Dans sa publication Facebook, Marie-Mai a fait un clin d’œil à cette chanson en mentionnant : «Parlant de la chanson En silence ce matin, c’est malheureusement comme ça que je devrai passer mon vendredi soir… St-Hyacinthe, je suis tellement désolée. Le spectacle sera remis au 22 septembre et je vous promets que l’attente en vaudra la peine. »
Voici ce qu’elle mentionne:
« Le genre de vidéo qu’on n’a pas envie de faire, jamais! Ça fait quelques jours que je traîne un virus qui ne me laisse pas de voix. Malheureusement, je ne pourrai pas faire le spectacle de ce soir à St-Hyacinthe. C’est le pire scénario pour moi, j’haïs ça! Je n’aime pas ça annuler des shows. Mais on s’entend qu’il n’y a pas grand chose qui va sortir si je me pointe ce soir. J’espère qu’on va avoir la chance de se reprendre. Le spectacle était presque complet ce soir en plus. Je sais que vous attendiez ce moment là. Sachez que je l’attendais moi aussi. Et que ce n’est que partie remise. Je vais me reposer. Et on se voit très bientôt. Merci beaucoup. »
Nous souhaitons un prompt rétablissement à Marie-Mai et souhaitons la revoir en forme rapidement.
Nous n’oublierons jamais le 6 décembre 1989. Que nous soyons nés, ou pas. Nous n’oublierons jamais qu’un homme armé a assassiné 14 femmes et a blessé 13 personnes à l’École polytechnique de Montréal. Un geste catastrophique qui a marqué à jamais notre univers québécois. Chaque année, les célébrités d’ici rendent hommage aux victimes de façon délicate et sensible. Aujourd’hui, 32 ans plus tard, plusieurs personnalités ont partagé les noms des femmes en brève sur la plateforme Instagram et nous vous demandons de bien les mémoriser afin de ne jamais les oublier…
Parmi les personnalités qui ont publié un émouvant hommage aux victimes, il y a Jessica Barker, Guylaine Tremblay, Varda Étienne, Maika Desnoyers, Alexe, Guy A. Lepage et plusieurs autres ont publié pour le 32e anniversaire du drame sur les réseaux sociaux.
« Cet attentat antiféministe, qui a ébranlé le pays tout entier et qui a connu un fort retentissement hors de nos frontières, demeure encore incompréhensible aujourd’hui. La volonté de Polytechnique d’honorer la mémoire des victimes perdure. En commémorant ce douloureux événement, elle tient aussi à saluer le courage, la solidarité et le dévouement dont les membres de sa communauté ont fait preuve. Leurs accomplissements, au travers desquels les rêves de ces 14 jeunes femmes ont pu être réalisés, demeurent notre plus fervent hommage à la mémoire des disparues », pouvons-nous lire sur le site Internet de l’École.
Voici les noms des 14 femmes qui ont perdu la vie tragiquement le 6 décembre 1989.
Geneviève Bergeron, 21 ans, étudiante en génie mécanique ; Hélène Colgan, 23 ans, étudiante en génie mécanique ; Nathalie Croteau, 23 ans, étudiante en génie mécanique ; Barbara Daigneault, 22 ans, étudiante en génie mécanique ; Anne-Marie Edward, 21 ans, étudiante en génie chimique ; Maud Haviernick, 29 ans, étudiante en génie métallurgique ; Barbara Klucznik-Widajewicz, 31 ans, étudiante en sciences infirmières (Université de Montréal) ; Maryse Laganière, 25 ans, employée au Service des finances ; Maryse Leclair, 23 ans, étudiante en génie métallurgique ; Anne-Marie Lemay, 22 ans, étudiante en génie mécanique ; Sonia Pelletier, 28 ans, étudiante en génie mécanique ; Michèle Richard, 21 ans, étudiante en génie métallurgique ; Annie St-Arneault, 23 ans, étudiante en génie mécanique et Annie Turcotte, 20 ans, étudiante en génie métallurgique.
« Dès le lendemain de la tuerie, un collectif polytechnicien formé d’étudiants, de diplômés et de familles de victimes a entamé une lutte qui s’est étendue sur six années pour enfin obtenir, en décembre 1995, une série de mesures efficaces de contrôle des armes. Or en 2009, face à de nouvelles menaces politiques émergentes qui cherchaient à démanteler l’ensemble de ces gains, cette communauté s’est regroupée de nouveau sous le nom de « PolySeSouvient » en vue de protéger la loi. Sa mission est de pousser les gouvernements à maintenir ou à instaurer les mesures nécessaires pour minimiser les décès et blessures par balles. Le regroupement fait valoir que toutes les armes à feu sont dangereuses et que par conséquent leurs vente, possession et usage doivent être sévèrement encadrés, y compris l’interdiction de certaines armes et accessoires dont les risques surpassent tout bénéfice potentiel pour la société », explique le site Internet, à propos de Poly Se Souvient.