi : il y aura des échanges de salive. Seulement, ils auront lieu une fois que les agriculteurs n’auront plus qu’une seule personne dans leur coeur. Dans le même ordre d’idées, les voyages dans le Sud ont bien sûr été abandonnés cette année. On verra plutôt les tourtereaux finir leur aventure avec des escapades dans la région de Montréal avant le désormais classique épisode de retrouvailles qui viendra conclure la saison. Vous pouvez aussi oublier les partys de région dans le garage ou au bord d’un feu de camp.

L’ultime nouveauté à l’émission, c’est un premier agriculteur gai de l’histoire de la téléréalité au Québec. Le format international de L’Amour est dans le pré a connu plusieurs couples du même sexe, mais aucun qui n’a duré jusqu’à maintenant. Ça pourrait donc être doublement une première avec Alex, un producteur laitier, avicole, porcin, acéricole et meunerie de 30 ans qui s’est décidé à s’inscrire à l’émission à force d’être confiné. La fin du monde, ça se vit mieux à deux!

On ne vous le cachera pas, Alex est un véritable coup de coeur pour notre équipe et on s’imagine bien qu’il le sera aussi pour le public. Il est charismatique, il est attachant et, surtout, il veut vraiment trouver l’amour. Notre petit doigt nous dit qu’il ne finira pas l’aventure tout seul…! Vraiment, c’est difficile de ne pas l’adorer et lui souhaiter en partant une multitude d’enfants avec l’homme de ses rêves.

Denis risque également de plaire à bien des téléspectateurs et téléspectatrices, comme c’est souvent le cas avec les agriculteurs plus âgés (pensons à Nicolas, qui file toujours le parfait bonheur avec sa belle Louise!). Ce producteur laitier et de maïs sucré de 60 ans est décrit par la production de L’Amour est dans le pré comme un « homme de parole ».

Julien, 30 ans, producteur laitier et de grandes cultures, est le « viking au coeur tendre » de la saison. Bien intentionné, il aura quelques « maladresses » que ses prétendantes n’hésiteront pas à lui mettre au visage. C’est aussi comme ça que Martin Métivier, producteur exécutif de la téléréalité, décrit Marc-Antoine, 25 ans, producteur de veaux de grain et de grandes cultures qui est par ailleurs un grand ami de Philippe de la dernière saison de l’émission. À la recherche de l’amour pour la première fois, il sera lui aussi plutôt « maladroit » et se le fera dire par les filles présentes sur sa ferme.

Finalement, Martin, un producteur laitier de 25 ans, touchera sûrement le public avec sa démarche sincère, lui qui ne veut pas d’un choix superficiel. C’est lui qui a reçu le plus de lettres de prétendantes, mais on ne vous dira pas le total pour ne pas lui enfler la tête!

Comme d’habitude, les agriculteurs choisiront les trois personnes qui viendront sur leur ferme après en avoir rencontré cinq. Ces séances de speed dating sont toujours aussi délicieuses; elles comportent cette année encore la classique question du nombre d’enfants désirés (toujours un peu étonnant quand c’est entre des gens qui se connaissent depuis environ 45 secondes), mais aussi de magnifiques malaises, comme une demoiselle qui compare la vie de ferme avec le chalet sur le bord du lac ou encore le fantastique lapsus « je suis enfin contente de te voir ». Mais surtout, ces premières rencontres vous permettront de voir ce qui a tout l’air d’un coup de foudre…

L’Amour est dans le pré connaît un vent de fraîcheur cette année, juste assez pour se renouveler sans rien enlever de ce qui fait son succès depuis 10 ans.