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L’allaitement diminue les risques d’obésité infantile

Les enfants nés d’une mère souffrant de diabète de grossesse auraient un risque plus élevé de souffrir d’obésité infantile, mais selon ce que rapporte HeathDay News, une nouvelle étude prouve que l’allaitement diminue ce risque. 

Parmi les bébés ayant été exposés au diabète dans l’utérus de leur mère, ceux ayant été allaités durant 6 mois ou plus étaient moins sujets à l’obésité infantile à l’âge de 6 à 13 ans que les enfants dont la mère n’avait pas souffert de diabète durant sa grossesse.

Soulignons que les résultats de cette recherche étaient les mêmes pour les bébés de différentes ethnies.

Toutefois, cet effet protecteur n’a pas été perçu chez les bébés ayant été allaités durant moins de six mois.

La chercheuse principale, Dr Dana Dabelea, a déclaré : « Nos données suggèrent que la promotion de l’allaitement pourrait être une stratégie efficace pour réduire les risques d’obésité infantile chez les descendants de mères ayant souffert de diabète de grossesse. »

Dr Dabelea souligne également que l’obésité infantile et l’exposition au diabète de grossesse dans l’utérus ont toutes deux été liées au développement futur d’un diabète de type 2.

Cela signifie que l’allaitement pourrait également aider à réduire les risques futurs de développement du diabète de type 2.

Un expert ayant écrit un éditorial par rapport à cette recherche a affirmé que ces découvertes renforçaient ainsi l’importance de l’allaitement.

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Transmission de la fièvre jaune par l’allaitement

Selon le Canadian Medical Association Journal, tout porte à croire que les nouvelles mamans devraient éviter de se faire vacciner contre la fièvre jaune. Ce vaccin est employé couramment depuis les années 40, surtout chez les voyageurs.

Or, si l’on s’est questionné longuement sur la possible transmission de la fièvre jaune par le biais de l’allaitement, il semble en effet plus prudent pour les mères concernées de ne pas en recevoir le vaccin.

Un enfant de cinq semaines pourrait donc aisément contracter la fièvre jaune par le lait maternel. On rapporte un cas en exemple impliquant un enfant de 10 jours. Sa mère a reçu le vaccin contre ce virus avant de se rendre au Venezuela, mais lui, non.

On a dû faire entrer l’enfant à l’hôpital à l’âge de cinq semaines après deux jours de fièvre et d’irritabilité. Un test de moelle épinière a prouvé une infection récente de la fièvre jaune.

La maladie a donc été transmise selon toute évidence par l’allaitement, car l’enfant n’avait pas été piqué par un insecte et n’avait pas été en contact avec des personnes ou des animaux malades. De plus, il n’y avait aucun historique d’herpès dans la famille.

On recommande donc d’éviter la vaccination chez les mères qui allaitent des bébés de moins de neuf mois. De plus, le vaccin devrait être administré seulement après que l’allaitement est terminé ou lorsque l’enfant est assez vieux pour le recevoir.

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Risque d’obésité à cause du biberon

Des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston ont suivi 840 jeunes enfants afin de voir les incidences entre l’alimentation choisie à un très jeune âge et le développement de l’obésité.

Il semble que donner du lait maternisé et des aliments solides aux bébés soit relié à l’obésité avant l’âge de trois ans. En fait, l’intégration de ce type d’alimentation avant l’âge de 4 mois exposerait davantage les enfants à l’obésité avant leurs 3 ans de 6,3 fois.

Une explication serait que le lait maternisé pourrait faire augmenter la quantité de calories ingérées lorsque les aliments solides sont intégrés à l’alimentation des tout-petits.

De plus, une mère serait moins en mesure d’évaluer si son enfant a atteint son niveau de satiété quand il est nourri au biberon que lorsqu’elle l’allaite.

Justement, cette corrélation entre alimentation et obésité n’a pas été observée chez les enfants allaités. On rappelle donc qu’il est préférable d’attendre que le bébé ait quatre mois avant de lui donner de la nourriture solide, voire qu’il ait plus de six mois.

Dans cette recherche, parue dans Pediatrics, où 67 % des enfants étaient allaités, on a remarqué que ces derniers avaient moins tendance à présenter un indice de masse corporelle égal ou supérieur au 95e percentile comparativement à ceux nourris au biberon.

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Prévenir le stress dès la naissance

Une maman pourrait prévenir le stress que vivra son bébé une fois qu’il sera adulte. C’est la conclusion vers laquelle convergent deux récentes études de l’Institut Douglas.

La première, parue dans Developmental Psychobiology, a fait un lien entre l’allaitement et le stress. Il semble que la quantité et la qualité du lait maternel et la relation entre la mère et son enfant auraient une grande influence sur la réponse au stress du bébé devenu adulte.

La deuxième étude a porté sur les soins parentaux en début de vie. Parue dans le Journal of Psychiatry and Neuroscience, elle a aussi fait un lien avec la réponse au stress.

Après avoir mesuré le taux de cortisol chez de jeunes adultes qui étaient confrontés à une situation stressante, on a remarqué qu’il était très bas chez ceux ayant reçu le plus d’affection lorsqu’ils étaient tout-petits.

Or, le faible taux de cortisol des sujets ayant reçu le plus d’amour maternel était associé à une forte estime de soi, tandis que ceux en ayant eu le moins en avaient une beaucoup plus faible.

Par ailleurs, il semble qu’un faible taux d’hormone du stress peut être un bon ou un mauvais signe. Il faudrait à la fois dépister la baisse de cortisolémie et faire des évaluations psychologiques afin de savoir si une personne est vulnérable au stress.

Malgré tout, ces deux recherches démontrent que l’amour d’une mère peut avoir une influence positive sur le développement du cerveau de son bébé.

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Substances contaminantes dans le lait maternel

Une nouvelle étude a été faite sur les substances contaminantes pouvant se retrouver dans le lait maternel. Deuxième du genre, c’est l’Institut de la santé publique de la Norvège qui l’a menée.

Les Norvégiennes sont les championnes mondiales de l’allaitement : 80 % des bébés y sont nourris au sein jusqu’à 6 mois. De plus, il n’y est pas rare qu’un enfant soit allaité jusqu’à 18 mois.

Or, selon cette étude parue dans Environmental Science and Technology, il semble qu’après un an, on décèlerait de 15 à 94 % moins de substances contaminantes provenant de l’environnement dans le lait maternel.

Mentionnons au passage que le lait maternel est un aussi bon indicateur que le sang pour démontrer l’exposition à des substances dangereuses ou contaminantes.

L’industrie aurait fait un grand pas durant la dernière décennie, car on retrouve de nos jours une concentration beaucoup plus faible de substances nocives dans le sang et le lait maternel.

Ces nouvelles données pourraient réconforter plusieurs personnes et encourager l’allaitement sur une longue période.

Rappelons que l’allaitement jusqu’à six mois a été remis en question dernièrement par une étude londonienne, mais que l’Organisation mondiale de la santé maintient sa position sur la question.

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Autre position quant à l’allaitement

On a lu dernièrement qu’une étude britannique du Collège universitaire de Londres parue dans BMJ remettait en question l’unique allaitement jusqu’à six mois.

Or, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) réitère maintenant sa pensée sur le sujet.

Selon elle, l’allaitement maternel est non seulement primordial pour le bébé jusqu’à l’âge de six mois, mais il devrait se poursuivre jusqu’à ses deux ans, même après l’intégration d’autres aliments.

En ce moment, 35 % des bébés sont nourris uniquement au lait maternel pendant leurs six premiers mois de vie. Un plus haut taux sauverait la vie de bien des enfants, selon l’OMS.

On pourrait en fait sauver la vie de 1,5 million d’enfants annuellement, toujours selon cette organisation mondiale.

Dans le monde, 8,8 millions d’enfants décèdent de malnutrition chaque année avant d’atteindre l’âge de 5 ans. 66 % d’entre eux connaitraient ce sort à cause de pratiques alimentaires inadaptées.

Rappelons que l’accès difficile à l’eau potable dans les pays en voie de développement est l’une des causes majeures de cette situation malheureuse.

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Allaitement et VIH : un nouveau traitement

Une vaste étude ayant porté sur plus de 1 600 femmes et s’étant étalée sur 3 ans a démontré la grande efficacité d’un triple antirétroviral (ARV) sur la santé de leur poupon.

Administré durant la grossesse, l’accouchement et l’allaitement, cet ARV fait chuter de 43 % la transmission du VIH de la mère à l’enfant en comparaison au traitement standard.

Publiée dans le Lancet Infectious Diseases, l’étude donne beaucoup d’espoir aux femmes atteintes du virus des pays en voie de développement.

L’allaitement de l’enfant y est primordial dans la lutte à la mort infantile. Le lait maternisé y est difficilement accessible et l’eau potable l’est d’autant plus.

Rappelons que le projet Kesho Bora, dont fait partie cette étude, s’est déployé à plusieurs endroits en Afrique et vise à revoir les méthodes de prévention et de traitement du sida.

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L’allaitement : quelques bémols

Une étude controversée parue récemment dans BMJ vient contredire la croyance actuelle prônant l’allaitement durant les six premiers mois.

En effet, depuis quelques années, on recommande de nourrir le bébé uniquement au lait maternel pendant six mois.

Or, des chercheurs de l’Institut de la santé infantile au Collège universitaire de Londres nous apprennent que ce ne serait pas dans l’intérêt de l’enfant.

Dans leur analyse de données, ils soulignent que l’allaitement unique des six premiers mois n’est pas suffisant du point de vue des nutriments. Trop d’enfants se retrouvent ainsi à risque de souffrir d’anémie.

De plus, il semble que ne pas être exposé à certains aliments plus tôt augmenterait les risques de développer une allergie alimentaire.

Finalement, il y aurait de grands avantages à ce que les bébés goûtent plus tôt à différentes saveurs. Cela leur permettrait de découvrir et de mieux aimer les légumes verts par exemple.

Le cas contraire pourrait encourager les mauvaises habitudes alimentaires et l’obésité, selon les chercheurs.

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Allaiter un bébé adopté?

L’adoption d’un enfant n’empêcherait pas l’allaitement, même si sa mère n’a pas été enceinte. 

On peut en effet lire dans Mayo Clinic que la stimulation des glandes responsables de la lactation pourrait entraîner la production de lait maternel.

Rappelons au passage que le lait est produit par la combinaison d’hormones, soit l’estrogène, la progestérone et la prolactine.

Or, la stimulation du mamelon enclencherait cette combinaison, permettant ainsi à une mère adoptive d’allaiter son enfant.

Cette stimulation doit s’échelonner sur une période de deux mois au moins, le sein devant être stimulé au tire-lait toutes les trois heures.

Une thérapie aux hormones existe aussi, mais comme elle est arrêtée au moment où l’allaitement commence, la stimulation est recommandée par les médecins.

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Le lait maternel fait des ados plus forts

Les bébés qui sont allaités dès la naissance seraient en meilleure santé une fois adolescents.

C’est ce que nous apprend une récente étude de l’Université de Grenade en Espagne. Parue dans le Journal of Nutrition, elle a porté sur 2 567 adolescents.

On a demandé aux participants de quelle manière ils avaient été nourris lorsqu’ils étaient bébés. Leurs capacités cardiovasculaires et leur force musculaire ont aussi été évaluées.

Il en est ressorti que les adolescents qui avaient été nourris au lait maternel avaient les muscles des jambes plus forts.

De plus, la force de ces muscles était plus élevée si le participant avait été allaité sur une plus longue période.

L’allaitement a aussi été associé à de meilleures performances en saut en longueur, et ce, en dehors de facteurs morphologiques comme la grandeur, le taux de gras et la masse musculaire.

Il s’agit de la première étude sur le lien entre l’allaitement et le développement de la force musculaire.