Le chercheur Jean-Philippe Chaput, de la faculté de médecine de l’Université Laval, a découvert, avec surprise, que les personnes ayant fourni un effort intellectuel intense avaient tendance à manger davantage, même si elles avouaient de pas ressentir la faim.
Pour en arriver à ces conclusions, le Dr Chaput a fait passé trois tests à ses sujets : lire et résumer un texte de vulgarisation, faire des tests d’attention, de mémoire et de vigilance à l’ordinateur et finalement, relaxer en position assise.
Les participants dont les neurones étaient le plus stimulés consommaient jusqu’à 200 calories de plus que les sujets soumis à des séances de relaxation.
Pour le Dr Chaput, le travail intellectuel intense étant plus stressant, il déstabiliserait plusieurs hormones, dont le cortisol, et ferait chuter le taux de sucre dans le sang. Cette baisse de glycémie stimulerait l’appétit et les personnes auraient tendance à manger davantage.