Une recherche publiée dans le Clinical Pharmacology & Therapeutics, menée auprès de 72 femmes ayant donné naissance récemment, démontre que le lait maternel contient de la morphine lorsque l’on prescrit de la codéine aux mères après l’accouchement afin d’atténuer la douleur à la suite d’une césarienne ou d’une épisiotomie.
Environ une femme sur vingt présente une anomalie au gène qui contrôle la façon dont le corps métabolise la codéine. La proportion de morphine transmise par le lait maternel au bébé est plus importante chez ces femmes que chez les autres, ce qui n’est pas sans risque pour l’enfant.
Selon le coauteur de cette étude, Dr Koren, les médecins et gynécologues devraient plutôt prescrire aux nouvelles mamans de l’ibuprofène.