Étiquette : alimentation
Une étude de l’Institut d’études In Vivo BVA, pour le Syndicat français des aliments de l’enfance, dévoile que les bébés âgés de 1 à 3 ans ont une alimentation inadéquate qui est plutôt faite d’excès et d’aliments non adaptés habituellement réservés aux adultes.
On estime que 34 % des enfants de 13 à 18 mois consomment déjà des charcuteries. Il existe donc un réel écart entre la réalité et les recommandations nutritionnelles des tout-petits.
Trois facteurs sont attribuables à cet écart, soit l’ajout d’aliments non essentiels comme le beurre ou le fromage, les repas non adaptés pour les besoins des enfants et l’utilisation des aliments destinés aux adultes comme les frites et les poissons panés. L’étude indique que 53 % des 13 à 18 mois et 98 % des 31 à 36 moins ont déjà adopté une alimentation semblable à celle de leurs parents.
Pourtant, la période de 1 à 3 ans est cruciale pour le développement des enfants et leur alimentation doit répondre à leurs besoins spécifiques. Cela jouera un rôle plus tard sur leur santé et leur préférence au niveau des aliments.
Non seulement une mauvaise alimentation cause des problèmes de santé physique, mais elle entraîne également un risque accru de dépression.
Le British Journal of Psychiatry rapporte que des chercheurs de l’University College de Londres ont analysé l’alimentation de 3 500 personnes pendant cinq ans, tout en observant leur état mental.
Après avoir tenu compte de différents facteurs comme le sexe, l’âge, l’éducation, le tabagisme et les maladies chroniques, on a noté une grande différence entre les personnes qui se nourrissaient surtout de légumes, de fruits et de poissons et celles qui mangeaient des aliments transformés comme la friture, les desserts sucrés, les viandes transformées et les produits laitiers gras.
Les sujets qui avaient une alimentation équilibrée n’avaient que 26 % des chances d’avoir une dépression future, comparativement à 58 % chez l’autre groupe.
On explique cela par le fait que les aliments sains augmentent le taux d’antioxydants et offrent une meilleure protection en raison de la combinaison de différents nutriments essentiels, ce qui diminue les risques de dépression.
Selon un sondage mené sur le Web par Habbo, 2 adolescents sur 3 en France se préoccupent de leur poids et un sur trois dit ressentir une forte pression à ce sujet.
La grande majorité des adolescents mentionnent avoir une alimentation équilibrée, alors que 31 % disent vouloir la changer pour maigrir et améliorer leur apparence.
61 078 répondants provenant de 30 pays ont participé à l’enquête. Il semble que les Portugais et les Brésiliens seraient les plus préoccupés par leur poids, alors que les Norvégiens et les Néerlandais s’en soucient beaucoup moins.
En ce qui concerne les corps stéréotypés que l’on retrouve dans les médias, 60 % des adolescents français estiment que cela est irréaliste.
Parmi les répondants en France, plus des trois quarts déclarent prendre trois repas par jour, mais moins de la moitié d’entre eux mentionnent n’en avoir jamais sauté un.
8 femmes sur 10 au régime
Le magazine Top Santé a demandé à la firme Harris Interactive d’effectuer un sondage pour connaître les habitudes alimentaires des femmes.
Les résultats démontrent que 8 femmes sur 10 surveillent leur alimentation afin de perdre du poids. 30 % d’entre elles font continuellement attention à ce qu’elles mangent.
Les femmes interrogées disent se contraindre à un régime surtout avant l’arrivée de l’été, après les Fêtes, au retour des vacances ou avant un évènement important.
Par contre, cela entraîne des contraintes importantes, comme la faim entre les repas, la fatigue et les repas entre amis ou d’affaires qui deviennent compliqués, car les femmes craignent de devoir renoncer à certains aliments.
Les prises de poids sont souvent associées au grignotage, à une alimentation déséquilibrée et à la ménopause chez les femmes.
Les répondantes au sondage disent vouloir perdre du poids pour se sentir mieux ou pour des raisons de santé, mais 4 femmes sur 10 disent que c’est pour plaire davantage.
Une bonne hygiène de vie payante
Une étude, dont les résultats se trouvent dans le Journal of the American Medical Association, arrive à la conclusion qu’une bonne alimentation, un programme d’exercice physique et un poids santé sont la clé pour un coeur en santé.
Le Dr Luc Djousse, de la faculté de médecine de l’Université Harvard, a travaillé avec 83 882 femmes et 20 900 hommes chez qui il a évalué le risque de maladies cardiovasculaires et les habitudes de vie.
Parmi toutes les bonnes habitudes à adopter, l’auteur de cette étude croit que c’est l’exercice physique qui se distingue. À titre d’exemple, le risque de défaillance cardiaque chez les sportifs est de 11 % et augmente à 14 % chez les sédentaires.