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Formule pour nourrisson : prudence!

Un seul pays sur 5 respecte les recommandations du Code international de commercialisation des substituts du lait maternel de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Juste à temps pour la Semaine mondiale de l’allaitement maternel, l’OMS publie un rapport rappelant l’importance du lait maternel au cours des 6 premiers mois de vie d’un bébé.

En fait, il est recommandé de les en nourrir exclusivement pendant cette période. Nourrir son enfant au sein lui permet de jouir d’une prévention de surpoids, d’obésité et de diabète, d’un développement cognitif maximisé et d’anticorps.

Sur Santé Log, on fait le point sur la situation en expliquant bien les recommandations et les chiffres y étant liés. Surtout, on rappelle l’importance de l’allaitement et on lève le voile sur les risques des substituts de lait maternel.

Entre autres, ces préparations ne contiennent pas les anticorps nécessaires aux nourrissons pour se développer adéquatement et peuvent entraîner la malnutrition par leur trop forte dilution.

Vous pouvez prendre connaissance du rapport entier en cliquant ici (anglais seulement).

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Techno : Un biberon qui réchauffe le lait

Le DailyMail.co.uk nous parle d’un Britannique, sensible au désespoir de sa femme face à certains problèmes liés au boire de leur nourrisson, qui s’est vu inspiré à créer le Yoomi.

Le Yoomi est une bouteille munie d’un « chauffe-lait » interne. Ce qui est fort intéressant, c’est que seul le lait consommé par bébé est réchauffé, le reste demeure donc frais.

Lors de la tétée, le lait passe à travers un réseau de rainures sur le côté extérieur du réchauffeur. Lorsqu’il atteint la tétine, sa température est d’exactement 32 degrés Celsius, soit précisément celle du lait maternel lorsqu’il sort du sein.

Jim Shaihk a créé cette petite merveille à l’aide du même type de gel utilisé dans les gants chauffants utilisés par les sportifs en hiver. Après utilisation, la bouteille doit être « rechargée » en la mettant 25 minutes dans un stérilisateur à vapeur.

Malgré ses 15 000 exemplaires vendus chaque année au Royaume-Uni seulement, certaines blogueuses se sont montrées plutôt froides à l’idée en calculant qu’étant donné que la bouteille n’est rechargeable que 150 fois, il faudrait dépenser environ 32 £ par mois (50 $).

D’autre part, plusieurs mères se disent ravies de sauver le temps nécessaire pour chauffer le lait en jonglant avec bébé et d’autres tâches. Voilà qu’il s’agirait d’un charmant cadeau pour les nouvelles mamans!

Voyez vous-même le Yoomi en cliquant ici (anglais seulement).

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Encore plus de bénéfices pour l’allaitement

Afin de déterminer si le développement du TDAH (Trouble déficitaire de l’attention/Hyperactivité) était associé à l’absence ou à un faible taux d’allaitement maternel, le Dr Aviva Mimouni-Bloch, de la Faculté Sackler de l’Université de Tel-Aviv et chef du Centre neurologique de l’enfant à l’hôpital de Loewenstein, a réalisé une étude rétrospective sur les habitudes d’allaitement de trois groupes d’enfants.

Un était formé d’enfants atteints de TDAH, un autre avec les frères et sœurs de ceux-ci, et un groupe sans TDAH et sans aucun lien à la maladie.

Publiés dans le journal médical Breastfeeding Medecine, les résultats ont clairement montré un lien entre l’allaitement et les risques de développer le TDAH.

En fait, les nourrissons de 3 mois n’ayant pas été allaités voyaient leurs risques de le développer être 3 fois plus élevés que ceux ayant été allaités.

Des enfants n’ayant pas été allaités, certains avaient des frères et sœurs qui, eux, l’avaient été. Les résultats ont aussi démontré que malgré leur génétique familiale, ils étaient beaucoup moins atteints de TDAH, ce qui en dit long sur l’impact du lait maternel.

Bien que les chercheurs ne sachent pas encore pourquoi l’allaitement a un impact sur le développement du TDAH, il se pourrait que ce soit le lait maternel lui-même ou encore le rapprochement entre la mère et le bébé pendant l’allaitement qui joue un rôle. De plus amples recherches sont prévues sur le sujet.

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L’insuline et l’allaitement

Un article paru sur Psychoenfants.fr explique comment l’insuline, qui régule notre taux de sucre, pourrait nuire au bon fonctionnement de la lactation si elle présente des anomalies.

La molécule jouerait le rôle de déclencheur de la lactation dès l’arrivée de bébé. Ceci expliquerait pourquoi les mères souffrant de diabète auraient du mal à produire du lait en quantité nécessaire.

Jusqu’à tout récemment, il n’y avait jamais eu de lien établi entre l’insuline et cette difficulté, mais une récente étude menée par la Pre Laurie Nommsen-Rivieres, chercheuse à Cincinnati, révèle qu’elles seraient intimement liées.

En effet, l’insuline enverrait des signaux déclencheurs à notre centre de bioproduction de protéines, de lipides et de glucides, tous des nutriments indispensables à l’alimentation du bébé et à la mise en route de la lactation.

En cas d’insulino-résistance, la transmission des signaux est affectée, voire manquante, et nuirait à tout le processus d’enclenchement. Aux États-Unis, environ 20 % des femmes diagnostiquées comme pré-diabétiques subiraient ces conséquences.

Un second essai clinique est en cours avec l’utilisation d’un médicament contre le diabète de type 2, afin de déterminer si une telle mesure permettrait de raviver la production de lait chez les patientes.

rticle paru sur Psychoenfants.fr explique comment l’insuline, qui régule notre taux de sucre, pourrait nuire au bon fonctionnement de la lactation si elle présente des anomalies.

La molécule jouerait le rôle de déclencheur de la lactation dès l’arrivée de bébé. Ceci expliquerait pourquoi les mères souffrant de diabète auraient du mal à produire du lait en quantité nécessaire.

Jusqu’à tout récemment, il n’y avait jamais eu de lien établi entre l’insuline et cette difficulté, mais une récente étude menée par la Pre Laurie Nommsen-Rivieres, chercheuse à Cincinnati, révèle qu’elles seraient intimement liées.

En effet, l’insuline enverrait des signaux déclencheurs à notre centre de bioproduction de protéines, de lipides et de glucides, tous des nutriments indispensables à l’alimentation du bébé et à la mise en route de la lactation.

En cas d’insulino-résistance, la transmission des signaux est affectée, voire manquante, et nuirait à tout le processus d’enclenchement. Aux États-Unis, environ 20 % des femmes diagnostiquées comme pré-diabétiques subiraient ces conséquences.

Un second essai clinique est en cours avec l’utilisation d’un médicament contre le diabète de type 2, afin de déterminer si une telle mesure permettrait de raviver la production de lait chez les patientes.

Crédit photo : FreeDigitalPhotos.net

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L’insuline : un rôle essentiel pour maintenir l’allaitement

Une étude effectuée d’abord par la Dre Laurie Nommsen-Rivières a mené à des recherches supplémentaires sur la corrélation entre le dérèglement de la glycémie et la difficulté de l’allaitement chez la femme. C’est la revue PloS ONE qui précise le rôle que joue l’insuline sur la glande mammaire.

Ainsi, bien au-delà de l’obésité ou des femmes de plus de 40 ans, il s’agit souvent à la base d’une irrégularité du signal de lactation, un rôle normalement tenu, notamment, par l’insuline. Une raison supplémentaire, donc, de suivre de près les femmes à risque de diabète ainsi que celles qui souffrent de diabète de grossesse.

Selon PloS ONE, c’est tout de même 1 femme sur 5, âgée de 20 à 44 ans, qui est à risque de diabète. Ainsi, malgré toute leur bonne volonté, ces femmes sont souvent aux prises avec un manque de lait et doivent abandonner l’allaitement. 

Dans la poursuite de sa recherche sur le sujet, la Dre Nommsen-Rivières et son équipe ont prélevé l’ARN de glandes mammaires et ont détecté le gène PTPRF, en lien direct avec le dérèglement de l’insuline et la diminution de production de lait.

Des tests sont déjà en route pour intégrer un nouveau médicament qui permettra de contrôler la glycémie chez la femme enceinte diabétique ou encore à risque de développer du diabète de grossesse.

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Les savons antibactériens mauvais pour votre bébé

Avertissement pour les fanatiques du savon antibactérien. Le Triclocarban est un agent antifongique et antibactérien utilisé dans certains savons, solutions désinfectantes et produits d’entretien et pourrait nuire au bon développement de votre bébé. Absorbé par la peau, il serait transporté dans le lait maternel.

Sur le site MedicalXpress, les résultats d’une recherche sur le sujet sont expliqués. C’est à l’Université du Tennessee à Knoxville qu’une étudiante en santé publique et nutrition a procédé à la recherche.

Avec l’aide de Jiangang Chen, un aide-professeur de l’Université, Rebekah Kennedy a découvert les effets potentiellement nocifs de cet élément chimique sur les bébés nourris au sein.

Les tests effectués sur des mamans rats exposées et qui allaitaient ont démontré que les bébés ne survivaient pas plus de 6 jours après leur naissance. Il est cependant spécifié que les bébés ne souffraient d’aucun effet secondaire si les mamans étaient exposées pendant qu’elles étaient enceintes. C’est vraiment l’allaitement qui semble être le problème.

Sans dire qu’il faut en arrêter l’utilisation, Kennedy précise : « Les savons antibactériens auront toujours un usage pratique, comme dans les endroits médicaux où la prolifération bactérienne est à haut risque. Cependant, pour le commun des mortels, ce type de savon n’est pas plus efficace que le savon régulier ».

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La consommation pendant l’allaitement

Bien que ça puisse sembler logique pour plusieurs, ça ne peut faire de mal de rappeler aux femmes souhaitant allaiter leur bébé que ces substances ont toutes un effet sur le lait maternel.

Sur le site Famili.fr, un article explique les répercussions néfastes de la consommation post-accouchement. À peu près comme quand il était dans votre ventre, presque tout ce que vous consommez a un impact sur ce que vous refilez à bébé lors de la tétée.

Vous savez que l’alcool se rend directement dans votre sang. Il en est de même pour votre lait. En effet, le taux d’alcoolémie est identique dans les deux liquides. Cela veut dire que si vous buvez 2 verres et allaitez ensuite votre petit, vous l’intoxiquez.

Si l’occasion se présente de prendre un verre, il serait préférable de le prendre tout de suite après la tétée et d’attendre environs 5 heures avant la prochaine. Même chose pour la marijuana. Une autre solution serait de tirer votre lait avant de consommer.

Pour ce qui est de la cigarette, l’impact est moins dramatique, mais n’empêche, sa consommation nuirait à l’éjection du lait et lui donnerait même un goût et une odeur désagréable. Pas très plaisant pour bébé!

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L’impact de l’allaitement sur le cerveau

Une récente recherche conduite par les spécialistes de l’Université Brown démontre de nouvelles preuves concernant les bienfaits de l’allaitement sur le développement du cerveau des bébés.

À la suite de l’observation par résonnance magnétique, les améliorations ont été particulièrement notées dans les zones responsables du langage, des émotions et des aptitudes cognitives.

Alors que ces résultats étaient déjà connus chez les adolescents et les adultes, les chercheurs ne savaient toujours pas vers quel âge les effets bénéfiques se produisaient.

Grâce à cette étude, il est désormais clair que les bienfaits se produisent très tôt dans le développement de l’humain, soit avant l’âge de 2 ans. De plus, il est maintenant prouvé que plus longtemps un enfant est allaité, plus son cerveau se développe rapidement, et que les résultats s’améliorent nettement lorsque l’enfant est exclusivement nourri de lait maternel.

En effet, si le régime de bébé contient également de la formule maternisée, son développement s’en retrouve affecté.

Le Dr Deoni et son équipe ont ensuite confirmé leurs données d’imagerie avec une série de tests cognitifs de base sur un groupe d’enfants plus âgés ayant été allaités. Ces essais ont révélé une performance accrue du langage, de la réception visuelle et dans les performances de motricité.

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Devrait-on modifier génétiquement le lait maternel?

Dans une étude nommée The Utility of Breast Milk for Genetic or Genomic Studies: A Systematic Review, l’auteur décrit la possibilité d’obtenir l’information génétique du lait maternel et de le modifier afin d’en améliorer les qualités nutritives pour le nouveau-né.

Kelly Baumgartel et Yvette Conley de l’Université de Pittsburgh ont révisé la recherche afin de s’assurer que le lait maternel serait une bonne source pour ce type de processus.

Le tout serait apparemment facile et ne nécessiterait qu’un prélèvement très simple et non invasif du lait de la mère. En analysant ses composés, des modifications pourraient être faites afin de s’assurer que l’enfant obtiendrait tout ce dont il a besoin pour un développement optimal.

« La grande majorité des mères produit du lait qui correspond aux besoins de leur enfant étonnamment bien », dit le rédacteur en chef adjoint, David S. Newburg, professeur du département de biologie au Boston College.

« Mais pour les quelques enfants ayant des besoins particuliers, comme les bébés prématurés, ou pour les mères ayant des mutations génétiques rares dont le lait ne possède pas la gamme complète d’éléments bénéfiques, l’analyse génétique et génomique permettrait à la fois d’identifier les manques et de fournir les informations nécessaires pour produire un fortifiant complémentaire personnalisé. »

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Rien ne vous oblige à allaiter votre enfant

De nos jours, les études, opinions médicales, blogues et forums n’ont de cesse de prôner les bienfaits de l’allaitement maternel. Ils ont raison. Néanmoins, rappelez-vous que donner le sein est désormais optionnel, puisqu’il existe des formules toutes préparées.

La première chose qui vous vient en tête, c’est l’inévitable sentiment de culpabilité. Pourtant, il se peut que vous ne souhaitiez pas être à la merci de votre nourrisson pendant les 6 premiers mois de sa vie. Il se peut que la pratique même de l’allaitement ne vous dise rien du tout. L’important, tel que l’indique Famili, c’est de respecter vos valeurs et votre choix.

Néanmoins, peut-être est-ce par crainte. Si vous et votre mère n’avez pas eu de relation très proche ou que l’allaitement n’a jamais été discuté entre vous, vous pourriez profiter de l’occasion pour en faire votre prochain sujet de discussion. Parfois, la crainte vient uniquement de l’inconnu.

Oubliez l’entourage qui vous fait croire que ce contact « unique » représente la seule façon de créer un lien très étroit avec votre enfant. En lui donnant le biberon, vous le portez quand même sur vous, le cajolez, lui parlez. Vous établissez donc ce lien, aussi bien qu’autrement.

En terminant, si vous partagez les boires de bébé avec votre conjoint, chacun de vous sera moins fatigué, et donc, plus enclin aux échanges calmes, à la bonne humeur. Vous développerez tous deux une belle complicité avec bébé. C’est un avantage non négligeable du biberon.