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Nick Suzuki : Troisième meilleur buteur pour un centre naturel du CH avant l’âge de 24 ans

Samedi après-midi, le Canadien de Montréal recevait les Islanders de New York pour leur 52e match de la saison.

Le Tricolore a d’ailleurs mis fin à la malédiction du chandail bleu poudre en remportant le match en prolongation.

Dans cette victoire, le capitaine Nick Suzuki a inscrit son 17e but de la saison et a ainsi mis fin à une disette de huit matchs sans remplir le filet.

Ce but lui a permis de rejoindre une classe assez spécifique, mais très intéressante dans l’histoire du CH.

Il s’agissait de son 66e but en carrière, ce qui lui a permis de rejoindre Doug Risebrough pour le plus de buts inscrits par un centre naturel avant l’âge de 24 ans.

Qui sont les deux premiers? Maurice Richard avec 114 buts et attention… Alex Galchenyuk avec 101 filets.

 

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Revoyez le but de Suzuki alimenté à la perfection par Rafaël Harvey-Pinard.

Dans cette statistique bien précise, quelques points peuvent être apportés à la discussion.

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Premièrement, même si Alex Galchenyuk était un centre dans le junior, il n’a jamais vraiment eu sa chance à cette position, lui qui a été très souvent employé à l’aile lors de son passage à Montréal.

J’ai honnêtement été surpris à première vue de voir Chucky au deuxième rang derrière le Rocket Richard.

Mais plus qu’on y pense, plus que ça fait du sens, puisqu’à Montréal, il a eu une saison de 30 buts, une autre de 20 et quelques autres de plus de 15 buts.

Si on revient à Suzuki, ce qui rend cette statistique encore plus intéressante, c’est qu’il n’est pas un franc-tireur naturel, comme l’était Maurice Richard.

Il a de belles aptitudes à remplir le filet, comme le démontre sa saison de 21 buts la saison dernière, mais a toujours été un joueur avec une mentalité de fabricant de jeu d’abord.

Il a d’aillleurs inscrit ses 21 buts aux côtés de Cole Caufield.

J’adore la combinaison de ces deux joueurs-là, car même si Caufield est un franc-tireur naturel et que Suzuki est un pass-first player, ils sont tout autant capables d’inverser leur rôle et se complètent donc à merveille.

L’avenir est prometteur à Montréal, ça c’est sûr.

En rafale

– Un joueur qui a donné coeur et âme pour l’organisation des Kings tout au long de sa carrière.

– Il se pourrait que la saison d’Anton Forsberg soit terminée.

– Belle cravate!

– Durant cette séquence, les Oilers se retrouvent aussi au deuxième rang de la ligue pour les buts accordés par match (2,27).

– Quel but de l’ancien joueur de la LNH.

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Alex Galchenyuk connait une très belle saison dans la LAH

Alex Galchenyuk a voyagé beaucoup dans les dernières années, lui qui a été échangé à plusieurs reprises depuis son départ de Montréal.

De nombreuses équipes ont acquis les services de l’ancien troisième choix au total de l’encan de 2012 depuis qu’il n’est plus à Montréal.

Il a porté les couleurs des Coyotes de l’Arizona, des Penguins de Pittsburgh, du Wild du Minnesota, des Sénateurs d’Ottawa, des Maple Leafs de Toronto, des Marlies de Toronto avant de retourner avec les Coyotes pour finalement signer un essai professionnel avec l’Avalanche du Colorado cet été.

Il n’a joué que 4 matchs avec l’Avalanche cette saison, mais a fait sa marque avec son club-école dans la Ligue américaine, les Eagles du Colorado.

En 27 rencontres, Galchenyuk a amassé pas moins de 25 points cette saison, dont 11 buts, tout en présentant un différentiel de +2.

Samedi dernier, Jacob Stoller et Patrick Williams ont entre autres discuté des succès de Galchenyuk cette saison sur le podcast de TheHockeyNews.

Je vous invite à regarder cette épisode très intéressant. Quelques autres sujets ont été abordés, dont celui d’Aatu Raty, récemment impliqué dans l’échange envoyant Bo Horvat aux Islanders de New York 

Cette saison, l’Avalanche a été décimée par les blessures et elle occupe présentement la dernière place dans l’ouest accédant aux séries éliminatoires.

Tranquillement pas vite, le Colorado commence à avoir un alignement qui a de l’allure, mais plusieurs gros noms manquent toujours à l’appel. Valeri Nichushkin, Gabriel Landeskog et Bowen Byram sont toujours sur la liste des blessés.

Si certains joueurs ne font pas le boulot, un rappel d’Alex Galchenyuk pourrait fort probablement arriver. On ne peut pas dénier le fait que Chucky possède d’excellents atouts offensifs et le rajouter à l’alignement de l’Avalanche pourrait bien produire quelques étincelles.

Galchenyuk a d’ailleurs mentionné être investi à refaire son jeu avec les Eagles cette année.

S’il pouvait perfectionner son jeu défensif, il pourrait certainement aider l’Avalanche vers la course aux séries éliminatoires.

En rafale

– À quand le prochain Patrick Roy ou Carey Price avec le Tricolore?

– Les Raptors en séries, on y croit de plus en plus.

– Une liste intéressante pour le Canadien de Montréal, qui pourrait fort probablement repêcher autour de ces choix-là.

On ne s’ennuie pas trop de ce genre d’acquisition à Montréal, est-ce que je me trompe?

– Quel but!

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Alex Galchenyuk a dû tout recommencer

Alex Galchenyuk est passé des Coyotes aux Penguins en retour de Phil Kessel avant l’amorce de la campagne 2019-20 et depuis qu’il est à Pittsburgh, ça ne tourne pas en sa faveur. En début de saison, l’ancien 3e choix au total du Canadien de Montréal en 2012 devait composer avec une blessure «persistante» au bas du corps, ce qui lui a empêché de bien s’acclimater à son nouvel environnement.

D’ailleurs, au sujet de cette fâcheuse blessure, Chucky a révélé certains regrets face à celle-ci, qu’il a subie tôt en début de saison, et pourquoi il ne laisse pas ses 41 premiers matchs définir sa saison. Il est conscient qu’il n’est/était pas à la hauteur. Sa récolte de points, 16 en 41 rencontres, n’a absolument rien de reluisant et ce gros creux a alimenté plusieurs rumeurs à son sujet. Jim Rutherford ne s’est jamais gêné pour indiquer qu’il pourrait un jour être rayé de l’alignement ou même échangé. Bref, le bye-week était tellement nécessaire pour Galchenyuk…

« Je veux dire, chaque fois que vous ne vous sentez pas bien dans votre jeu ou pas génial en général ou quoi que ce soit, c’est bon de partir. Nous avons eu un calendrier difficile. Tous les vols et les matchs consécutifs, tout ça… C’était sympa de retourner à la maison, pour se réveiller, regarder l’horloge et être, comme, ‘Oh ouais, je n’ai rien à faire’. » – Galchenyuk

Il est déçu, mais il détient son avenir entre les mains, à lui de travailler en conséquence… Et ce type de discours, soit de se réveiller et n’avoir rien à faire, ça peut titiller un brin.

Par contre, une anecdote « positive » s’est produite lors de son arrivée à Pittsburgh. Lorsqu’il a pris un taxi pour la première fois, pendant le camp d’entraînement, le chauffeur du taxi lui demandait s’il connaissait le joueur obtenu en retour de Kessel… sans savoir que c’était lui qui était assis à l’arrière. Le chauffeur cherchait comment prononcer son nom et Galchenyuk l’a aidé.

« Je lui ai dit que j’étais sûr de ma façon de dire que c’était la bonne. Je ne pense pas qu’après être sorti, il m’a cru. » – Galchenyuk

Pour lire le billet en entier, composer par Rob Rossi, ça se passe ICI.

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Le poste d’Alex Galchenyuk chez les Penguins est loin d’être assuré

À Pittsburgh, les Penguins ont vu plusieurs de leurs joueurs subir des blessures. On pense notamment à Sidney Crosby et à Evgeni Malkin, qui ont tous deux manqué une dizaine de matchs depuis le mois d’octobre.

Cela a forcément changé les plans des Penguins, qui comptaient donner du temps de jeu à Alex Galchenyuk en compagnie de son compatriote russe. Toutefois, la blessure de la deuxième vedette de l’équipe a non seulement empêché les compatriotes de jouer ensemble, mais a fait en sorte que l’ancien de Canadien s’est retrouvé avec des responsabilités plus accrues.

Et est-ce qu’il en a profité? Absolument pas, lui qui a mis une éternité avent de marquer son premier filet de la saison et qui n’en compte que deux en 19 matchs.

Questionné sur son avenir, le DG Jim Rutherford ne s’est pas montré très enthousiasme sur plusieurs aspects. Loin de là, en fait.

Je ne suis pas convaincu qu’il a de la chimie [avec Malkin] et c’est important d’en avoir.

Il n’aurait pas nécessairement sa place [si tout le monde était en santé] présentement. Il devra vraiment travailler fort pour obtenir sa place quand tout le monde sera de retour. – Rutherford

Pourtant, ce n’est pas son éthique de travail qui est remise en doute. Galchy est souvent le dernier joueur à quitter la patinoire après un entraînement. Le problème, c’est qu’il ne joue pas vraiment bien défensivement, n’est pas impliqué physiquement… et ne marque pas.

Sans identité, il pourrait se retrouver sans emploi le temps de le dire. À lui d’agir.

En rafale

– La fin d’une époque.

– Pourquoi pas?

– Une nouvelle façon de travailler.

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Alex Galchenyuk est incapable de reprendre le rythme

Alex Galchenyuk est un autre excellent mouvement de Marc Bergevin, qui l’a envoyé en Arizona en retour de Max Domi. Chucky n’a passé qu’une seule saison avec les Coyotes de l’Arizona avant de quitter vers Pittsburgh en retour de Phil Kessel. Le nouvel élément des Penguins s’est absenté en début de saison afin de guérir une blessure au bas du corps. Bref, depuis qu’il a renoué avec l’action le 29 octobre dernier, il n’a toujours pas fait scintiller la lumière rouge. En six joutes, il n’a récolté qu’une seule mention d’aide, tout en présentant un différentiel de moins-4. Depuis le début de la saison, en neuf rencontres, il affiche trois mentions d’aide seulement. AUCUN but… et on parle ici d’un marqueur dit « naturel ».

Souvenez-vous que Michel Therrien n’était pas un fanatique de Galchenyuk et Mike Sullivan, l’entraîneur des Penguins de Pittsburgh, commence certes à comprendre les raisons derrière ça. En gros, selon Sullivan, le numéro 18 n’est tout simplement pas concentré :

Il doit juste être plus concentré sur le fait de jouer le jeu de la bonne façon. Jouer la rondelle, gagner ses bagarres, être fort sur les rampes. Si un buteur a du mal à se battre, en me basant sur mon expérience, cela consiste en partie à détourner l’attention (ne plus penser juste à marquer) et à essayer de se concentrer sur ce que vous pouvez contrôler. C’est comme ça que vous jouez au jeu, comment vous pensez, à quel point vous rivalisez avec la rondelle. En me concentrant uniquement sur le prochain match, je pense que cet objectif sera atteint. – Sullivan

Ce n’est pas la première fois qu’on entend ce discours au sujet de Galchenyuk. Les transactions de Galchenyuk et P.K. Subban démontrent parfaitement les raisons pour lesquelles ils sont sortis de Montréal. Puis, après Montréal, ils ont été, tous les deux, bougés à nouveau. Ceux qui évitent encore de croire au phénomène « hors glace », c’est votre droit.

Subban n’a pas seulement été transigé par David Poile à cause de la structure salariale… 

Tout compte fait, Alex Galchenyuk devra trouver une façon de produire si son capitaine demeure à l’infirmerie pour une longue période. Ça prendra un gars pour supporter Malkin offensivement.

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Alex Galchenyuk s’est fait mordre par une araignée

Alex Galchenyuk est désormais un membre des Penguins de Pittsburgh et depuis son addition, en retour de Phil Kessel, plusieurs personnes citent que Chucky pourrait inscrire entre 30 et 35 buts. Dans un premier temps, le fait de jouer avec Sidney Crosby ou Evgeni Malkin (blessé pour un long moment), ça peut permettre plusieurs choses. En second lieu, en jouant avec des stars comment ça, ça empêche de trop réfléchir sur la patinoire, donc de se positionner à la bonne place pour diriger le disque dans le fond du filet.

Toutefois, jusqu’ici, il a été tenu à l’écart à cause d’une blessure à l’aine subie lors du calendrier préparatoire. Il a tenté un retour (trois matchs), mais il est retourné à l’infirmerie parce que le mal s’est représenté. Par contre, ce n’est pas l’unique problème qu’a rencontré Alex Galchenyuk. Une morsure en provenance d’une araignée a prolongé son séjour sur la liste des éclopés. Ce n’est pas une joke, c’est le grand Bob McKenzie qui a rapporté cette nouvelle inusitée. Le problème, une réaction allergique s’en est suivie…

Ça va de sublime au ridicule. Galchenyuk souffrait d’une blessure aux tissus mous, vraisemblablement une blessure à l’aine, ressentie au camp d’entraînement. Sa rééducation et sa récupération ont été bloquées parce que ‘tu vois – il a été mordu par une araignée‘. Il a ensuite fait une réaction allergique assez importante à la suite de cette morsure d’araignée et cela a vraiment retardé une partie de sa rééducation et de son rétablissement. Mais il est maintenant sur le chemin de la guérison, Galchenyuk espère revenir dans une semaine ou deux. – McKenzie

Je me suis promis de ne pas faire comme tous les autres médias et prononcer une joke incluant Spiderman… elles sont bonnes, mais elles ont toutes été utilisées.

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Alex Galchenyuk de retour au boulot

Plusieurs joueurs de la LNH ont déjà déménagé leurs affaires dans leur ville d’hiver, celle pour laquelle ils jouent durant six mois (ou plus, s’ils font les séries).

Alex Galchenyuk n’est pas encore arrivé dans sa nouvelle ville, Pittsburgh. Celui qui a été échangé pour une deuxième fois en moins de 13 mois était toujours sur la côte-est floridienne hier en fin d’après-midi. Son père l’a filmé en train de rouler en Fat Bike sur une plage de Miami.

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Day off.

Une publication partagée par Alex Galchenyuk Sr. (@galchenyuksr) le 4 Sept. 2019 à 2 :27 PDT

Galchenyuk bénéficiait semble-t-il d’une journée de congé (d’entraînement) pour se promener dans le sable.

Ceci dit, on peut voir qu’il a tout de même sollicité ses muscles cardiaques durant cette sortie de vélo. Pédaler dans le sable, ce n’est pas quelque chose de facile, étant donné le manque d’adhérence. Les Fat Bikes sont généralement conçus pour rouler dans la neige, mais ils ont leur utilité dans le sable ou même en forêt.

Appelons ça une journée de récup.

On sait que les équipes de la LNH n’empêchent pas leurs joueurs de faire du Fat Bike. Par contre, il a été rapporté à maintes reprises que le rodéo, le ski et le parachute ne leur étaient pas permis. Il serait intéressant de voir s’il y a davantage de blessures graves et de décès en parachute ou en vélo…

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Ca va mal pour Alex Galchenyuk

Je dois être franc, le boulot qu’accomplit Elizabeth Rancourt est colossal… et son dernier texte demande ses qualités comme membre des médias.

La journaliste de TVA Sports a ramené un texte de Marc-André Perreault, qui parlait de câlin (en gros) pour Chucky, en certifiant que c’est plutôt d’un coup de pied au derrière qu’il a besoin.

Maudit qu’elle a raison! C’est bien beau donner de l’amour et une dose de bonheur, mais un athlète a besoin de se faire brasser solidement lorsqu’il somnole un brin. C’est le cas de Galchenyuk… N’est-ce pas?

J’adore cette phrase particulièrement :

Hey le «calinours»! Ce n’est pas d’un câlin dont Galchenyuk avait besoin pendant ses six années à Montréal, mais d’un bon coup de pied au derrière! – Rancourt

Faites juste y penser un instant, ça fait combien de temps que tout le monde, autant les amateurs que les spécialistes indiquent que ça s’en vient. Qu’il va exploser. Il va finir par débloquer. Mais au lieu de ça, il fait pouet pouet. Il a changé d’environnement, il est dans un désert, où il a la paix des journaleux, mais ça ne lève pas plus.

C’est frustrant parce qu’avec un talent aussi exceptionnel, j’avais juste le goût de le brasser et de lui dire: «RÉVEILLE»! – Rancourt

Le talent de Galchenyuk lui déborde par les oreilles tellement il en a. Il a les mains vives, un coup de patin fluide, en plus d’un size lui permettant d’oeuvrer avec une bonne force physique. Mais comme les grands athlètes ou les grands entraîneurs le hurlent régulièrement : ça prend plus que juste le talent pour réussir. Il faut travailler sans relâche, être dédié à son sport et surtout… être PASSIONNÉ.

Max Domi est passionné, Brendan Gallagher, Sidney Crosby, Alex Ovechkin aussi démontrent une grande passion envers leur sport. La fougue et la passion doivent être palpables à chacun des matchs joués par un joueur. Pas juste une fois aux trois rencontres. Enfin bref, est-ce que Chucky manque de passion? Fait-il un type d’anxiété qui l’étouffe? Peut-être un peu des deux, mais une chose est certaine, s’il ne lève pas, il se ramassera plus tôt que tard dans la KHL…

En rafale

– Deux statistiques qui démontrent la saison colossale de Jeff Petry.

– Shaw sera-t-il sur la patinoire cet après-midi? Si oui… ça va causer un casse-tête bientôt, quand il reviendra au jeu.

– Tout semble chauffer du côté d’Edmonton.

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CH : Alex Galchenyuk est en ville

Avant d’amorcer son congé de neuf jours, le Canadien de Montréal accueillera les Coyotes de l’Arizona, et un Alex Galchenyuk qui a récolté un seul point (un but) à ses cinq derniers duels.

Hier à Ottawa, il a affiché des zéros partout, avec un temps d’utilisation de 13 minutes 48… Donc, encore une fois, rien de reluisant à se mettre sous le dentier à son sujet.

Son compteur indique toutefois un total honnête de 25 points en 39 joutes. Bref, l’ancien mal-aimé du Tricolore sera de retour à Montréal pour la première fois depuis qu’il a quitté les canaux de la métropole.

Le 20 décembre dernier, alors que le Canadien était en Arizona, Galchenyuk a été blanchi de la feuille de pointage. 

Comment les gens réagiront-ils à son retour? Sera-t-il acclamé? Sera-t-il hué copieusement? Les partisans du Canadien sont parfois difficiles à cerner, mais Brendan Gallagher croit qu’ils seront gentils. Enfin bref, le résultat se passera sous nos yeux à compter de 19h30, sur les ondes de RDS. D’ici là, Chucky continuera à se mettre beaucoup trop de pression, qui finisse au final par le paralyser sur la patinoire. Galchenyuk doit également composer avec la pression du paternel, qui est toujours derrière lui. Un beau cocktail (sans omettre les autres faits hors-glace) qui fait de lui un joueur incapable de s’améliorer et atteindre son plein potentiel.

On jase là, s’il se met de la pression sur lui même, il devait certes ressentir de la pression en provenance des médias montréalais.

Néanmoins, Luc Gélinas a réussi à l’encenser malgré une perte de vitesse évidente de l’ancien premier choix du Canadien. On ne peut pas le contredire, lors de sa première campagne avec le bleu-blanc-rouge, il a récolté 27 points en 48 matchs… alors que Jesperi Kotkaniemi, que tout le monde admire, en a 23 en 50. On ne parle pas du même type de joueur, mais la comparaison peut se valoir au niveau des statistiques (mais pas de l’implication).

Il s’est toutefois vite rétracté après avoir dit qu’il a nui plus souvent à l’équipe, malgré une campagne de 30 buts. Par contre, son argument a du sens, qui peut dire le contraire?

En rafale

– Le Canadien s’entraînera dès 11 heures ce matin du côté de Brossard. Est-ce que Claude Julien passera encore du temps à peaufiner son avantage numérique, qui a une piètre moyenne de 12.6%.

– Peu importe où il joue, Max Domi performe. De la pression, il est capable d’en prendre!

Rappel : Peter Chiarelli a perdu son emploi, une chose que toute la planète hockey attendait depuis plusieurs jours.

– Quel rendement incroyable des Flames de Calgary.

– Incroyable! On casse des chevilles avec ce type de feinte…

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Alex Galchenyuk et les Coyotes ont manqué de classe

Quand le Canadien dispute un match dans une ville éloignée (de Montréal) – et que de surcroît, où l’un de ses anciens joueurs vedettes y évolue – les médias y envoient souvent quelques journalistes quelques jours avant afin d’y concocter un reportage plus humain.

Afin d’aller y chercher une histoire… Une nouvelle.

Hier soir, Jonathan Bernier (Journal de Montréal), François Gagnon (RDS), Chantal Machabée (RDS), J-F Tremblay (La Presse), Alexandre Gascon (Radio-Canada) et Eric Engels (Sportsnet) étaient (déjà) à Glendale pour y rencontrer Alex Galchenyuk.

Les six journalistes se sont tapés le piètre match Islanders vs Coyotes avec l’espoir de pouvoir jaser avec Alex Galchenyuk. Malheureusement pour eux, l’ancien attaquant du Canadien a refusé de les rencontrer.

Certains n’étaient à Glendale que pour jaser avec Galchenyuk. That’s it.

D’autres y avaient devancé leur assignation dans l’espoir d’obtenir de bons quotes de la part de Galchneyuk.

Le problème, c’est que Galchenyuk avait au préalable accepté de parler avec les journalistes montréalais. Il avait donné sa parole. Alexandre Gascon et Jonathan Bernier n’ont d’ailleurs pas hésité à souligner le manque de classe de Galchenyuk… Et des Coyotes.

Tu as beau être en ta* après toi pour ton match difficile… Ou encore, en vouloir aux journalistes de ton ancienne ville… Il me semble que tu dois agir avec un minimum de respect (professionnel et personnel). Peu importe que vous aimiez ou non le métier de journaliste, vous devez respecter ce principe.

Rencontrer les journalistes fait partie de la job d’un athlète professionnel. Il est payé pour ça, notamment.

Ça me rappelle un certain Alexander Radulov qui a fait faux bond aux journalistes montréalais… Mais au moins, c’était à Montréal. Pas à 4162 km de la maison!

Revenons à Galchenyuk.

Il a connu un autre match difficile hier soir.

Depuis le début de la saison, il n’a que trois buts, 11 points et affiche un différentiel de moins-7. Tout ça en 23 rencontres…

Et pour ceux qui se le demandent. Oui, Galchenyuk est toujours sous l’emprise de sa famille. Toute la famille a déménagé en Arizona lorsqu’il y a été échangé.

En rafale

– Au tour de Noah Juulsen d’aller travailler fort à Laval.

– Du renfort offensif pour Bob Hartley!

– Alexander Romanov a marqué un but hier, lors d’un match amical en vue des championnats mondiaux juniors.

– Alexis Lafrenière appartient à une belle liste.

– J’ai (beaucoup) ri.