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Peter Laviolette entend mieux gérer Alexis Lafrenière que Gerard Gallant

Les Rangers de New York ont renvoyé leur entraîneur-chef Gerard Gallant, suite à une déception dans les récentes séries éliminatoires.

Après avoir connu deux très bonnes saisons (52-24-6 en 2021-2022 et 47-22-13 cette saison), il a vu son club se faire éliminer par les Devils du New Jersey en première ronde.

Cette année, New York avait bâti une puissance avec l’ajout de Vladimir Tarasenko et Patrick Kane, qui donnaient aux Rangers le top-6 à l’attaque le plus dangereux de la ligue. Malheureusement pour eux, ça n’a pas donné grand chose.

Peter Laviolette a été choisi pour remplacer Gallant et il prévoit tester le jeune Québécois Alexis Lafrenière avec du temps de jeu de qualité.

Laviolette a tenu une conférence de presse un peu plus tôt cette semaine et il y est allé d’une remarque très intéressante sur les jeunes Lafrenière et Kaapo Kaako.

Il a affirmé vouloir leur donner une vraie chance, ce que Gallant ne semble pas avoir fait durant ses deux années à la barre des Rangers.

« Ces jeunes joueurs ont besoin d’obtenir des opportunités de grandir. Ils doivent en avoir la chance. Nous allons tenir des conversations à ce sujet. » – Peter Laviolette

Après trois saisons respectables, sans plus, Lafrenière pourrait finalement devenir le joueur d’impact qu’il devait devenir, suite à sa sélection au tout premier rang du repêchage de 2020.

Malgré n’avoir jamais franchi le cap des 40 points en une saison, Laffy semble être sur la bonne voie avec une progression certaine, mais simplement plus lente que prévu.

Il a atteint un sommet personnel de 39 points cette saison, dont 16 buts, alors qu’il évoluait sur une troisième ligne principalement, à l’âge de 21 ans seulement.

Je ne crois pas qu’il y a de quoi s’alarmer dans son cas, mais l’arrivée de Laviolette semble être une nouvelle assez positive pour le jeune Québécois.

Est-ce que Lafrenière pourrait finalement avoir son année d’éclosion lors de la prochaine saison?

Pour cela, il devra tout de même mettre les bouchées doubles, puisque le mot d’ordre de son nouvel entraîneur est le travail.

« Mon message à tout le monde est: allons travailler. Je crois que mon message pour les joueurs, c’est que nous allons commencer à travailler dès le camp d’entraînement en vue d’être prêts pour les séries éliminatoires et d’y faire un long bout de chemin » Peter Laviolette

En rafale

– Si Michkov glisse jusqu’au 7e rang, il pourrait rejoindre l’organisation des Flyers.

– À lire.

– Quel bourde de la part d’Ezequiel Duran.

– Bonsoir, elle est partie!

– À suivre.

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Habsolument Fan

JOUEZ AU DG: Une offre d’échange majeure sur le plancher du repêchage

À noter qu’il s’agit ni d’une rumeur fondée ni d’une prédiction. La chronique JOUEZ AU DG n’est que pure spéculation pour le plaisir de lancer un débat.

Dans un peu plus d’une semaine aura lieu le très attendu tirage de la loterie du repêchage dans la LNH.

C’est à ce moment que l’on saura quelles équipes remporteront les 1er et 2e choix total du repêchage annuel qui se déroulera en juin prochain à Nashville.

En vertu de sa 28e place au classement général cette saison, le Canadien possède présentement le 5e choix total, avec 8.5% de chances de remporter le tirage. Le CH pourrait aussi descendre, advenant qu’une équipe derrière joue de chance et remporte l’un des deux choix tirés.

Voici donc une mise en situation potentielle.

Le Canadien n’a pas remporté le tirage de la loterie. Pire, une équipe derrière lui a remporté l’un des deux choix, ce qui fait en sorte que c’est avec le 6e choix total au repêchage que Kent Hughes et son équipe se présente au repêchage à Nashville.

Si le Top-5 des meilleurs espoirs de la cuvée 2023 semble maintenant assez clair, les choses deviennent plus floues à l’extérieur de ce Top-5 en question.

  • PROPOSITION: Vous êtes DG du Canadien et, sur le plancher du repêchage, vous recevez un appel. C’est Chris Drury, DG des Rangers de New York. Il veut obtenir votre choix de 1ere ronde (6e total) et vous offre l’attaquant Québecois Alexis Lafrenière en retour.

Repêché 1er total en 2020, Lafrenière n’est pas devenu le joueur dominant que tous s’attendaient de voir à son arrivée dans la LNH. Limité à un rôle sur le troisième trio des Rangers en raison de leur grande profondeur en attaque, il a tout de même compilé une fiche de 16 buts et 23 passes pour un total de 39 points en 81 matchs cette saison à 21 ans.

Techniquement, il s’agirait du type de transaction précis que Kent Hughes a récemment déclaré qu’il aimerait effectuer, soit d’échanger un choix au repêchage pour un jeune joueur qui n’a pas encore atteint son plein potentiel, question d’accélérer le processus et recevoir un joueur de la LNH au lieu de devoir attendre que l’espoir repêché se développe.

Un peu comme Kirby Dach alors qu’il était à Chicago et pour qui le CH a sacrifié un 13e choix total, Lafrenière a un grand potentiel qu’il pourrait atteindre s’il bénéficiait de meilleures opportunités de se faire valoir.

D’un autre côté, le repêchage de 2023 est considéré par plusieurs experts comme le meilleur de la dernière décennie.

Accepteriez-vous cette transaction si vous étiez DG du Canadien?

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Dans les coulisses

Sacrifier Kirby Dach pour mettre la main sur Alexis Lafrenière?

Depuis ses débuts dans le junior, les partisans montréalais rêvent de voir jouer Alexis Lafrenière avec les Canadiens de Montréal. Ce sont finalement les Rangers de New York qui ont eu la chance de le repêcher. Depuis le début de sa carrière professionnelle, il n’a toutefois jamais atteint l’immense potentiel qui était attendu de sa part.

Les rumeurs de transactions fusent donc de tous les côtés depuis environ deux ans. Les Rangers ont toutefois continué à croire en lui en le gardant avec eux, mais il ne récolte pas nécessairement le temps de jeu espéré. Après deux saisons et demi dans la LNH, les rumeurs de transaction se poursuivent de plus belle et s’intensifient à l’approche de la date limite des échanges. Son contrat viendra à échéance à la fin de la présente campagne et New York, qui se retrouve maintenant avec une équipe de haut de classement, ne voudrait peut-être pas augmenter le salaire d’un joueur qui ne joue pas souvent dans le top-6.

Quand des rumeurs d’échanges éclatent pour un Québécois, les Canadiens sont automatiquement impliqués, même lorsqu’il s’agit d’une situation presqu’impossible. Cette fois, avec le Canadien en reconstruction et les rumeurs impliquant un jeune qui a de la difficulté à percer, ça semble très réaliste.

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Tony Marinaro a invité l’ancien recruteur du Canadien, Grant McCagg, pour l’épisode de vendredi dernier de son balado The Sick Podcast. McCagg est réputé pour avoir des idées qui font jaser et il ne les garde pas pour lui. Il a affirmé qu’il prendrait Alexis Lafrenière à Montréal n’importe quand et qu’il serait prêt à payer cher.

«Je ferais une transaction demain pour Lafrenière, aujourd’hui même. Je donnerais Dach pour Lafrenière.» – Grant McCagg de passage au balado The Sick Podcast

Si on compare les deux joueurs, leur parcours professionnel est semblable. Kirby Dach a une saison supplémentaire d’expérience, mais a raté presqu’une saison entière en raison d’une blessure en 2020-21. Si on oublie cette saison, leurs statistiques sont semblables et même presqu’égales.

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En oubliant la saison 2020-21 de Dach, il a récolté un total de 23 buts et 50 passes pour 73 points en 174 rencontres dans la LNH. Du côté de Lafrenière, il totalise 36 buts et 34 passes pour 70 points en 175 rencontres. C’est très similaire.

Les deux joueurs ont rejoint des formations qui ne leur ont pas donné de grandes chances de se faire valoir. Les Blackhawks essayaient encore d’atteindre les séries pendant les première années de Dach et les Rangers ont rapidement monté au classement pendant les premières saisons de Lafrenière. Heureusement pour l’ancien des Blackhawks, la transaction l’envoyant à Montréal lors du dernier repêchage d’entrée de la LNH semble lui avoir donné des ailes.

Cette saison, Dach a six points de plus que le Québécois en autant de matchs, mais il a aussi obtenu plus de temps de jeu. Mettre Lafrenière dans l’environnement montréalais pourrait lui donner plus d’opportunités et ainsi, une chance d’éclore et d’atteindre le potentiel d’un vrai premier choix au total.

Le problème, ici, semble être que les partisans du CH ont adopté Dach comme un favori. Il semble être devenu la pièce finale du casse-tête du premier trio, le joueur capable d’accompagner Nick Suzuki et Cole Caufield. Par contre, un Québécois rempli de talent à Montréal peut, lui aussi, rapidement devenir un favori de la foule.

C’est un dossier qui reste à suivre. Personnellement, je ne crois pas qu’une telle transaction aura lieu cette année, mais les partisans du Tricolore et les amateurs d’Alexis Lafrenière ont tous les droits de rêver à une telle histoire.

En rafale

– Le tableau des séries est prêt dans l’Américaine.

– Oettinger écrit l’histoire à Dallas.

– Personne n’a complété autant de passes en une saison que lui.

– Les Bears obtiennent le premier choix au repêchage pour la première fois depuis 1947.

– Un record de foule dans la mire des Spurs. Ça va faire du bruit.

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Alexis Lafrenière pourrait bel et bien jouer à Los Angeles

Alexis Lafrenière a attendu longtemps avant de savoir où il allait finalement aboutir. Au moment d’écrire ces lignes, il semblerait que ce soit à New York… mais rien n’est moins certain.

Même s’il était logique pour les Rangers de le choisir (autant pour les opportunités sur la glace et celles hors de celle-ci), il semblerait qu’il y ait des doutes qui circulent quant à l’intérêt des Rangers de le choisir. Le dossier avait d’ailleurs été traité récemment.

Cependant, parce que Lafrenière est le choix logique afin de sortir au tout premier rang, il est illogique de croire que les Rangers repêcheront quelqu’un d’autre avec le premier choix. S’ils décident qu’ils désirent aller dans une autre direction que Lafrenière, ils vont tenter d’échanger le premier choix. Après tout, vers la fin d’un processus de reconstruction, tu ne peux pas te permettre de faire « perdre de la valeur » au premier choix total que tu as dans ta manche.

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Alexis Lafrenière a parlé avec le Canadien

Depuis vendredi, la LNH est au coeur de l’attention dans le monde du sport en raison du résultat de sa (première) loterie. Tout le monde spécule sur l’équipe qui pourrait mettre la main sur ce fameux premier choix.

Au final, même si la LNH n’a pas réussi à tenir son repêchage au début du mois de juin comme elle le voulait, elle a eu le résultat escompté : on parle du hockey en masse.

Tout ça pour dire qu’Alexis Lafrenière sait qu’il ne jouera pas pour l’un des sept pires clubs de la ligue (tant mieux pour lui, comme l’a dit le collègue Christian Matte) et il sait qu’il ne jouera pas pour les quatre meilleurs clubs de chaque association. Mais pour le reste? C’est assez ouvert.

Les 16 autres clubs (ou les équipes qui détiennent les choix en question) peuvent espérer gagner la loterie advenant une défaite en ronde de qualification. Même s’il ne faut pas la souhaiter pour autant en raison du fait que le CH n’a que 12.5 % des chances de gagner la loterie suite à une défaite contre les Penguins, ça nous reste en tête.

Ces clubs-là, même s’ils savent ce qu’ils feront avec le premier choix, ont des devoirs à faire. Voilà pourquoi, selon ce qu’a appris Louis Jean, il y a eu une rencontre entre le clan Lafrenière et le Canadien.

Pandémie oblige, on parle bien évidemment d’une vidéoconférence. Trevor Timmins et son équipe de recruteurs ont donc posé des questions au jeune attaquant de Rimouski.

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Alexis Lafrenière n’est pas triste de son sort

Il s’en est dit des choses depuis le dévoilement des résultats de la phase 1 de la loterie pour le repêchage de la LNH. Beaucoup de critiques ont été faites envers le système imaginé cette année, en raison de la pandémie.

L’un des commentaires qui est revenu le plus souvent, c’est qu’Alexis Lafrenière, qui a le consensus pour être le premier choix de l’encan amateur, doit être déçu de devoir attendre encore six semaines pour connaître sa future destination dans la LNH.

Moi, je suis de ceux qui, au contraire, croient que l’attaquant est heureux de la tournure des événements.

Et Larry Brooks est également de cet avis.

Il ne le dira pas publiquement, mais Lafrenière doit être très heureux de patienter pour se joindre à une meilleure équipe.
(Crédit: TVA Sports/capture d’écran)

Comme le réputé chroniqueur le souligne avec justesse, Lafrenière commencera sa carrière dans la LNH au sein d’une équipe qui est, dans le pire des cas, décente, au lieu de se joindre à une qui est médiocre.

Ça va lui permettre de faire parler son talent plus rapidement et augmenter ses chances de mettre la main sur la Coupe Stanley plus rapidement.

Brooks ressort une statistique pour prouver son point de vue : depuis l’instauration du plafond salarial, plusieurs premiers choix au total au repêchage ont dû patienter plusieurs saisons avant de goûter à la joie de participer aux séries éliminatoires.

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Alexis Lafrenière choisirait le Canadien

Alexis Lafrenière enfilera-t-il un uniforme des Sénateurs, des Red Wings ou des Kings de Los Angeles en juin prochain lorsqu’il piétinera la tribune au Centre Bell? Ces équipes ont les meilleures chances de le sélectionner, mais le principal intéressé rêverait de devenir un membre du Canadien de Montréal. L’organisation montréalaise serait le prochain choix du Québécois, s’il avait le choix, évidemment. 

Il est passé dans les bureaux de RDS cette semaine afin que certains panélistes puissent le cuisiner un brin à l’aube du repêchage. Évidemment, Stéphane Leroux était sur le plateau et une question lui brûlait certes le bout du palais. Pour s’amuser un peu, Leroux a indiqué au kid que la LNH changeait de formule pour le repêchage et que ce sont les joueurs qui choisissaient où ils souhaitaient atterrir et non les équipes. Laffy s’est porté au jeu (fictif) lancé par Leroux afin de divertir un peu les amateurs :

«Je dirais Montréal!» – Alexis Lafrenière

Quoi d’autre ? Pourtant, Leroux a tenté de l’amener sur d’autres terrains comme Chicago ou Anaheim, mais la future vedette ne s’est pas enfargée dans le tapis rouge. Il est resté avec le Canadien de Montréal. Il a toutefois avoué qu’une place où le soleil rayonne de tous ses rayons serait évidemment une place de choix, mais il est demeuré avec le Canadien. La pression, les gros hivers, pas de trouble, il connaît cet aspect de sa province.

Avec un repêchage à Montréal, tout le monde et tous les amateurs rêvent d’entendre le nom d’Alexis Lafrenière de la voix de Marc Bergevin ou Trevor Timmins. 

Mais celui qui obtiendra du boulier ce choix ne le troquera certainement pas…

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Alexis Lafrenière : Un devoir moral pour le CH ?

« Le but des Canadiens, compté par le numéro 91, son premier dans la Ligue nationale de hockey, Canadiens’ goal, his first in the NHL, scored by number 91, Alexis Lafrenière! »

Peu importe le bon début de saison du Tricolore et les attentes qui montent par rapport au dénouement de celle-ci, avouez que d’entendre ces paroles prononcées avec l’intonation de Michel Lacroix dès octobre 2020 a de quoi faire rêver n’importe quel partisan de la Flanelle!

Et n’importe quel dirigeant de la Flanelle.

Et n’importe quels investisseur et commanditaire associé à cette même Flanelle, qui soudainement retrouverait un peu de Sa Sainteté.

Molson, Timmins et Bergevin nous ont eux-mêmes tous témoigné ces derniers mois de leur enthousiasme par rapport à la tenue du prochain repêchage au Centre Bell le 26 juin 2020, alors que le club a déjà 12 sélections en banque.

Or, qu’est-ce qui serait plus « enthousiasmant » que de mettre la main sur le meilleur espoir québécois depuis Vincent Lecavalier en plein Centre Bell devant tous ses partisans?

Bergevin ne manque pas une occasion de rappeler qu’il aime prendre des décisions audacieuses. Son palmarès commence d’ailleurs à être assez bien garni à cet effet.  Mais l’acquisition d’Alexis Lafrenière, par voie de transaction, deviendrait assurément son plus gros coup. Un geste qui marquerait profondément l’histoire de la franchise, rien de moins.

Un feu à faire renaître
Malgré que le Canadien n’ait pas fait les séries lors de trois des quatre dernières années, la relation que les partisans entretiennent avec le club depuis l’an dernier en est une plutôt sereine, teintée d’un « optimisme modéré ».

Une relation qui n’est pas étrangère à la gestion des attentes exercée par la direction du club. Une relation davantage marquée par la raison, plutôt que par la passion.

Remarquez qu’on peut surfer un bon bout comme ça. La vague est stable et la mer est belle.

Comme Geoff Molson, le propriétaire et partisan #1 de l’équipe, le dit lui-même, on a de bonnes raisons de croire que le Canadien sera très compétitif lors des 7-8 prochaines années.

L’équipe est jeune et, comme on l’a remarqué l’été dernier, la banque d’espoir est objectivement une des plus profonde et talentueuse de toute la LNH. De plus, les quelques vétérans dans la trentaine tirent encore très bien leur épingle du jeu.

Même le club-école va mieux…

Bref, ça va et ça continuera d’aller pour un bon bout.

Mais le Tricolore est-il en symbiose avec sa base de partisans? Fait-il rêver les jeunes? Attire-t-il de nouveaux fans? Soulèvent-ils les passions?

Mouarf…euuhhh…ishhh… disons que ça, c’est beaucoup moins sûr depuis un certain temps…

En général, les jeunes, les futurs acheteurs potentiels de billets, pour les côtoyer de près, ne « trippent pas trop hockey ». Le Canadien n’est pas aussi cool que les youtubeurs branchés et autres instagrameuses de « génie ».

Même l’environnement est rendu plus hotDésolé pour le vilain calembour.

Or, en établissant un lien direct et profond avec les partisans – et même les moins partisans – l’arrivée d’Alexis Lafrenière embraserait la ville et la province entière instantanément. Tout le monde en parlerait.

Mais le plus important pour le Canadien est que Lafrenière – malgré un petit écart de conduite cette semaine à l’endroit d’un arbitre – semble posséder le tempérament et l’attitude pour briller dans un exigeant marché comme celui de Montréal. Les deux pieds sur terre, à la fois calme et passionné par son sport, Lafrenière veut s’améliorer chaque jour en s’amusant. Il voit le hockey comme un jeu. C’est aussi simple que ça.

Lafrenière est un ailier comme on en voit très rarement. Au niveau hockey, le jeune homme de St-Eustache – 6’1 et plus de 200 lbs de talent brut et de caractère – est une espèce de mélange de Peter Forsberg et d’Alexander Radulov. Pour sa part, il disait se comparer et s’inspirer du jeu d’Evgeny Kuznetsov à l’Antichambre au terme de la dernière saison.

Bref, peut-être pas un pur talent générationnel à la Crosby ou McDavid, mais vraiment pas si loin à bien des égards. Il a 51 points en 23 matchs jusqu’ici cette saison, ce qui le compare avantageusement au profil junior de Vincent Lecavalier et le place autour de la barre des 135 points sur une saison de 61 matchs (marquée par un Championnat mondial junior).

Une tentation irrésistible… pleine de bon sens!

Déjà, pour des raisons évidentes, autant du côté hockey que du côté marketing, on s’imagine mal le Canadien ne pas au moins tenter une offre de qualité A1 pour mettre la main sur Alexis Lafrenière.

Pour le dire crûment, vu d’ici, en plein Centre Bell le 26 juin prochain, le Canadien aurait tout simplement l’air fou s’il ne faisait pas une offre sérieuse pour les services du jeune prodige québécois.

Mais le plus intéressant est qu’on n’est pas dans un fantasme sans aucune substance.

Avec un club déjà très jeune, et grâce à ses repêchages fructueux depuis 2016 qui lui permettent aujourd’hui de compter sur une banque d’espoirs de qualité, aussi profonde que diversifiée, le Canadien est dans une position où il peut se permettre de sacrifier plusieurs choix au repêchage et quelques-uns de ses fameux espoirs.

À moins qu’il ne vide sa banque de choix et d’espoirs pour de l’aide immédiate d’ici la date limite des transactions en février – pas dans les habitudes de la maison! –  le Canadien a clairement ce qu’il faut pour, à tout le moins, faire très, très sérieusement réfléchir les vainqueurs de la prochaine loterie.

Pour débuter, il aurait trois choix à offrir dans les 62 premiers sur le plancher du Centre Bell l’été prochain. Ça ouvre des options! Il pourrait aussi ajouter son premier choix de 2021 dans l’équation au besoin, si ça peut faciliter les négociations.

L’histoire eut été différente il y a quelques années alors que McCarron et Scherbak trônaient tout en haut de la liste avec Juulsen, Hudon et Reway pas trop loin derrière…

Qui seriez-vous prêt à laisser partir?
C’est bien beau rêver à Lafrenière, mais il faut donner pour recevoir et dans un cas comme celui-là il faudra donner beaucoup. Les autres clubs vont même attendre Bergevin en se frottant les mains…

Certains choix seraient déchirants et il faudra aussi réaliser que le joueur clé d’une telle transaction ne saurait être le choix de première ronde qui ne s’annonce pas pour être dans les 15 premiers.

C’est ici qu’il faut garder en tête le mandat de Marc Bergevin qui est tout simplement d’améliorer le club quand il peut le faire.

Qu’est-ce que Bergevin serait prêt à céder pour mettre la main sur Alexis Lafrenière, un joueur quasi générationnel, sans faire régresser son équipe, à court, moyen et long terme?

Un estimé à peu près lucide respectant le mandat de Bergevin et les intérêts des autres DG nous situerait probablement autour de ceci :
– Un jeune joueur talentueux de la LNH
– Un espoir d’excellente qualité sur le point d’entrer dans la LNH
– Un choix de première ronde
– Un choix de deuxième ronde

Pour le dire simplement, pour accueillir Lafrenière, en plus de deux hauts choix de repêchage, seriez-vous prêt à laisser partir l’équivalent de deux jeunes joueurs parmi les suivants : Kotkaniemi, Suzuki, Domi, Romanov, Primeau, Poehling et Caufield?

À moins avis, en fonction de son mandat, il y a des combinaisons que Bergevin refuserait alors que d’autres pourraient lui sembler acceptables. Même chose pour son homologue.

Par contre, une offre dans laquelle au moins deux de ces joueurs ne seraient pas inclus ne saurait probablement pas faire réfléchir l’autre DG bien longtemps…

(Crédit: Twitter (capture d’écran) : Seriez-vous prêt à lui dire au revoir?

Et si ça ne marche pas?
Bref, tout dépendant des besoins, des intérêts et de la structure organisationnelle de l’équipe qui aurait la chance de repêcher Lafrenière, le Canadien semblerait théoriquement en mesure de les satisfaire.

Choix au repêchage? Check.

Jeune(s) joueur(s) avec beaucoup de potentiel déjà dans la LNH? Check.

Espoirs prometteurs de premier plan à l’attaque, en défense, dans les buts?

Check. Check. Check.

Le CH a des surplus partout. Il est en position de force et serait en mesure de transiger plusieurs atouts sans nécessairement faire de trou dans son organisation.

Bien sûr, l’histoire récente et moins récente nous indique que les premiers (ou deuxièmes) choix au repêchage sont plutôt difficiles à obtenir par voie de transaction le jour même.

Les clubs ont, pour employer un euphémisme, plutôt tendance à conserver leur choix!

Mais, dans un contexte bien différent, l’échange de Lindros par les Nordiques de Québec nous montre que ce n’est pas impossible.

Lindros a coûté toute une beurrée au Flyers en rétrospective. Mais Lindros était un talent générationnel, donc, théoriquement, supérieur à Lafrenière. Les Flyers, qui ont été une puissance pendant plusieurs années grâce à lui, ont passé très près de remporter la Coupe en 1997. Dommage pour les commotions et une triste fin de carrière…

Bref, tout le monde a son prix et ce qui est à la fois exceptionnel et intriguant, c’est que le Canadien serait en mesure de légèrement « surpayer » pour Lafrenière sans nuire à son présent ni à son futur, bien au contraire.

Un talent offensif de ce calibre et un joueur aussi solide, aussi complet, est peut-être bien ce qui manque le plus à l’organisation afin d’aspirer aux grands honneurs.

Mais, dans la très plausible éventualité qu’une offre alléchante du CH soit refusée le 26 juin, Bergevin et Molson auront toujours le beau jeu de dire – comme ils le font très souvent d’ailleurs – qu’ils étaient dans le coup, qu’ils ont fait une proposition TRÈS sérieuse à M. Chose et que ce dernier a refusé après une pénible réflexion.

Ainsi, le Canadien garderait la face.

À partir de là, soit il continue à surfer en gardant le cap avec ses espoirs et ses 12 choix au repêchage – ce qui n’est peut-être pas plus mal – soit il nous sort un plan B pour faire un autre coup d’éclat devant ses partisans.

C’est une situation win-win, à la condition que le CH fasse au moins une offre digne de mention… Et, pour ceux que ça inquiète, Lafrenière ne sera pas un autre Louis Leblanc…

Un genre de devoir moral
Emmanuel Kant, grand philosophe allemand du 18e siècle, estimait qu’il s’agissait d’un devoir moral que de venir en aide à notre prochain quand on était en mesure de le faire. De façon tout aussi impérative, il établit qu’il fallait traiter les autres et soi-même toujours avec le plus grand respect.

Par analogie, considérant tout ce que représente le Canadien pour la nation québécoise au plan social, politique et économique, tenter le coup pour Lafrenière quand il est parfaitement en position de le faire représenterait ainsi un genre de devoir moral du Tricolore envers ses partisans et envers lui-même.

Si, comme l’a souvent rappelé Geoff Molson, le Canadien appartient, au fond, à ses partisans, une tentative sérieuse pour acquérir Lafrenière serait la plus belle marque de respect que l’organisation pourrait leur offrir.

Elle honorerait en même temps sa propre histoire.

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Il n’y a pas juste Alexis Lafrenière !

C’est écrit dans le ciel, Alexis Lafrenière devrait piétiner la scène montréalaise, lors du prochain encan amateur, le tout premier. À moins qu’un joueur singulier comme Quinton Byfield progresse suffisamment pour devenir le candidat de premier choix. Cela dit, hormis Lafrenière, d’autres joueurs québécois sont et seront à surveiller lors de la prochaine campagne à travers le circuit Courteau. Pour ma part, j’observerai attentivement Hendrix Lapierre et Théo Rochette puisqu’eux aussi sont des Québécois électrisants qui entendront leur nom en juin prochain.

Les deux jeunes joueurs évoluent au sein des Saguenéens de Chicoutimi, donc cette formation se doit d’être scruté à la loupe. Dans le cas de Lapierre, il a été sans aucun doute l’une des armes principales lors du Tournoi Hlinka-Gretzky, il y a quelques semaines. Pendant ces quelques-jours au sein des attaquants de moins de 18 ans, il a récolté un total de 11 points, dont 8 mentions d’aide, en seulement 5 joutes.

Son sens du jeu, son flair aussi développé qu’un chien « policier », son tir vif et précis font de lui un premier de classe qui pourrait certes se hisser parmi les 10 premiers espoirs sélectionnés l’été prochain. Son coéquipier, Théo Rochette, n’a pas un physique imposant, mais son talent de passeur nettement au dessus de la moyenne éblouisse la galerie à tous les joutes de son club. Les décisions que Rochette prend son prise avant même qu’il se présente sur la surface glacée. C’est une expression pour indiquer qu’il ne perd aucun moment et repère ses coéquipiers comme un chat qui repère sa proie.

Comme Vincent Duquette le rapporte : « La Ligue nationale de hockey a fort possiblement réalisé un coup de génie en désignant Montréal comme hôte du prochain repêchage de la Ligue nationale de hockey. »

Lafrenière, Lapierre et Rochette figure parmi les membres de la LHJMQ qui seront réclamés (rapidement) en juin prochain, ce qui pourrait permettre au circuit Courteau de reluire davantage avec une cuvée aussi étoffée que la prochaine qui s’en vient.

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Alexis Lafrenière pourrait quitter Rimouski

Croyez-le ou non, mais la rumeur du jour ne concerne même pas une possibilité d’échange dans la LNH.

Un journaliste suisse a lancé savoir aujourd’hui dans Le Matin que la jeune sensation québécoise Alexis Lafrenière était actuellement proposée aux clubs de la première division suisse.

Lafrenière, 17 ans, dispute actuellement sa deuxième campagne dans la LHJMQ. Il a déjà 87 points (dont 32 buts) en 47 rencontres.

Depuis son retour des championnats mondiaux junior, Lafrenière fait la pluie et le beau temps dans le circuit Courteau. Il a récolté 23 points (11 buts et 12 mentions d’aide) à ses 10 dernières rencontres.

Il a aussi récolté 18 points à ses six derniers matchs!

Et l’Océanic a remporté toutes ces rencontres…

Je me demande si Tim Hunter n’a pas eu un rôle à jouer derrière cette séquence de Lafrenière…

Revenons au futur du jeune attaquant québécois, et non à son passé…

Le deuxième meilleur pointeur de la LHJMQ – le premier pointeur a trois ans de plus que Lafrenière et il a disputé huit matchs de plus – pourrait bien imiter Auston Matthews. Ce dernier a disputé la saison précédant son admissibilité au repêchage de la LNH à Zurich. Il avait récolté 46 points en 36 matchs… À 17 ans!

Au moins  un dirigeant d’une équipe élite suisse a confirmé au Matin qu’il avait été contacté par un représentant d’Alexis Lafrenière.

Le clan Lafrenière évaluerait aussi l’option Suède.

Lafrenière est trop jeune pour jouer dans la LNH, mais il est trop bon pour évoluer dans le circuit junior canadien. Il n’a plus rien à apprendre dans la Q. Ses options sont donc minces.

Évoluer en Europe lui permettrait de poursuivre son développement… Et d’être payé pour le faire.

Par contre, Steve Turcotte nous rappelle que l’Océanic devrait donner son accord puisque Lafrenière est encore sous contrat avec Rimouski. C’est loin d’être fait, ça… Pourquoi accepterait-on de laisser partir son meilleur joueur (et vendeur)?

Les prochains mois seront intéressants pour Alexis Lafrenière.

En rafale

– Dale Weise (#21) et Karl Alzner ont participé à l’entraînement du Rocket ce matin. Kenny Agostino doit attendre à midi avant de bouger, lui.

– Les invitations (et les réponses) commencent déjà à rentrer pour certains.

– Luongo devant Roy.

– Nouvelle carrière pour Peter Forsberg. #Agent

– Autre preuve que la LNH est plus offensive que par les saisons précédentes.