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Protocole d’urgence à l’école pour les enfants avec allergies sévères

Medical News Today traite de l’instauration nécessaire d’un protocole d’urgence uniformisé dans les écoles. Bien que les infirmières aient les dossiers des enfants à risque de réaction allergique grave (choc anaphylactique), d’autres ne savent même pas qu’ils ont des allergies.

À l’heure actuelle, les EpiPen (injection d’épinéphrine) ne sont pas courantes dans le système scolaire. Or, il s’agit de la meilleure intervention et la plus rapide lors d’une réaction sévère. Cela peut faire la différence entre sauver une vie ou en perdre une.

Au Wisconsin, aux États-Unis, Kathleen Murphy, professeure agrégée, a pris l’initiative de mettre en place ce type de programme d’urgence dans les écoles publiques de Milwaukee, avec un inventaire d’EpiPen pour les infirmières.

Le changement a été bien accueilli et est un succès. Pour que cette nouvelle méthodologie d’intervention d’urgence soit efficace, un protocole strict a été mis en place, ainsi qu’une formation pour tous les intervenants de l’école.

Tout intervenant scolaire témoin d’un choc anaphylactique peut donner une dose d’épinéphrine si le dossier du jeune est connu, alors que seules les infirmières peuvent intervenir auprès de tout nouveau cas.

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Les troubles alimentaires augmentent les risques de maladies auto-immunes

Chez les Américains, ce type de maladie touche surtout les femmes (ratio de 75 %). Les maladies auto-immunes ont en commun les symptômes de fatigue, de fièvre et de malaise général.

Une recherche menée par les scientifiques de l’Université d’Helsinki révèle que les patients atteints de troubles de l’alimentation sont des victimes potentiellement plus à risque. Ces troubles sont même reconnus pour laisser place à la schizophrénie et divers troubles de l’humeur.

Ils ont basé leur évaluation sur 2342 patients traités pour des troubles de l’alimentation entre 1995 et 2010. Ils ont ensuite comparé les données avec des gens en santé, rapporte Science World Report.

Le Dr Anu Raevuori mentionne : « Nous avons réalisé que parmi les patients du premier groupe, 8,9 % d’entre eux étaient atteints d’une ou plusieurs maladies auto-immunes ». Parmi ceux en santé, il n’y en avait que 5,4 %.

En effet, les troubles alimentaires affaiblissent d’ores et déjà le système immunitaire. Cependant, d’autres études sont nécessaires explorer les mécanismes immunologiques. 

L’étude a été publiée dans la revue scientifique PLOS One.