Des somnifères naturels
Une étude a révélé que le type d’aliments donné aux nourrissons semble affecter leur goût futur pour le sodium.
Les chercheurs ont testé la préférence du sel sur 61 bébés quand ils étaient âgés de deux mois. Ils ont découvert qu’à ce moment de leur vie, les petits sont indifférents ou rejettent tout simplement les liquides salés pour boire plutôt de l’eau.
Cependant, une fois âgés de six mois, les 26 enfants qui avaient été introduits à des aliments de table féculents préféraient les liquides salés à l’eau. Les 35 autres bébés qui n’avaient pas mangé de produits salés demeuraient indifférents ou préféraient rejeter les fluides salés.
Les chercheurs sont demeurés en contact avec les parents de ces enfants jusqu’à ce qu’ils atteignent l’âge préscolaire. Des 26 bébés qui préféraient les liquides salés à l’eau, 12 étaient beaucoup plus portés à ajouter du sel de table dans leur assiette et à lécher les aliments salés, quelques années plus tard.
Les scientifiques du Monell Chemical Senses Center à Philadelphie ont confirmé que les fruits n’étaient pas associés au développement du goût accru pour le sel. L’étude a plutôt été portée sur des aliments transformés qui contiennent souvent du sel ajouté, comme les céréales, le pain et les biscuits.
D’après l’étude qui a été publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition, la réduction de la consommation de sodium chez les gens pourrait prévenir plus de 100 000 décès par an, et des milliards de dollars en frais médicaux pourraient être économisés aux États-Unis.
Dinde bio ou ordinaire pour Noël? À la vue de ces résultats, vous ne devriez pas hésiter!
En moyenne, des repas quotidiens composés d’aliments biologiques contiennent 223 fois moins de pesticides que des mets dits normaux, selon une étude de Générations futures publiée en exclusivité par le quotidien français Le Parisien/Aujourd’hui en France.
Les résultats de cette étude font froid dans le dos et devraient relancer l’industrie bio, alors que l’on a relevé 37 résidus chimiques dans les fruits et légumes non biologiques.
L’année dernière, l’association Générations futures avait passé au peigne fin les repas quotidiens d’un enfant de dix ans. Plus d’une centaine de résidus chimiques avaient été trouvés.