Étiquette : aliment
Le magazine Consumer Reports a publié un article sur la haute teneur en sodium de plusieurs aliments, y compris ceux qui n’ont pas un goût salé.
À titre d’exemple, on cite une tasse de céréales Raisin Bran de Kellogg qui contient 350 mg de sodium ou un seul bagel Pepperidge Farm aux grains entiers qui renferme 440 mg de sodium.
« Notre analyse démontre que les produits faibles en gras contiennent davantage de sodium parce que le sel est ajouté pour compenser le retrait de calories et ajouter un peu plus de saveur », a mentionné la rédactrice en chef section Santé du magazine, Jamie Hirsh.
Selon les recommandations des nutritionnistes, un adulte devrait consommer quotidiennement 2 300 mg de sodium, soit l’équivalent d’une cuillère à café de sel. Pour ceux qui souffrent d’hypertension artérielle, la quantité recommandée est de 1 500 mg.
Les travaux de Frédéric Calon, chercheur à l’Université Laval, ont prouvé que les aliments riches en gras animal augmentaient l’incidence de la maladie de l’Alzheimer.
Pendant neuf mois, l’équipe du professeur Calon a soumis deux groupes de souris transgéniques à plusieurs régimes alimentaires afin d’analyser les effets sur leur cerveau.
Celles dont l’alimentation était pauvre en oméga-3 et riche en gras présentaient un taux plus élevé de protéines bêta-amyloïdes et de protéines tau, qui sont à l’origine des plaques séniles dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie neurodégénérative.
De plus, une alimentation riche en gras signifie aussi une baisse de la protéine drébrine dans le cerveau, un autre phénomène associé à la maladie d’Alzheimer.
Tous les détails de cette recherche sont en ligne sur le site de Neurobiology of Aging.
Manger rapidement fait engraisser
Une recherche, publiée en ligne sur le site du British Medical Journal, nous apprend qu’ingérer rapidement des aliments peut tripler le risque de surplus de poids.
3 287 personnes, âgées de 30 à 69 ans, ont participé à cette étude, d’une durée de 3 ans, où les chercheurs évaluaient les habitudes alimentaires.
50,9 % des hommes et 58,4 % des femmes ont confié qu’ils cessaient de manger uniquement lorsque le sentiment de satiété était atteint.
Dans 45,6 % et 36 % des cas, les hommes et les femmes ont respectivement confié que le temps des repas passait à la vitesse de l’éclair.
Ce sont d’ailleurs ces sujets qui avaient un indice de masse corporelle supérieur à la moyenne, comparativement aux participants qui mangeaient lentement de plus petites portions.
Hausse des allergies alimentaires
Selon le gouvernement américain, ce sont maintenant 3 millions d’enfants qui souffrent d’allergies alimentaires, soit un taux de 1 bambin sur 26.
En 1997, cette statistique était d’un enfant sur 29.
Pour les experts des Centers for Disease Control and Prevention, cette hausse de 18 % par rapport à 1997 pourrait, entre autres, être attribuée aux parents qui n’hésitent pas à consulter un médecin dès qu’ils soupçonnent leur enfant d’être allergique.
Quelque 9 500 enfants de moins de 18 ans ont participé à ce sondage visant à recenser la présence d’allergies alimentaires. On ignore toutefois quels sont les aliments qui provoquent le plus de réactions d’intolérance.
Selon une recherche menée par des chercheurs de l’Université de Regina, en Saskatchewan, le gouvernement canadien se classe en très bonne position en matière de sécurité alimentaire. Le pays devance même son voisin du Sud, les États-Unis.
17 pays ont été sous la lorgnette des chercheurs. C’est l’Angleterre qui arrive en tête de lice, suivi du Japon, du Danemark, de l’Australie et ensuite du Canada.
Le professeur Sylvain Charlebois, un des auteurs de l’étude, précise que c’est en raison des lacunes en matière d’étiquetage des produits que le Canada arrive en cinquième position, mais qu’il se distingue quand vient le temps de rappeler des aliments.
Les autres points à améliorer pour le gouvernement fédéral sont la traçabilité des aliments et l’utilisation des pesticides par les agriculteurs du pays.
Les parents qui souhaitent imposer leur régime alimentaire strict à leur marmaille devraient y penser deux fois selon des chercheurs de la Food Standard Agency.
En effet, selon la Dre Sarah Almond, les enfants qui suivent les diètes de leurs parents souffrent de carences alimentaires, ce qui pourrait nuire à leur développement.
La surconsommation de fruits et légumes n’est pas recommandée, particulièrement pour les petits de moins de cinq ans, car ces aliments, pourtant excellents pour les adultes, nuisent à l’absorption de minéraux essentiels.
Côté portion, la recherche démontre que les bambins ont besoin de repas nourrissants et qu’il ne faut pas diminuer le nombre de calories quotidiennes.
Des scientifiques de l’Institut Howard Florey en Australie ont réussi à stimuler la perte de poids chez des souris, sans réduire pour autant le nombre de calories ingérées quotidiennement.
Pour ce faire, l’équipe du Dr Michael Mathai a retiré l’enzyme ACE de l’organisme des rongeurs, ce qui a eu pour conséquence d’augmenter l’activité de leur métabolisme et de brûler davantage de calories.
Cette découverte pourrait mener à la création de médicaments qui permettraient de brûler les cellules graisseuses.
Chez les souris, en plus d’accélérer le rythme du métabolisme, cette intervention diminue le risque de souffrir de diabète en raison de la transformation plus courte du sucre.
Il reste maintenant à savoir si ce phénomène observé chez les rongeurs pourrait être reproduit chez les humains.
Le goût est génétique
Une étude réalisée par le Collège de Londres démontre que les gênes sont responsables de la peur qu’éprouvent les enfants à goûter de nouveaux aliments.
Le Dr Jane Wardle, directrice de l’unité de comportement sanitaire et coauteure de l’étude, a étudié le comportement de 5 390 paires de jumeaux identiques et dizygotes.
Son étude conclue que les jumeaux ayant le même bagage génétique avaient la même réaction, contrairement aux faux jumeaux, lorsqu’ils expérimentaient de nouvelles saveurs. L’environnement et les aliments proposés par les parents ne jouent donc pas un rôle aussi important que l’hérédité.
Toutefois, le Dr Jane Wadle se veut rassurante pour les parents en précisant que la néophobie, ou la phobie des nouveaux aliments, est une étape normale du développement chez les enfants âgés entre deux et trois ans. Cette aversion pour la nourriture peut même être observée chez des gamins de cinq ans.
La directrice adjointe du Centre Rudd sur la politique alimentaire et l’obésité de Yale, le Dr Marlene Swartz, va dans le même sens et affirme : « Le patrimoine génétique de votre enfant va largement influencer ses dispositions à manger de nouveaux aliments. C’est comme apprendre à faire de la bicyclette. Certains enfants ont plus de mal à apprendre et ont besoin de plus de temps, mais ça vaut toujours la peine de le leur enseigner. »