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Les protocoles d’intervention fonctionnent pour promouvoir l’allaitement exclusif

Le journal médical Pediatrics publie les résultats d’une étude ayant porté sur 757 nouvelles mères et de leur bébé. L’étude a été menée à partir de deux cliniques pédiatriques d’importance, qui servaient des populations multiculturelles, tant urbaines que rurales.

Le protocole mis en place, qui était basé sur les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé et des Nations Unies, incluait la formation du personnel, des politiques écrites, de l’aide d’une consultante en lactation, un effort de rejoindre les gens et la prise de statistiques.

La moitié des paires mère-bébé a été analysée avant la mise en place du protocole, et l’autre moitié, après. Le taux d’allaitement exclusif a été beaucoup plus élevé dans le groupe « d’après », et ce, autant peu après la naissance qu’à différents moments jusqu’à 6 mois.

« Les résultats de cette étude suggèrent que la mise en place d’un protocole d’intervention dans une clinique de soins primaires peut augmenter l’allaitement exclusif pendant les premiers mois de la vie », ont conclu les auteurs, selon Medscape.

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Petit guide de l’allaitement

Les avantages de l’allaitement :

Ce lait a la composition idéale pour le bébé. Les bébés nourris au sein sont plus résistants aux infections, développent moins d’allergies (comme l’asthme, l’eczéma et les dermatites).

Le lait maternel s’adapte aussi parfaitement aux besoins du petit : du colostrum des premiers jours à la concentration en gras qui change selon l’heure de la journée, l’âge du bébé et même les saisons.

Pour la mère, l’allaitement favorise également le retour à la normale de l’utérus après l’accouchement.

Les problèmes potentiels :

L’engorgement se produit après quelques jours d’allaitement, ainsi qu’à l’occasion lorsque bébé a manqué une tétée, par exemple.

Pour le soulager, vous pouvez masser les seins, faire des compresses d’eau chaude, et tirer un peu de lait (pas trop, ce qui pourrait aggraver le problème). Allaitez souvent et donnez les deux seins; tout devrait vite revenir à la normale.

Les crevasses se produisent dans un cas sur 5. Elles surviennent lorsque bébé ne prend pas le sein comme il faut. Il faut s’en occuper, car elles sont très douloureuses et peuvent mener à des infections. Consultez un médecin, un pharmacien ou une infirmière spécialisée en allaitement sans tarder.

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L’allaitement ne prévient pas l’obésité

Des chercheurs de la Biélorussie ont enrôlé 17 046 bébés nés en 1996 et 1997, à travers 31 centres familiaux. La moitié de ceux-ci ont implanté une série de mesures dictées par l’Organisation mondiale de la santé pour encourager l’allaitement (le « groupe d’intervention »), et les autres non (le « groupe de contrôle »).

Selon les chercheurs, ceci a eu une très grande influence sur la durée et l’exclusivité de l’allaitement, ce qui a permis de bien établir une causalité entre l’allaitement et la croissance, incluant le poids.

À trois mois, 43 % des bébés du groupe d’intervention étaient allaités exclusivement, comparativement à seulement 6 % des bébés du groupe de contrôle.

Des années plus tard, alors que les enfants avaient un âge moyen de 11,5 ans, un suivi a été effectué, et une série de mesures anthropomorphiques ont été prises. Il n’y avait qu’une différence de 0,19 kilogramme entre les enfants provenant des deux différents groupes.

« Les résultats de cette étude à large portée indiquent que l’intervention pour promouvoir l’allaitement n’a pas réduit les mesures d’adiposité ni la prévalence de surpoids ou d’obésité chez les préadolescents », ont observé les auteurs, selon Med Page Today.

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Si tous les nouveau-nés étaient allaités, 830 000 vies pourraient être sauvées chaque année

Le système immunitaire des bébés obtient un bénéfice incroyable du colostrum, le « premier lait » que la mère transmet durant les premiers jours de vie du bébé.

Plus les mères commencent à allaiter tôt après la naissance, plus il y a de chances qu’elles allaitent encore après 6 mois, ce qui réduit de beaucoup le risque de malnutrition et de maladies mortelles pour les bébés, expliquent les auteurs du rapport.

Le taux d’allaitement à l’échelle mondiale est plutôt bas, autour de 40 %. Pourtant, il s’agit véritablement de l’outil le plus efficace pour réduire la mortalité infantile, a expliqué la présidente de Save the Children, Carolyn Miles, selon Medical News Today.

Selon les auteurs, il existe 4 barrières majeures à l’allaitement dans le monde : les pressions culturelles et de la communauté, une pénurie de travailleurs de la santé, des lois trop floues et les fabricants de lait maternisé et leur marketing extrêmement efficace.

Environ 20 % des décès chez les nouveau-nés pourraient être prévenus si chaque enfant était allaité durant sa première heure de vie, a rappelé l’organisme.

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L’alimentation des mères qui allaitent n’a pas beaucoup d’effet sur le bébé

« Une des raisons qui poussent les nouvelles mamans à cesser l’allaitement est la croyance qu’elles doivent avoir une alimentation très restrictive. Mais ce n’est pas vraiment le cas », affirme Gina Neill, une nutritionniste. Voici ses conseils, rapportés par Science Daily.

Limiter l’alcool : Si vous choisissez de prendre un verre, faites-le tout de suite après avoir nourri votre bébé, afin de vous assurer que l’alcool aura évacué votre organisme et donc votre lait, avant le prochain boire.

Manger du poisson, mais avec modération : Les espèces de gros poissons, qui contiennent beaucoup de mercure, sont à proscrire (ceci inclut le requin, l’espadon et certaines espèces de thon). Mais les autres sont conseillés, particulièrement le saumon sauvage qui contient des oméga-3.

Boire un peu de café au besoin : Une consommation de caféine modérée devrait être bien tolérée par votre bébé. Ceci correspond à pas plus de 2 à 3 tasses de café ou de thé par jour.

Manger une bonne variété : Vous avez peut-être entendu que les bébés peuvent avoir des gaz si vous mangez certains aliments comme des agrumes, de l’ail, du chocolat ou des épices, mais en fait, les gaz et l’irritabilité sont normaux chez les nouveau-nés, et non pas reliés à votre alimentation. Au contraire, manger ces aliments habituera votre bébé à plusieurs goûts différents, ce qui pourra le rendre moins difficile plus tard.

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La césarienne et l’allaitement influencent la flore intestinale des bébés

Une nouvelle étude canadienne a analysé l’ADN de 24 bébés en santé nés à terme, à partir d’échantillons fécaux prélevés à l’âge de 4 mois. Six d’entre eux étaient nés par césarienne, et 10 étaient nourris exclusivement de lait maternel.

Les bébés qui étaient nourris de lait maternisé avaient un taux beaucoup plus élevé de « mauvaises » bactéries, incluant la bactérie C. difficile. Cependant, les chercheurs ont noté que la flore intestinale est extrêmement complexe et pas encore bien comprise, puisque dans certains cas, la corrélation était positive, et dans d’autres, négative.

Les enfants nés par césarienne avaient aussi un taux de bactéries intestinales différent de celui des enfants nés par voie naturelle. Les césariennes « par choix » étaient ainsi associées à « la richesse et la diversité les moins élevées », tandis que les césariennes d’urgence étaient associées à la richesse et la diversité les « plus élevées ».

Le passage par le « canal de naissance » donne une inoculation naturelle par des bactéries présentes chez la mère. C’est pourquoi certaines bactéries n’étaient tout simplement pas présentes chez les bébés issus d’une césarienne, peu importe si la mère allaitait ou non, selon Med Page Today.

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L’allaitement de plus en plus fréquent

Les Centers for Disease Control and Prevention, l’autorité fédérale américaine en matière de santé, ont rapporté qu’entre 2000 et 2008, le taux d’allaitement à la naissance a augmenté de 4 % chez les mères.

De plus, en l’an 2000, 35 % des mères ayant commencé l’allaitement le faisaient toujours après 6 mois. Huit ans plus tard, ce pourcentage avait grimpé à 45 %. 23 % des bébés allaités l’étaient toujours après un an.

Les chercheurs ont constaté un écart au plan ethnique : les femmes d’origine afro-américaines allaitaient moins que les autres, mais la différence s’était réduite au cours des 8 années étudiées. Des initiatives ciblées sont nécessaires pour accroître encore plus ce nombre.

« L’allaitement est bon pour la mère et pour l’enfant – et la nouvelle la plus importante, c’est que des centaines de milliers de bébés de plus sont allaités maintenant, comparativement aux années passées. Cette augmentation peut être constatée à travers tous les groupes ethniques », ont expliqué les auteurs, selon Medical News Today.

Les mères ont besoin d’encore plus de soutien, ont-ils toutefois rappelé.

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Les femmes porteuses du VIH ne devraient pas allaiter leur bébé

L’association de pédiatres (AAP) a publié un éditorial dans la revue Pediatrics, pressant les femmes porteuses du VIH de nourrir leur bébé de lait maternisé. Selon celle-ci, le seul moyen sûr d’empêcher la transmission du virus entre la mère et l’enfant est de s’abstenir d’allaiter.

Même si les mères reçoivent un traitement avec des antirétroviraux, et que leur taux de virus est très bas, celles-ci peuvent tout de même transmettre le VIH à leur bébé par le lait maternel.

Selon l’AAP, si la mère ne suit pas de traitement, le risque d’infection pour le bébé par l’allaitement est de 1 % par semaine dans les 4 à 6 premières semaines, puis de 0,2 % par semaine pour le reste de la durée de l’allaitement. Ce risque est cumulatif, posant une possibilité de transmission de 14 % pour le bébé.

Si la mère prend des antirétroviraux depuis au moins six mois, ce risque se situe plutôt entre 1 et 5 % pour le bébé. Le risque est plus élevé si la mère souffre d’une infection, si elle a une mastite ou si elle pratique l’allaitement mixte, rapporte Med Page Today.

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Le sommeil des tout-petits à l’étude

La revue scientifique Developmental Psychology a publié les résultats d’une étude portant sur 1200 bébés et jeunes enfants, en demandant à leur mère de rapporter leurs réveils nocturnes à 6 mois, 15 mois, 24 mois et 36 mois.

Tout comme pour les adultes, le sommeil des tout-petits passe par des cycles de 90 minutes à 2 heures, après lesquels ils se réveillent brièvement, puis se rendorment. Ceux qui ne se rendorment pas par eux-mêmes et appellent leurs parents sont ceux dont on dit qu’ils « ne font pas leurs nuits ».

À l’âge de 6 mois, 66 % des bébés « faisaient leurs nuits », se réveillant une fois par semaine ou moins. Les autres 34 % se réveillaient 7 nuits sur 7, un chiffre qui passait à 2 nuits par semaine à 15 mois, puis à une nuit par semaine à 24 mois.

La majorité de ces « dormeurs transitionnels » étaient des garçons, et ils tendaient souvent à être des bébés qu’on disait « difficiles ». Beaucoup d’entre eux étaient également allaités.

L’auteure de l’étude, Marsha Weinraub, a indiqué le besoin d’effectuer des études plus poussées pour explorer le lien entre un tempérament plus difficile et des problèmes de sommeil, et pour analyser la relation avec l’allaitement, selon Science Daily.

Ainsi, si un bébé est habitué de s’endormir au sein, il n’apprendra pas la manière dont il peut s’auto-apaiser. La chercheuse a suggéré aux parents de ne pas se précipiter pour prendre l’enfant lorsqu’il se réveille la nuit, afin de lui donner la chance de se rendormir seul.

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Les blessures et la fatigue seraient les plus gros problèmes reliés à l’allaitement

Le site famili.fr a récemment fait un sondage auprès de 1679 lectrices nouvellement mamans, portant sur les plus gros obstacles à l’allaitement.

Les crevasses, qui se forment parfois sur les mamelons et sont longues à guérir, avaient posé une difficulté dans 25 % des cas.

Le même nombre de participantes a aussi signalé la fatigue comme obstacle principal. Cette difficulté peut être particulièrement aiguë chez les mamans de nouveau-nés, qui ont souvent besoin de prendre le sein aux deux heures, et ce, de jour comme de nuit.

24 % des répondantes avaient aussi vécu la « mise en route » de l’allaitement de façon difficile, alors que le sevrage de bébé avait été problématique pour 19 % des nouvelles mamans. On peut imaginer particulièrement les cas où celui-ci doit être fait de façon précipitée.

Le regard des autres n’avait posé problème que dans 7 % des cas, peut-être là un signe positif que les mentalités changent, et que les gens se sentent aujourd’hui beaucoup moins mal à l’aise de voir une nouvelle maman nourrir son bébé en public.