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La réhabilitation d’Alex Newhook a prouvé que le personnel médical du CH s’est amélioré

Lors des dernières années, quand un joueur du Canadien se blessait (ce qui arrivait très souvent), il ne fallait pas s’attendre à recevoir beaucoup de détails. Haut du corps ou bas du corps, il n’y avait que très rarement des explications précises.

Et pour la temps exact de réhabilitation, c’était aussi très rare qu’on avait droit à une fenêtre précise. Cette année, tout a changé.

Les Canadiens ont décidé d’engager Jim Ramsay comme thérapeute du sport en chef l’été dernier. Lui qui avait fait des miracles à New York avec les Rangers, n’a pas encore effectué de grands miracles pour soigner les joueurs du Canadien, mais, le mieux qu’on puisse dire, c’est qu’il fait de l’excellent boulot depuis son arrivée.

Il faut l’avouer, la barre n’était pas très haute à Montréal avant son arrivée. On devait souvent s’attendre à des absences plus longues que prévues, comme dans le cas de Sean Monahan la saison dernière. Le Canadien avait annoncé une absence de trois semaines pour Monahan, avant d’en rajouter deux autres et puis finalement de ne jamais le voir revenir pour le reste de la saison.

Ramsay a déjà prouvé qu’il travaille bien avec la réhabilitation d’Alex Newhook. L’attaquant du CH s’était blessé à une cheville le 30 novembre, face aux Panthers de la Floride et le personnel médical lui a dit qu’il serait de retour au jeu d’ici 10 à 12 semaines.

Newhook a dévoilé au journaliste de The Athletic, Arpon Basu, que lorsqu’il a entendu la nouvelle, il a aussitôt pensé qu’il serait de retour 10 semaines plus tard et il a encerclé le match du 10 février sur son calendrier.

Avec du bon travail et du repos, il avait remporté son pari et était de retour exactement 10 semaines après sa blessure pour jouer contre les Stars. Tout ça, parce qu’il a gardé espoir et qu’il pouvait croire à une vraie date de retour, ce qu’il n’y avait pas avant chez le Canadien.

Quand Cole Caufield s’est blessé au début de 2023, on sentait que son moral était affecté et c’est surtout parce qu’il ne savait pas exactement quand il serait de retour sur une patinoire. La date de son potentiel retour était très vague.

Newhook a expliqué à Basu que le personnel médical du Canadien a été superbe pendant sa réhabilitation parce que Jim Ramsay sait ce que chaque joueur aime. Ramsay a même passé une partie de son congé du Match des étoiles avec Newhook pour l’aider dans son processus.

On n’en parle que très peu, mais Tanner Pearson a aussi été blessé en décembre et son absence était estimée à six semaines. Il était de retour après six semaines et une journée d’absence. Ça lui a certainement fait du bien d’enfin pouvoir faire confiance à l’équipe de soigneurs, lui qui a connu un cauchemar lors de ses derniers moments avec les Canucks à Vancouver.

C’était la même chose lors de la blessure de David Savard, pour qui on annonçait une absence de six à huit semaine. Il était de retour dans l’alignement après sept semaines comme prévu.

Ça fait donc du bien de voir que les joueurs ont confiance en leur personnel médical. Ça n’empêchera pas les joueurs de subir des blessures, mais ça va les aider à revenir sur pieds le plus rapidement possible.

En rafale

– Ça brasse encore à TVA Sports.

– Un gros morceau absent longtemps pour Vegas.

– Surprenant.

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Dans les coulisses

Idée : Alex Newhook sur le même trio que Caufield et Suzuki

Plusieurs amateurs et experts se demandaient ce qu’allait faire le Canadien de Montréal avec le choix de premier tour des Panthers de la Floride.

J’essayais d’observer des cibles intéressantes selon les listes finales des recruteurs, juste avant le repêchage, mais rien ne m’allumait plus que ça.

Parmi les scénarios possibles, je dois dire que celui d’aller chercher les services du jeunes Alex Newhook de l’Avalanche du Colorado n’était pas là du tout.

Accompagné du 37e choix, le Tricolore a finalement transigé le choix des Panthers pour obtenir le jeune attaquant polyvalent.

Même s’il n’a pas connu une excellente deuxième saison, il n’en demeure pas moins qu’il n’était pas accompagné de vedettes sur son trio et a eu peu de chances au sein du top-6. Et quand il jouait sur les deux premiers trios, c’est que des joueurs vedettes étaient blessés.

Nathan MacKinnon, Gabriel Landeskog et Valeri Nichushkin ont tous manqué au moins 10 matchs dû à une blessure, si ce n’est pas une trentaine de matchs, comme c’était le cas de Landeskog.

À la défense, Cale Makar et Bowen Byram ont aussi manqué plusieurs matchs l’an dernier.

Ce n’est pas avec moins de 14 minutes par match de temps de jeu qu’un jeune joueur obtient des chances de se faire valoir.

C’est pourquoi je crois que l’addition de Newhook chez le CH est une très bonne option.

Il apporte beaucoup de vitesse, ainsi que de la stabilité défensive et une maturité qui semble supérieure à son groupe d’âge.

Il pourrait donc faire un excellent compagnon de trio pour Nick Suzuki et Cole Caufield. Il serait capable de suivre le « pace » des deux jeunes vedettes de l’équipe, tout en étant un bon complément à ceux-ci.

C’est d’ailleurs ce qu’Arpon Basu a lancé, dans un de ses récents papiers sur The Athletic. Dans ce texte, Basu revient sur le repêchage du CH, ainsi qu’une anticipation de ce qui pourrait arriver durant la saison morte.

« Malgré le surplus de centres, Newhook n’est pas obligé de jouer au centre. Le Canadien le voit comme un joueur pouvant rajouter de la vitesse à l’aile de n’importe quel trio, dont celui de Suzuki et Caufield. » – Arpon Basu

Comme la plupart le savent, le Tricolore se retrouve avec un surplus d’attaquants, et même de défenseurs, sous contrat à l’approche du marché des joueurs autonomes.

On peut donc déduire que le Canadien devrait être très tranquille avec les agents libres.

Comme Arpon Basu le mentionnait dans son texte, si le CH fait quelconque mouvement, ça devrait être par transaction pour libérer de la place dans l’alignement du club.

Depuis quelques semaines déjà, les noms de Joel Edmundson, Mike Hoffman et Christian Dvorak sont souvent mentionnés dans les rumeurs d’échange. Cependant, il faut qu’une équipe démontre de l’intérêt, car pour prendre des salaires de la sorte, le prix ne doit pas être élevé.

Plusieurs équipes seront serrées avec la masse salariale, qui n’augmentera que d’un million de dollars pour la prochaine saison, ce qui complique tout échange. Dans la plupart des cas, il faut payer pour se débarrasser de salaires importants.

Marc Antoine Godin croit aussi que le CH sera tranquille en fin de semaine, mais il a soulevé l’idée de signer un défenseur d’expérience pour le Rocket de Laval.

Connor Carrick serait un bon ajout, lui qui a récolté 44 points en 63 matchs cette saison.

Un nom moins populaire comme Nikolas Brouillard pourrait aussi être une option envisageable.

On sait à quel point le CH aime avoir des québécois dans les rangs mineurs, et un défenseur offensif comme Brouillard serait une excellente addition. Ce dernier a récolté 39 points en 72 matchs avec le club-école des Ducks d’Anaheim.

Un défenseur gaucher qui préfère jouer du côté droit n’est pas très fréquent.

Plusieurs options s’offrent au Tricolore à ce niveau. On a tous bien hâte de voir comment Kent Hughes et Jeff Gorton organiseront la formation d’ici le début de la saison 2023-2024.

En rafale

– L’ancienne vedette des Raptors continuera sa carrière avec les Rockets de Houston.

– Sprong a tout de même récolté 46 points en 66 matchs cette saison.

– Ce sera un sujet à surveiller cette saison.

– À lire.