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La codéine est risquée durant l’allaitement

Une récente étude parue dans le Journal of Pediatrics met en évidence le danger potentiel de la codéine chez les mères qui allaitent. Ce médicament est pourtant prescrit couramment et depuis plusieurs années à de nouvelles mamans.

Or, le décès d’un bébé exposé à la codéine a remis les choses en perspective, et l’on a commencé à se questionner quant à son usage chez les mères qui ont choisi l’allaitement. Des médecins ont alors commencé à prescrire de l’oxycodone, qui est une solution de rechange à la codéine.

Selon l’étude présentée ici, l’oxycodone constitue un aussi grand danger que la codéine pour le bébé allaité. Au total, 533 femmes ont participé à l’investigation, laquelle touchait à l’acétaminophène, la codéine ou l’oxycodone en soulagement de la douleur durant la période d’allaitement.

Les participantes étaient aussi questionnées quant à leurs possibles épisodes de dépression liée au système nerveux central ainsi que ceux de leur enfant, toujours durant la période où elles prenaient lesdits médicaments tout en allaitant.

Chez les 210 mères qui allaitaient et prenaient de la codéine, des symptômes de dépression liée au système nerveux central ont été relevés chez 16,7 % des bébés. Quant aux 139 femmes dans la même situation, mais qui prenaient de l’oxycodone, 20 % des enfants présentaient ces symptômes.

Ajoutons finalement que pour celles qui allaitaient et prenaient de l’acétaminophène, au nombre de 184, seulement 0,5 % des bébés avaient des symptômes de dépression liée au système nerveux central.

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Bienfaits de l’allaitement : encore un autre

On présente fréquemment des avantages à allaiter son bébé. Cette fois, ce sont des chercheurs de l’University of Essex qui présentent leurs découvertes et leurs théories. On peut lire les résultats de leur recherche dans le Journal of Pediatrics.

Après avoir analysé des données concernant près de 12 000 bébés nés entre 2000 et 2002, on aurait remarqué que ceux qui avaient été allaités étaient avantagés intellectuellement. Précisément, ils présentaient un meilleur vocabulaire et de plus grandes capacités de raisonnement à l’âge de cinq ans.

Les chercheurs expliquent cette tendance de plusieurs façons, mais on ne pourrait dénier, ici, un lien avec l’allaitement, semble-t-il. Rappelons que les enfants de l’étude ont été vus à l’âge de neuf mois, puis une autre fois durant la petite enfance.

À ce dernier moment, on s’informait auprès des parents de l’âge jusqu’auquel l’enfant avait été allaité. Finalement, à l’âge de cinq ans, les enfants étaient invités à passer des tests. Ces derniers consistaient en une évaluation de leur vocabulaire, de leur raisonnement et de leurs aptitudes spatiales.

Une différence a donc été relevée entre les bébés allaités et ceux qui ne l’avaient pas été. Il semble aussi que ceux qui étaient nés prématurément avaient eu plus de facilité à rattraper leurs retards de développement cérébral lorsqu’ils avaient été allaités.

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Maman ours, bébé ours

Une récente étude parue dans Psychological Science nous apprend qu’une femme qui allaite aura plus tendance à avoir un réflexe de défense que l’on appelle « l’effet maman ours ». Autrement dit, elle serait plus portée à défendre son bébé avec un instinct de vengeance.

Des caractéristiques physiques accompagnent cet état d’agressivité : les femmes présentent alors une pression sanguine plus basse. On pense donc que l’allaitement peut aider à diminuer la réponse corporelle à la peur et à donner le courage nécessaire à la défense.

Les chercheurs soulignent toutefois que les femmes qui allaitent ne seront pas pour autant portées à se battre ou à causer du tort à leur enfant. Elles auront plutôt tendance à se défendre, elles et leur bébé, d’une manière agressive. Il s’agit d’un réflexe qui est fortement remarqué chez les mammifères.

Pour tirer ces conclusions, on a fait passer des tests de réaction (sur ordinateur) à 55 femmes. Ces dernières étaient divisées en 3 groupes : 18 allaitaient, 17 nourrissaient leur enfant avec du lait maternisé et 20 n’étaient pas mères.

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L’allaitement ne prévient pas l’eczéma

On propose maintenant de voir l’allaitement comme une prévention contre certaines allergies, et les femmes devraient, selon plusieurs instances, allaiter au moins six mois pour créer cet effet.

L’eczéma fait partie des maladies allergiques que l’on pourrait contrer en allaitant son enfant. Pourtant, une récente étude menée par le King’s College London vient de démontrer qu’il n’en est rien.

Parue dans le British Journal of Dermatology, elle consistait à comparer les répercussions – quant à l’eczéma – entre un allaitement s’arrêtant après quatre mois et un autre se poursuivant.

Il semble qu’il n’y ait aucun lien entre le développement de l’eczéma infantile et la durée de l’allaitement. Cette pratique ne protégerait aucunement contre la maladie de peau. Cette recherche a porté sur plus de 50 000 enfants de 8 à 12 ans provenant de 21 pays européens.

Ajoutons malgré tout qu’une incidence, quoique faible, avait été remarquée précédemment au sein de pays en voie de développement, et l’on aurait pu croire à une protection de l’eczéma par l’allaitement. Cette hypothèse est maintenant réfutée pour les pays industrialisés.

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Risque élevé de cancer chez les mamans afro-américaines

Selon une étude effectuée auprès de 59 000 Afro-américaines, menée depuis 1995, les risques de cancer sont particulièrement élevés chez ces femmes lorsqu’elles n’allaitent pas.

Précisément, comme l’explique La Presse, cette population de femmes est 50 % plus exposée à un cancer du sein (celui dit « de récepteurs hormonaux négatifs aux oestrogènes et à la progestérone ») si elle a 2 enfants ou plus et qu’elle n’allaite pas.

Sur toute la cohorte, 318 femmes ont développé ce type de cancer du sein, alors qu’une tumeur cancéreuse avec ces mêmes récepteurs et hormones a été diagnostiquée chez 457 d’entre elles.

Une augmentation de 50 % de prévalence a été remarquée chez les femmes qui avaient accouché de 2 bébés ou plus, sauf pour celles qui avaient choisi l’allaitement.

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Le faible poids serait lié à la déshydratation

On associe le plus souvent la perte de poids du bébé qui vient de naître à un manquement de l’allaitement. Or, on peut lire dans l’International Breastfeeding Journal que ce faible poids de naissance serait plutôt dû à la déshydratation.

Cette découverte vient du fait que plusieurs femmes ont reçu une perfusion par intraveineuse durant leur accouchement.

Donner un soutien à l’allaitement par une formule de lait maternisé ne constituerait donc pas nécessairement une solution. La raison en serait en effet tout autre.

Le poids de naissance serait en fait dû à son hydratation. On croit donc que cette pratique est à considérer pour tous les accouchements, car il serait plus facile de déterminer la perte de poids du bébé durant les jours suivant la naissance.

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Le faible poids serait lié à la déshydratation

On associe le plus souvent la perte de poids du bébé qui vient de naître à un manquement de l’allaitement. Or, on peut lire dans l’International Breastfeeding Journal que ce faible poids de naissance serait plutôt dû à la déshydratation.

Cette découverte vient du fait que plusieurs femmes ont reçu une perfusion par intraveineuse durant leur accouchement.

Donner un soutien à l’allaitement par une formule de lait maternisé ne constituerait donc pas nécessairement une solution. La raison en serait en effet tout autre.

Le poids de naissance serait en fait dû à son hydratation. On croit donc que cette pratique est à considérer pour tous les accouchements, car il serait plus facile de déterminer la perte de poids du bébé durant les jours suivant la naissance.

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La routine pour un allaitement réussi

Après évaluation, on annonce dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine qu’une méthode d’intervention à domicile donne de bons résultats quant à l’allaitement. On soutient encore une fois que la pratique d’allaitement constitue un facteur prédominant quant à la prévention de l’obésité.

Basée sur la routine, la méthode en question consiste en la mise en place de périodes d’allaitement réglées. On encourage aussi la mère qui allaite à placer son enfant dans la bonne position, ce qui engendre la décontraction des muscles du cou et du dos de l’enfant, entre autres.
 
On voulait vérifier si une telle intervention pourrait améliorer les pratiques d’allaitement du bébé jusqu’à son premier anniversaire. Au total, 667 mères et leur premier bébé ont été suivis.
 
Ceux qui avaient reçu des visites à domicile dans le cadre de l’intervention ont affiché une durée de l’allaitement beaucoup plus longue que les autres, après 12 mois. Les aliments solides avaient aussi été intégrés bien plus tard dans ce même groupe.
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La routine pour un allaitement réussi

Après évaluation, on annonce dans Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine qu’une méthode d’intervention à domicile donne de bons résultats quant à l’allaitement. On soutient encore une fois que la pratique d’allaitement constitue un facteur prédominant quant à la prévention de l’obésité.

Basée sur la routine, la méthode en question consiste en la mise en place de périodes d’allaitement réglées. On encourage aussi la mère qui allaite à placer son enfant dans la bonne position, ce qui engendre la décontraction des muscles du cou et du dos de l’enfant, entre autres.
 
On voulait vérifier si une telle intervention pourrait améliorer les pratiques d’allaitement du bébé jusqu’à son premier anniversaire. Au total, 667 mères et leur premier bébé ont été suivis.
 
Ceux qui avaient reçu des visites à domicile dans le cadre de l’intervention ont affiché une durée de l’allaitement beaucoup plus longue que les autres, après 12 mois. Les aliments solides avaient aussi été intégrés bien plus tard dans ce même groupe.
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L’allaitement est-il assez encouragé?

On croirait que l’on soutient beaucoup les femmes dans leur allaitement maternel. Pourtant, il semble que l’on n’encouragerait pas tant les jeunes mères à choisir l’allaitement ni de continuer à allaiter durant les mois suivants leur accouchement.

C’est du moins ce que l’on remarque clairement aux États-Unis, selon un rapport fourni par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC). En ce moment, seulement un peu plus de la moitié (60 %) des Américaines préconisent cette forme d’alimentation pour leur nouveau-né.
 
Sur ce nombre, une femme sur cinq poursuivra l’allaitement de son enfant jusqu’à l’âge de six mois. On accorde ce tort aux hôpitaux, dont une minorité (4 %) partage des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et de l’UNICEF sur cette pratique.
 
On estime de plus que cette trop faible popularité de l’allaitement engendrerait des coûts de 2,2 milliards de dollars à nos voisins du sud chaque année. La raison en est que les enfants qui ne sont pas allaités sont plus enclins à développer des infections et à devenir obèses.