De nouvelles recommandations ont été publiées dans une brochure publiée par The Royal College of Obstetricians and Gynaecologists (RCOG).
Ce document a été réalisé pour prévenir le nombre croissant de femmes enceintes qui sont en surpoids ou obèses, même au début de leur grossesse.
Les besoins nutritionnels des femmes enceintes sont très élevés. Les futures mamans pensent, à tort, qu’elles peuvent faire des excès alimentaires afin de soutenir le foetus.
Les experts ont expliqué que les femmes enceintes n’ont pas besoin de calories supplémentaires avant le troisième trimestre. Un supplément de 200 calories par jour, l’équivalent de deux morceaux de pain grillé, est suffisant.
Ces kilos superflus mettent en danger leur santé et celle de leur futur bébé. L’obésité augmente notamment le risque de fausse couche, de caillots de sang, de diabète gestationnel et d’hypertension artérielle. Les femmes obèses sont d’ailleurs plus susceptibles d’avoir besoin d’une césarienne d’urgence.
La brochure recommande notamment aux femmes en surpoids d’adopter un régime alimentaire sain et de faire de l’activité physique.
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On lit dans Acta Paediatrica que l’intégration du poisson dans l’alimentation des bébés de moins de neuf mois aurait un impact sur leur santé pulmonaire. Si un bébé mange du poisson avant d’avoir atteint neuf mois, il serait moins enclin à avoir une respiration sifflante durant la petite enfance.
Toutefois, selon la même étude, un bébé y serait plus vulnérable s’il a pris des antibiotiques à large spectre durant sa première semaine de vie. La prise de paracétamol durant la grossesse augmenterait aussi les risques.
Des chercheurs suédois ont fait ces associations après avoir analysé les réponses à un questionnaire de 4171 familles. On devait répondre aux questions lorsque l’enfant ciblé était âgé de 6 mois, de 12 mois, puis de 4 ans et demi.
On tentait, par cette étude, de définir des facteurs de risque, d’une part, et protecteurs, d’autre part, de la respiration sifflante. Ce problème de santé est très répandu chez les jeunes enfants, et une meilleure compréhension de ses mécanismes sous-jacents aiderait à mieux le régler, en plus de médicaments plus efficaces.