Catégories
Uncategorized

Allaiter sans avoir été enceinte

Depuis quelques années, les femmes sont de plus en plus poussées à allaiter exclusivement leur enfant durant ses six premiers mois de vie. Après une grossesse, il est tout naturel de produire du lait.

Or, on apprend maintenant sur Today Moms que les femmes qui ont un enfant par adoption devraient elles aussi suivre les règles très sévères de l’allaitement. Selon plusieurs, ces nouvelles mères devraient subir un traitement pour stimuler leur production de lait maternel.

Cedit traitement consiste, toujours selon le site, à prendre la pilule contraceptive régulièrement durant plusieurs mois. Quand le processus d’adoption s’enclenche, on fait alors une pause.

La succion du mamelon par le bébé serait aussi très efficace pour stimuler la production. On parle ici de quelques jours. Bien sûr, certains médicaments et herbes médicinales ont aussi la réputation d’enclencher le processus de lactation.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement et la santé psychologique

On lit dans l’European Journal of Public Health qu’il serait hautement bénéfique pour la santé psychologique d’une femme d’avoir été allaitée lorsqu’elle était enfant. Cet effet n’a pu être remarqué chez les hommes.

Depuis quelques années, plusieurs études démontrent les impacts de l’allaitement sur la santé. On soutient notamment qu’il peut prévenir l’obésité, et ce, en stimulant la santé cardiaque et en abaissant la tension artérielle et le cholestérol.

On présente maintenant un nouvel impact de cette forme de nutrition après avoir suivi plus de 13 000 sujets. Ces derniers faisaient partie de deux études différentes, pour un total de 17 000 personnes.

Dans le cadre des deux recherches, les mères devaient mentionner si elles avaient allaité leur enfant durant moins d’un mois ou au moins un mois. Par la suite, la santé psychologique des enfants a été évaluée à partir des observations de leurs enseignants et d’eux-mêmes.

Chez les femmes qui avaient été allaitées durant au moins un mois, on a relevé de plus faibles taux de détresse émotionnelle, d’anxiété et d’angoisse.

D’autre part, ces femmes faisaient preuve de plus d’« auto-efficacité », c’est-à-dire la croyance d’une personne quant à sa capacité d’influencer les événements de sa vie.

Toutefois, on n’a pas pu définir si ces effets étaient le fruit de facteurs biologiques ou sociaux.

Catégories
Uncategorized

Allaiter diminue les risques d’hypertension

On lit dans l’American Journal of Epidemiology que l’allaitement exclusif durant les six premiers mois de vie de l’enfant diminue les risques d’hypertension artérielle chez la femme, des années plus tard.

Bien qu’aucun lien de cause à effet n’ait pu être clairement établi, une récente étude a démontré cet autre avantage de l’allaitement.

Nous connaissions déjà plusieurs avantages à ce mode d’alimentation, et ce, tant pour le bébé que pour la mère. Par exemple, allaiter un bébé protègerait celui-ci de certains maux, tels que la diarrhée et l’otite moyenne.

De plus, l’allaitement réduirait chez la mère les risques de diabète, d’hépatite et d’hypercholestérolémie dans sa vie future.

La nouvelle corrélation a été établie après que 56 000 femmes américaines aient été suivies par une équipe de chercheurs suédois. Toutes les participantes avaient mis au monde au moins un enfant.

Ainsi, les femmes qui avaient allaité leur enfant pendant 6 mois ou plus présentaient un plus faible risque d’hypertension artérielle au cours des 14 années suivantes.

Catégories
Uncategorized

Allaiter pour soigner

Une étude parue dans PAIN® nous indique que l’allaitement détiendrait des vertus particulières pour les bébés prématurés. Leur douleur serait atténuée, dans le cas de poupons ayant un comportement suffisamment mature pour être allaités.

Cette avenue est très encourageante, car la douleur ressentie lors d’un passage aux soins intensifs néonataux peut entraîner une instabilité psychologique et comportementale chez le bébé.

Les effets à long terme de la douleur peuvent même toucher la sensibilité à la douleur, la réponse au stress et le développement cérébral.

Jusqu’ici, le soulagement de la douleur quant à des interventions mineures (prises de sang, par exemple) est apporté par l’usage de la suce, le corps-à-corps et le goût sucré. Le soulagement produit demeure toutefois modeste ou inconstant.

Dans le cas de l’allaitement, il avait été démontré que la douleur était réduite de 80 à 90 %, mais cette méthode n’avait pas encore été testée auprès de bébés prématurés. On hésitait, car on pensait que les poupons pourraient en venir à associer l’allaitement à la douleur.

Or, les bébés de la présente recherche, qui étaient suffisamment prêts pour boire correctement au sein, ont eu des comportements significativement moins empreints de douleur que les autres.

Catégories
Uncategorized

Sommeil et allaitement : un autre regard

Selon l’étude Long-Term Relationship Between Breastfeeding and Sleep, le sommeil des bébés allaités tend à se stabiliser au fil du temps. Ils tendent à avoir des habitudes de sommeil différentes, comme nous le lisons sur EurekAlert!, mais cela s’estompe durant la petite enfance.

Leurs habitudes de sommeil en viendraient donc à devenir les mêmes que celles des bébés nourris au biberon. C’est qu’en général, l’allaitement fait en sorte qu’un bébé se réveille plus souvent la nuit pour boire et qu’il tendra à demeurer éveillé plus longtemps.

Cette étude comprenait 89 mères de poupons exclusivement allaités et 54 mères de poupons nourris au biberon. Les bébés étaient âgés de 3 à 12 mois. Les mères devaient remplir un questionnaire sur le sommeil de leur enfant, puis on les visitait quelques fois (3, 6, 9, 12 et 18 mois plus tard).

Si les bébés allaités se réveillaient plus souvent la nuit, faisaient moins de siestes et dormaient moins souvent dans leur lit, cela tendait à ne durer que trois mois. Après six mois, la seule différence entre les deux groupes résidait en ce que les poupons allaités se réveillaient moins souvent dans leur propre lit.

Finalement, au bout de neuf mois, il n’y avait plus aucune différence notable entre les bébés des deux groupes quant à leurs habitudes de sommeil.

Catégories
Uncategorized

Allaitement contre biberon

Le Journal of Pediatrics présente les résultats de tests ayant visé le lait maternel et le lait maternisé. L’échantillon final qui a servi à cette étude comprenait plus de 6700 enfants. Les analyses présentées ici concernent des enfants de moins de six ans.

Parmi tous les bébés, 55 % ont été allaités uniquement durant leur 1re semaine de vie, alors que 33 % n’ont pas du tout été allaités. De plus, 8 % des bébés avaient à la fois été nourris par allaitement et au biberon de lait maternisé.

À l’âge de 4 mois, 65 % des bébés qui avaient exclusivement été allaités l’étaient toujours, contre 40 % chez ceux qui avaient été nourris selon les 2 méthodes. On remarque donc que l’allaitement tend à se prolonger s’il est l’unique alimentation du poupon.

Finalement, en évaluant la masse corporelle des enfants, une fois qu’ils ont eu de deux à six ans, on a relevé des différences. Ceux qui avaient été exclusivement allaités durant leurs quatre premiers mois de vie se sont retrouvés moins enclins à souffrir d’un surpoids, voire d’être obèses. On parle ici de 19,9 % chez les bébés uniquement allaités, et 27,8 % chez les bébés qui avaient à la fois été allaités et nourris au lait maternisé, mais 25,9 % chez ceux exclusivement nourris au biberon.

Les chercheurs ont conclu, en regard à ces différents résultats, que les bébés nourris uniquement par allaitement durant leurs quatre premiers mois de vie semblaient courir moins de risque de souffrir d’un surpoids ou d’obésité durant l’enfance.

Catégories
Uncategorized

Doit-on fournir du lait maternisé après l’accouchement?

Selon une récente étude publiée dans le Journal of Lactation, fournir du lait maternisé aux nouvelles mamans qui viennent d’accoucher pourrait les dissuader d’essayer l’allaitement.

On soutient même que les hôpitaux pourraient devenir un relais marketing pour les entreprises de lait maternisé, car on y offre des échantillons gratuits.

Les mères, en recevant ces échantillons, seraient poussées à croire qu’il s’agit là de la meilleure alimentation à offrir à leur bébé, car c’est l’hôpital qui leur offre.

On affirme par ailleurs que l’on continue à mener des efforts pour que l’on offre de moins en moins de lait maternisé dans les pouponnières.

Selon les chercheurs américains qui ont mené la présente étude, l’hôpital devrait suggérer uniquement l’allaitement, car il constituerait la meilleure forme d’alimentation possible pour le bébé.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement, en lien avec le statut social?

Une étude de l’Université de Murcie, en Espagne, a établi un lien entre la durée de l’allaitement et certains facteurs sociodémographiques. Parue dans le Journal of Human Lactation, elle soutient qu’une femme allaitera plus longtemps en fonction de son statut social et de son degré d’éducation.

Il semble que la durée de son congé de maternité, son intégration dans son milieu de travail ainsi que son accès à des avis professionnels joueraient aussi un rôle dans le succès de son allaitement.

La recherche en question a porté sur l’évolution de l’allaitement durant la deuxième moitié du XXe siècle. La durée de l’allaitement a connu des variations lors de cette période. Par exemple, en 1960, 61,3 % des femmes allaitaient plus de 6 mois, alors que c’était le cas pour 14,4 % d’entre elles dans les années 70.

Une légère augmentation a été remarquée dans les années 80 (19,2 %), pour finalement atteindre 29 % dans les années 90. Les chercheurs ont par ailleurs remarqué que l’effet du niveau d’éducation n’a pas été le même à toutes les périodes; cela dépend majoritairement du contexte social.

Entre autres, ils notent l’importance qu’a eue l’Organisation mondiale de la santé quant à ses recommandations sur l’allaitement au cours des dernières années.

Catégories
Uncategorized

Des poumons plus forts grâce à l’allaitement

Un autre bienfait de l’allaitement viendrait d’être démontré. Il semble que les bébés allaités auraient des poumons plus forts que les autres en grandissant. Selon une étude de l’University of South California, l’allaitement améliorerait les fonctions pulmonaires, et ce, durant toute l’enfance et même à l’adolescence.

Ces bienfaits avaient déjà été démontrés jusqu’à l’âge de 10 ans, mais cette fois, on aurait démontré qu’ils se poursuivent jusqu’à la majorité.

Pour tirer ces nouvelles conclusions, on a suivi 1456 duos mère-enfant. La grande partie des enfants de la cohorte ont passé des tests pulmonaires à l’âge de 10 ans, puis à 18 ans. Parmi les 808 enfants qui avaient été allaités, presque la moitié (49 %) l’avaient été durant au moins 4 mois.

L’allaitement contribuerait donc à la croissance des poumons durant toute l’enfance et l’adolescence. Toutefois, on note la possibilité que son effet sur le volume des poumons s’amenuise chez le jeune adulte.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dernièrement dans l’European Respiratory Journal.

Catégories
Uncategorized

Le tire-lait pour aider les prématurés

Bien que son usage soit parfois pénible, le tire-lait comporte de nombreux avantages et peut même bonifier l’allaitement. C’est ce que soutient une étude parue dans le Journal of Perinatology et ayant porté sur son impact auprès des bébés prématurés.

Après avoir suivi des mères ayant accouché prématurément, on a remarqué que celles qui avaient employé un tire-lait durant les deux premières semaines de vie de leur bébé avaient vu leur production de lait maternel augmenter substantiellement.

On parle ici d’une augmentation de 75 % de la quantité produite de lait maternel, ce qui constitue une différence majeure. La raison en est que le tire-lait reproduit la succion faite par le poupon né à terme.

Cette succion répétée durant les premiers jours de vie du bébé a un effet sur la prolactine, laquelle est l’hormone justement responsable de la production du lait maternel. Ainsi, la maman sera en mesure de produire la quantité de lait nécessaire, même si son bébé prématuré n’est pas encore prêt pour créer cet effet d’entraînement.