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Le piège des étiquettes bios

Une étude tenue par les chercheurs de l’Université Cornell à New York démontre que les acheteurs perçoivent la nourriture étiquetée bio comme étant plus santé, goûtant meilleur et contenant moins de calories.

Il s’agit de l’effet connu sous le nom de « halo santé », et ce phénomène existe sur le plan physique. Ainsi, une personne attirante pourrait être jugée comme étant aussi intelligente, uniquement parce qu’elle est séduisante. C’est aussi vrai dans le cas des étiquettes alimentaires.

Selon le DailyMail, les 115 consommateurs recrutés se sont fait demander leur opinion sur différents produits, soit deux sortes de yogourts, de biscuits et de croustilles.

Un des produits de chaque paire était étiqueté « régulier », et l’autre portait la mention « bio », alors que tous étaient pourtant biologiques et identiques.

Ainsi, les biscuits et les yogourts affichés bios ont donné l’impression aux consommateurs qu’ils contenaient moins de calories, et ils les ont jugés plus savoureux. Ils se sont dits prêts à payer 23,4 % plus cher pour se les procurer.

Ceci démontre à quel point le fameux effet « halo santé » est puissant chez les gens.

Cependant, les chercheurs ont constaté que les gens qui lisent régulièrement les étiquettes nutritionnelles, ceux qui achètent régulièrement des aliments biologiques et ceux qui recyclent sont moins sensibles à l’effet « halo santé » de l’affichage des aliments.

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Nouvelle étude sur les aliments biologiques

Peu de données sont encore disponibles quant à l’alimentation bio durant la grossesse. Ainsi, l’Institut de la santé publique de la Norvège s’est demandé si les aliments biologiques étaient prisés par les femmes enceintes et lesquels étaient les plus populaires.

Ayant porté sur 65 000 femmes, cette étude était sous forme de questionnaire. Les participantes répondaient à un premier vers leur 15e semaine de grossesse, puis répondaient à un second entre la 17e et la 22e semaine.

Dans le cadre de cette étude, les aliments avaient été divisés en catégories : lait et produits laitiers, pain et céréales, œufs, légumes, fruits et viandes.

Selon les résultats obtenus, 10 % des femmes consomment régulièrement des aliments bios durant leur grossesse. Les œufs et les légumes semblent être les plus populaires.

On a même pu établir un certain profil des femmes qui en consommaient, en comparaison à celles qui n’en mangeaient pas du tout.

Ainsi, une femme enceinte qui consomme régulièrement des aliments biologiques est habituellement âgée de 25 à 40 ans. Elle cumule en moyenne plus de 4 et moins de 12 ans d’éducation. Très souvent, elle est étudiante ou partage la vie d’un étudiant. Elle a un poids normal ou un peu plus faible et elle fait de l’exercice au moins trois fois par semaine.

Finalement, plusieurs des femmes ciblées faisaient partie d’une famille à faible revenu. Très peu d’entre elles étaient végétariennes, soit 0,2 %. L’alimentation bio était par ailleurs plus fréquente dans ce sous-groupe.

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Des aliments biologiques signés Elizabeth Hurley

Elizabeth Hurley lance une gamme de barres de fruits biologiques, d’avoine et de bœuf séché contenant chacune 100 calories. Les produits utilisés proviennent en grande partie de sa propre ferme de Cotsworld.

Elle a confié au London Evening Standard qu’elle s’est inspirée de son incapacité à résister aux biscuits. Elle se décrit comme une gourmande de nature qui ne peut résister à l’envie de manger entre les repas. « Trouver une collation est toutefois difficile, car la plupart font trop engraisser », dit-elle.

L’année prochaine, elle souhaite développer un produit à base de baies et si tout va bien, il serait même possible de se procurer des plats préparés.

Hurley confie malgré tout succomber aux plaisirs coupables du fromage, de la charcuterie et de la pizza, mais cela ne doit être qu’à l’occasion.

Ses aliments biologiques seront vendus chez Harrods et bientôt dans les supermarchés et dépanneurs au Royaume-Uni.

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Les aliments biologiques ne seraient pas meilleurs

Selon des chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine, les aliments biologiques ne seraient pas meilleurs pour la santé.

L’équipe en est arrivée à cette conclusion après avoir analysé 55 études sur le sujet.

Il semblerait que la valeur nutritive des aliments biologiques n’aurait qu’une petite différence sur les aliments traditionnels. Cet écart n’offrirait donc pas de bénéfices sur la santé.

Par contre, cette étude publiée dans le American Journal of Clinical Nutrition est fortement contestée par l’association britannique Soil, qui fait la promotion des aliments biologiques.

Selon Soil, on doit surtout considérer que les aliments biologiques ne contiennent pas de résidus chimiques, contrairement à ceux traités avec des engrais et des pesticides. Or, selon Soil, cette nouvelle étude ne tient pas compte de ce fait et considère uniquement la valeur nutritionnelle.

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Les aliments bios ont la cote

Le rapport rendu public aujourd’hui par la société de recherches Nielsen démontre que la consommation d’aliments bios a augmenté de 5,3 points au cours cette dernière année.

Les résultats démontrent aussi que la demande en aliments biologiques est en croissance dans toutes les régions canadiennes. C’est toutefois la Colombie-Britannique qui connaît le plus grand accroissement alors que le Québec enregistre le plus faible.

Le rapport sur les aliments certifiés biologiques de Nielsen combine les données des consommateurs recueillies par les sondages d’Homescan et de PanelTrack, de même que les données de consommation au détail fournies par lecture optique au moyen de MarketTrack.