Dans une étude publiée dans la revue Environmental Health, des chercheurs ont mesuré le niveau d’exposition à des toxines trouvées dans des aliments courants chez les adultes et les enfants, puis ont déterminé la fréquence à laquelle ces aliments étaient consommés.
Les enfants étaient particulièrement vulnérables aux toxines étudiées, c’est-à-dire l’arsenic, les dioxines, le DDE et la dieldrine.
Ainsi, 100 % des 364 enfants âgés de 2 à 7 ans ayant participé à l’étude excédaient les niveaux jugés sécuritaires pour prévenir le cancer, et ce, pour l’ensemble de ces toxines. Plus de 95 % des enfants dépassaient également le niveau de risque acceptable pour l’acrylamide, une toxine contenue dans les frites et les croustilles.
Les chercheurs ont également noté des fruits et légumes qui contenaient un très haut niveau de pesticides : les tomates, les pêches, les pommes, les poivrons, les raisins, la laitue, le brocoli, les fraises, les épinards, les poires, les haricots verts ainsi que le céleri. Les produits laitiers en contenaient aussi beaucoup.
« Nous voulions nous attarder aux enfants parce qu’une exposition en bas âge peut avoir des effets à long terme sur de nombreuses maladies. Les autorités calculent maintenant les risques en se basant uniquement sur l’exposition à des contaminants individuels. Mais nous voulions comprendre l’effet cumulatif de l’exposition à ces contaminants. Ces résultats montrent que nous devons empêcher l’exposition des jeunes enfants à des toxines multiples si l’on veut diminuer leur risque de cancer », a expliqué l’auteur de l’étude, Rainbow Vogt, tel que rapporté par Medical News Today.