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L’allaitement contre la pneumonie

Une étude, effectuée par le Dr Fernando Polack et son équipe de l’Université Vanderbilt de Nashville, conclut que l’allaitement réduit le risque de maladies pulmonaires chez les bébés de sexe féminin, davantage que chez ceux de sexe masculin.

Les chercheurs ont mesuré l’association entre l’allaitement et le risque de pneumonie chez 323 bébés qui ont souffert d’une infection pulmonaire.

La pneumonie a touché 23 % des filles qui étaient nourries avec des formules, tandis que 5 % des garçons ont souffert de la maladie quand ils étaient nourris de la même façon.

« Les mères qui ont des filles devraient être davantage conscientisées sur les bienfaits de l’allaitement afin de protéger les poumons de leur enfant », a souligné le Dr Polack, dont la recherche est publiée dans le Pediatric Infectious Disease Journal.

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Les bébés allaités, protégés par leur maman

Une vertu supplémentaire s’ajoute à l’allaitement maternel, alors que la molécule CCR10 jouerait un rôle important dans l’immunité contre les infections intestinales chez les bébés allaités par leur mère.

Une équipe de chercheurs, provenant des universités Brigham Young, Harvard et Stanford, ont observé que les souris qui allaitaient avaient plusieurs cellules anticorps dans leurs glandes mammaires. Les souris, qui n’avaient pas la molécule CCR10, ne produisaient pas ce type de cellules.

« Pourquoi l’allaitement est si bon pour l’enfant? Parce que le lait maternel contient des anticorps qui protègent le nouveau-né des infections et des virus. Cette étude démontre le mécanisme derrière les molécules que l’on retrouve dans le corps de la mère et qui peuvent protéger l’enfant », a souligné l’auteur, le Dr Eric Wilson.

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De la morphine dans le lait maternel

Une recherche publiée dans le Clinical Pharmacology & Therapeutics, menée auprès de 72 femmes ayant donné naissance récemment, démontre que le lait maternel contient de la morphine lorsque l’on prescrit de la codéine aux mères après l’accouchement afin d’atténuer la douleur à la suite d’une césarienne ou d’une épisiotomie.

Environ une femme sur vingt présente une anomalie au gène qui contrôle la façon dont le corps métabolise la codéine. La proportion de morphine transmise par le lait maternel au bébé est plus importante chez ces femmes que chez les autres, ce qui n’est pas sans risque pour l’enfant.

Selon le coauteur de cette étude, Dr Koren, les médecins et gynécologues devraient plutôt prescrire aux nouvelles mamans de l’ibuprofène.

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Les gras trans transmis par l’allaitement

Des chercheurs brésiliens qui se demandaient si les mères allaitant leur bébé pouvaient ainsi transmettre leurs gras trans au poupon viennent de prouver que tel est le cas.

Cette recherche, dont les résultats complets sont publiés dans la revue scientifique Nutrition, a été menée auprès de petits rats allaités par leur génitrice.

Ceux dont la mère a été nourrie d’aliments à base d’huiles végétales partiellement hydrogénées ont développé plus tard des problèmes touchant le coeur et la production d’insuline, ce qui porte à croire que l’alimentation au tout début de la vie peut avoir des conséquences à l’âge adulte.

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L’oméga 3, cet inconnu

Un sondage téléphonique mené par Ipsos-Reid auprès de 600 nouvelles mamans canadiennes nous apprend qu’environ le tiers d’entre elles ignore les bienfaits du DHA, un oméga 3 reconnu pour favoriser le développement cognitif et visuel chez les bébés.

« Des recherches ont démontré que le DHA (ou acide docosahexanoique) doit être présent à des concentrations élevées dans le cerveau et la rétine de l’oeil pour favoriser le développement normal, ce qui est particulièrement important chez les nourrissons », suggère le Dr Jacques Simard, pédiatre au Centre pédiatrique de Laval.

Comme le corps humain ne peut produire que de faibles quantités de DHA, l’apport quotidien provient du lait maternel pour les nourrissons. Cette quantité peut varier en fonction de la consommation, chez la mère, de sources alimentaires de ce nutriment.

Des préparations sont aussi enrichies de DHA et peuvent être proposées aux bébés qui ne sont pas allaités par leur mère.

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L’allaitement diminue le risque de cancer

Selon la Dre Hazel B. Nichols et son équipe de l’Université du Wisconsin aux États-Unis, les femmes qui ont été allaitées par leur mère dans leur enfance voient leur risque de souffrir d’un cancer du sein, une fois adultes, chuter de 17 %, comparativement à celles qui n’ont pas été allaitées.

Par contre, ce phénomène n’a pas été observé parmi les participantes qui étaient les aînées de leur famille. Les chercheurs avancent l’hypothèse que le rang familial sert à prédire le taux de contaminations environnementales dans le lait maternel.

La Dre Nichols suggère que d’autres études sur le sujet soient menées afin de prouver que l’allaitement maternel réduit le risque de cancer du sein.

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L’allaitement maternel rend-il plus intelligent?

Alors qu’on savait déjà qu’il renforçait le système immunitaire des bébés, voilà que l’allaitement maternel semble favoriser le développement cognitif et l’intelligence des poupons, selon la plus récente recherche menée par le Dr Michael Kramer de l’Université McGill, à Montréal.

Selon le chercheur, le quotient intellectuel des enfants et leur rendement académique sont grandement améliorés à la suite d’un allaitement maternel prolongé.

Pendant six ans et demi, 14 000 enfants ont été suivis pour conduire cette étude, qui est la plus vaste sur le sujet. Le groupe de sujets a été réparti en deux. Le premier était composé de bébés allaités, alors que le second ne l’était pas.

Les chercheurs ont ensuite fait passer aux participants des tests d’intelligence afin de mesurer leur développement cognitif. Les bébés qui avaient été nourris au sein ont obtenu les meilleurs résultats.