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Tirer son lait à la main

Selon l’avis d’experts, comme nous l’apprenons dans Archives of Disease in Childhood, il faudrait employer une méthode naturelle plutôt qu’un tire-lait durant les premiers jours après l’accouchement.

Ainsi, il serait préférable de faire une pression avec la main plutôt que d’employer le tire-lait classique, en particulier pour un nouveau-né qui présente un réflexe de succion plus faible.

De plus, d’une méthode à l’autre, aucune différence n’existerait quant à la quantité de lait tiré, au degré de douleur ou à la confiance en l’allaitement de la maman.

Ce sont là les conclusions de chercheurs ayant suivi 68 mères et leur bébé. Les enfants avaient des difficultés à boire et demeuraient sans réflexe de succion ou en présentait un faible durant les 12 à 36 premières heures après la naissance.

Par la suite, un suivi a été fait sur l’allaitement lorsque les bébés ont eu une semaine, un mois, puis deux mois.

Après 2 mois, le taux d’allaitement était plus élevé chez les mamans qui avaient pressé leur lait à la main (97 %) que chez celles qui avaient utilisé un tire-lait (73 %).

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Le post-partum relié aux difficultés d’allaitement

Les informations sont rapportées par psychcentral.com. Une recherche effectuée à l’Université de la Caroline du Nord – Chapel Hill confirme le rapport entre le post-partum et les difficultés reliées à l’allaitement.

Stephanie Watkins, qui poursuit son doctorat en épidémiologie, est à la source de cette étude. « Nous avons constaté que les femmes mentionnant qu’elles n’aiment pas l’allaitement ont 42 % plus de chance d’expérimenter une dépression post-partum, comparativement aux femmes qui aiment allaiter ».
 
Les résultats, publiés dans le journal Obstetrics & Gynecology, informent que la causalité allaitement-dépression est beaucoup plus répandue qu’on aurait pu le croire. Les chercheurs ayant participé à l’étude souhaitaient déterminer l’étendue du phénomène, au-delà des informations cliniques. Ce sont 2 586 femmes souffrant du post-partum qui ont été soumises au questionnaire.
 
En résumé, les nouvelles mères qui affirment ne pas aimer l’allaitement ont près d’une fois et demie plus de chance d’être dépressives deux mois après l’accouchement. Quant aux femmes qui ont rencontré des problèmes pour allaiter, elles ont près de 2 fois plus de chance d’être dépressives.
 
Les spécialistes sont catégoriques. Une femme qui rencontre ce problème après l’accouchement et qui se lève en se disant « Je ne pourrai pas passer une autre journée avec cette difficulté » doit immédiatement en parler à leur médecin et être vue par un thérapeute, en prévention.
 
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L’allaitement diminue les risques de mort subite du nourrisson

Babycenter.com révèle que l’édition de juillet de la revue Pediatrics contient une nouvelle étude sur la corrélation entre le syndrome de mort subite du nourrisson et l’allaitement. Ainsi, les mères qui donnent le sein à leur enfant, même sur une courte période, réduisent les risques de mort subite.

Ce syndrome, largement étudié à travers les différents corps médicaux et scientifiques, demeure en partie énigmatique.
 
Néanmoins, à la suite de l’analyse de 18 études complètes sur le sujet, le D. Hauck et son équipe ont été en mesure d’établir la relation directe entre l’allaitement et les risques de mort subite du nourrisson. Les éléments contenus dans le lait maternel renforcent naturellement le système immunitaire du bébé.
 
Les données consultées proviennent d’une multitude de pays et comprennent une grande variété de populations et de contextes socioéconomiques. Ce syndrome mystérieux se retrouve en majeure partie chez les bébés de 2 à 4 mois.
 
Ainsi, les spécialistes recommandent fortement que la mère offre le lait maternel jusqu’à 6 mois et, idéalement, fasse ainsi la première année de vie de l’enfant en évitant toute autre sorte de lait. Il va de soi que d’autres facteurs connus, comme la fumée secondaire, les matelas trop mous ou la prématurité, sont à considérer.
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Le CSSS des Sources, premier à être certifié par l’OMS et l’UNICEF

Le Centre de santé et des services sociaux (CSSS) des Sources, situé en Estrie, est le tout premier de la région à obtenir la certification du programme international de qualité de soins pour l’amélioration de la pratique de l’allaitement.
 
Selon lanouvelle.net, ce programme a été mis en place en 1991 et vise le développement et le soutien de l’allaitement maternel. D’autre part, il encourage ainsi le lien entre parents et enfants.
 
Le directeur du CSSS, Mario Morand, reconnaît l’importance du geste. L’établissement a d’ailleurs aménagé un local destiné à l’allaitement.
 
Selon le comité d’agrément du Comité québécois d’allaitement (CQA), un établissement ne peut être approuvé que s’il respecte les 7 étapes du plan de l’OMS et de l’UNICEF. Notamment, une politique écrite doit être mise en place, le personnel et les bénévoles doivent recevoir la formation adéquate et les futures mères doivent être informées des avantages de la politique.
 
Richard Vaillancourt, directeur des programmes spécifiques, des services généraux et de santé publique, s’est dit impressionné par la rigueur déjà en place au CSSS des Sources de l’Estrie. « Les évaluatrices ont noté que chaque procédure est respectée et à quel point les mères se sentent bien accueillies et soutenues au CSSS des Sources ».
 
L’effet de la nouvelle politique se fait déjà sentir dans la région, avec un taux d’allaitement de 100 % cette année, contre 84 % l’an dernier.
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L’allaitement ne protège pas de tout

Une étude de l’Université de Florence parue dans Neurology atteste que l’allaitement ne peut être considéré comme une protection des rechutes de sclérose en plaques.

De plus, les femmes atteintes qui doivent continuer à prendre des médicaments ne pourront pas allaiter.

Les chercheurs ajoutent qu’on ne devrait pas encourager les femmes souffrant de sclérose en plaques à allaiter si elles présentent de hauts risques de rechute ou si elles sont gravement atteintes.

Sur les 298 femmes enceintes ayant participé à cette étude (302 grossesses ont été évaluées au total), 34,4 % d’entre elles ont allaité pendant au moins 2 mois. L’année suivant l’accouchement, 37 % de toutes les participantes ont vécu une rechute et 6,6 % en ont eu deux ou plus.

Bien qu’ici, l’allaitement n’ait pas empiré les choses pour ces femmes, il ne les a pas protégées d’une nouvelle crise de sclérose en plaques.

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Un lait maternisé ne peut prévenir les allergies

On lit dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology que les laits maternisés dits sans danger pour les bébés à risque d’allergies alimentaires ne le seraient pas, en fait. C’est ce que vient de démontrer une récente étude du Royal Children’s Hospital de Melbourne en Australie.

Au total, cette étude a porté sur 620 enfants considérés comme étant très à risque de devenir allergiques.

Des bébés à qui l’on a donné une telle formule, après la fin de l’allaitement, étaient tout aussi fragiles quant au développement d’une allergie que d’autres poupons nourris d’un lait maternisé habituel ou de soya.

On ne recommande donc pas l’usage de ces formules comme moyen de prévention des allergies alimentaires à la suite de l’allaitement, pour les enfants qui présentent des risques importants d’une telle sensibilité.

Il demeure finalement que le lait maternel comporte des bénéfices nutritionnels et pour la santé en général que les formules pour bébé ne peuvent égaliser.

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Autre appui pour l’allaitement

Selon Pediatrics, on réduirait les risques de mort subite de 73 % en nourrissant un poupon uniquement de lait maternel. Cette annonce vient s’ajouter à la longue liste de bénéfices reconnus de l’allaitement, tant pour la mère que le bébé.

Tous les types d’allaitement entraient d’autre part en corrélation avec une chute de 45 % des risques d’une mort subite. Il semble, selon des experts, que l’allaitement devrait donc faire partie de ses facteurs préventifs au même titre que l’absence d’exposition à la fumée de cigarette.
 
En faisant une moyenne par rapport à l’allaitement unique et sa durée, on arrivait à 60 % moins de risques d’un tel événement. On suggère encore une fois de choisir l’allaitement comme alimentation unique de son enfant durant ses six premiers mois de vie. Il devrait ensuite être poursuivi jusqu’à un an.

Finalement, on s’est demandé quel lien pouvait unir l’allaitement, le partage du lit parental et la prévention de la mort subite du nourrisson. Si le premier peut être encouragé par le second, il semble que l’allaitement à lui seul peut prévenir une mort prématurée du poupon.

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On comprendrait mal l’obésité infantile

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de l’Illinois, l’obésité infantile dépend de multiples facteurs, lesquels sont variés et parfois difficiles à cibler. La nouvelle approche qu’ils proposent pour ce problème a été publiée dans Child Development Perspectives.

En général, lorsqu’un enfant souffre d’obésité, on suggère plus d’exercices physiques et on leur demande de manger moins. Pourtant, quand on regarde plutôt pourquoi ces enfants mangent trop et ne bougent pas suffisamment, on réalise que les raisons sont nombreuses.
 
Les chercheurs ont relevé entre autres le temps d’écoute de la télévision, les effets de l’allaitement et même le quartier dans lequel vit l’enfant. Bien sûr, on a aussi pris en considération les prédispositions génétiques.
 
Ce dernier facteur, qui semblait pourtant être devenu un mythe au cours des dernières années, a encore toute son importance. On estime que 30 à 40 % de la population ont des marqueurs génétiques les prédisposant à de plus grands risques d’obésité.

On espère donc mieux comprendre ce problème de santé en l’abordant selon les aspects « cellule, enfant, clan (ou famille), communauté, pays et culture ».

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L’allaitement encouragé par messages textes

Une surprenante étude de la Queensland University of Technology (QUT) a démontré que le message texte pouvait avoir une utilité insoupçonnée.

Après avoir suivi 130 mères, des chercheurs ont conclu que la réception d’un texto pouvait les encourager à poursuivre leur allaitement.
À l’inverse, une nouvelle maman qui n’en reçoit pas aurait quatre fois plus tendance à arrêter d’allaiter son bébé, lisons-nous sur Medical News Today.
 
Le message en question offrait aussi la liaison à un service de soutien offert par l’Australian Breastfeeding Association qui donnait de l’aide par téléphone aux mères en ayant besoin.
 
L’apport du texto à la poursuite de l’allaitement s’expliquerait par le contact direct qu’il crée avec la femme et l’aide directe qu’il propose. Le message qu’il présentait ne sous-entendait aucun jugement, n’était pas stéréotypé et ne faisait pas sentir les femmes coupables. Bref, il ne suggérait pas que l’allaitement était naturel et facile à faire.

Mentionnons finalement que dans le cadre de cette expérimentation, 86 % des femmes allaitaient leur bébé. Le taux national était de 62 %. Alors que globalement, ce dernier taux chute à 46 % après 8 semaines, celui des femmes de l’étude n’avait baissé que de 4 % lorsque l’étude s’est terminée.

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Des données peu encourageantes pour l’allaitement

De récentes données portant sur l’allaitement tendent à présumer que les femmes ne sont pas si nombreuses à adopter l’allaitement comme aliment de base de leur enfant.

Rappelons que les recommandations officielles suggèrent d’allaiter un bébé durant ses six premiers mois de vie et qu’il s’agisse là de son unique alimentation.
 
Selon une étude parue dans Pediatrics, intitulée The Effect of Maternity Leave Length ans Time of Return to Work on Breastfeeding, un plus long moment à la maison avec bébé ne rime pas nécessairement avec un allaitement prolongé. Toutefois, il pourrait l’encourager.
 
Les données obtenues ont porté sur un très grand nombre de femmes. On voulait constater le lien pouvant exister entre différents facteurs du congé de maternité, dont sa durée, et l’allaitement (son adoption et sa durée).
 
Ainsi, les femmes qui avaient eu au moins 13 semaines de congé de maternité avaient allaité dans une mesure de 74,2 %. Celles qui étaient retournées au travail après 1 à 6 semaines avaient allaité leur bébé à 64,6 %.

Malgré tout, celles qui étaient retournées au travail étaient celles qui avaient allaité le moins longtemps. On pense donc que les femmes seraient plus enclines à choisir l’allaitement si elles demeurent plus longtemps à la maison.