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L’allaitement maternel donne à bébé un meilleur système immunitaire

Les universités de l’Illinois, de Miami et de l’Arkansas ont collaboré dans le cadre d’une étude qui a tenté de comparer les modes d’alimentation pour nourrissons (allaitement maternel ou artificiel) et leurs effets sur le système immunitaire des bébés.

Dans le Genome Biology, on apprend que le mode d’alimentation peut influencer le développement des bactéries et leurs interactions dans l’intestin du petit, tout comme il peut influencer le bon développement du système immunitaire du poupon.

L’allaitement maternel permettrait donc aux bébés d’avoir une colonisation bactérienne plus diversifiée que les enfants nourris par préparation artificielle, étant ainsi mieux protégés contre les antigènes alimentaires et les agents pathogènes, explique le site SantéLog.

L’étude, qui a observé les gènes exprimés dans les cellules de l’intestin d’enfants âgés de 3 mois, nourris au sein ou avec une préparation pour nourrissons, a démontré qu’il existait une association entre l’expression des gènes dans les bactéries et les gènes du système immunitaire chez le bébé.

Les chercheurs précisent : « Les bébés nourris au sein avaient plus de bactéries à Gram négatifs que les bébés nourris au lait. Les bactéries à Gram négatifs ont des gènes qui, bien que classés comme “virulents”, peuvent activer le système immunitaire ».

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Allaiter coûte cher aux mamans

Souvent contraintes d’arrêter de travailler pour pouvoir allaiter aisément, les femmes se condamnent à gagner moins d’argent ou tout simplement à dépendre de leur conjoint, car elles demeurent à la maison plus longtemps.

Alors qu’aux États-Unis, le congé de maternité n’est pas aussi long qu’au Québec, des débats sont en cours et la réforme Obama tente de faire reconnaître les droits que peuvent avoir ces mères.

Des lois qui autorisent les mères à allaiter dans tous les endroits publics, à avoir des salles réservées et des pauses pour tirer leur lait au boulot et du temps pour retourner à la garderie ou à la maison pour allaiter leur petit sont maintenant considérées.

Selon The American Academy of Pediatrics, il serait préférable de donner le sein jusqu’à ce que l’enfant ait atteint l’âge d’un an. Chez nos voisins du sud, seulement 23,8 % des mamans suivent cette recommandation, indiquent des données gouvernementales.

L’étude américaine, qui a été réalisée par des sociologues qui se sont fiées à leurs propres expériences d’allaitement et de maternité, a été effectuée auprès de 1313 mères.

Les participantes qui ont donné le sein durant une longue période ont remarqué une diminution plus importante de leurs revenus au cours des cinq années qui ont suivi la naissance de leur poupon, comparativement à celles qui n’ont pas allaité ou qui l’ont fait seulement pendant six mois.

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La langue de certains bébés rend l’allaitement difficile

Il s’agit d’une malformation de naissance assez commune appelée ankyloglossie, qui peut rendre les premiers allaitements plus compliqués.

Cette malformation a divers degrés, selon la pédiatre Janet Grabowski.

« Il y a des types de langue liée moins sévères qui n’affectent pas beaucoup la fonction de la langue. Si le cas est plus sévère, le bébé pourrait ne pas être capable de tirer la langue assez pour bien téter et pour avoir assez de lait. Dans des cas très rares, une langue liée sévère peut causer des problèmes d’élocution », affirme-t-elle à Todaysparent.com.

Il est possible de diagnostiquer l’ankyloglossie assez facilement, selon la spécialiste en allaitement au Calgary Breastfeeding Centre, Maureen Fjeld. « Parce que le bébé ne pourra pas prendre le mamelon assez loin dans sa bouche, il va le mordiller », dit-elle. De plus, le bébé atteint de cette malformation tardera à prendre du poids.

Cependant, il existe un traitement assez simple appelé freinectomie. L’intervention consiste à faire une courte incision à la base de la langue du bébé. Les médecins, en général, peuvent pratiquer l’opération de leur bureau en utilisant un anesthésiant local.

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L’accouchement est une réalité mondiale injuste

C’est ce que révèle une étude mondiale qui a analysé les interventions de santé maternelle, néonatale et infantile à partir de données couvrant 54 pays entre les années 2000 et 2008.

Dans le but de trouver les mesures qui doivent être améliorées dans le cadre du programme pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d’ici 2015, une équipe de chercheurs internationaux de la Bill & Melinda Gates Foundation et de la Banque mondiale s’est penchée sur la manière dont les inégalités varient d’un pays à l’autre dans les interventions de santé maternelle, néonatale et infantile.

Leurs résultats ont été publiés dans The Lancet le 30 mars dernier. Il est ressorti, en classant les interventions par quintile de niveau de conformité selon deux indices,  inégalité absolue et inégalité relative, que l’accouchement était assurément l’intervention la moins équitable entre les divers pays.

En seconde position vient le suivi prénatal, où 4 à 5 visites devraient être réalisées par des spécialistes après l’accouchement, mais rares sont ceux qui y ont droit.

Par la suite, l’inégalité des soins ou le non-respect des lignes directrices médicales a été notée la plus élevée pour le Tchad, le Nigeria, la Somalie, l’Éthiopie, le Laos et le Niger, suivis par Madagascar, le Pakistan et l’Inde, soit les pays les plus pauvres analysés.

Finalement, le don naturel de l’allaitement, que toutes les femmes ou presque, peu importe le groupe social, sont en mesure de pratiquer, est l’intervention la plus équitable de toutes.

Les auteurs de l’étude rappellent que l’écart à l’accès des interventions les plus inéquitables doit être considérablement réduit pour que tous les groupes sociaux puissent bénéficier de soins légitimes et justes.

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La dépression post-partum touche davantage les femmes carriéristes

Tout cela parce qu’elles n’ont pas le sentiment de pouvoir contrôler, avance Silje Marie Haga de l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a réalisé une étude auprès de 350 nouvelles mères.

L’experte a constaté de 16,5 % de ce nombre déclaraient souffrir d’une dépression, alors que leur bébé n’étant pas encore âgé de six mois.

En effet, la majorité des femmes touchées par le problème postnatal ont avoué que les choses ne se déroulaient pas comme prévu et qu’elles trouvaient difficile et déshonorant de ne pas avoir été capables d’accoucher par voie naturelle ou encore d’allaiter.

La spécialiste croit que ces femmes qui attendent plus tard dans leur vie pour avoir un bébé ont travaillé si fort pour établir un ordre de choses, avoir un emploi valorisant et un bon coussin financier qu’elles sont complètement désabusées et inflexibles lorsqu’elles se retrouvent devant des situations surprenantes et incontrôlables, souvent provoquées par leur petit.

Elle ajoute, dans un article du DailyMail : « Ce n’est pas la nécessité d’un contrôle en soi, mais plutôt l’incapacité à réaliser les attentes spécifiques qui peuvent déclencher une dépression. En revanche, les femmes qui prennent une approche plus détendue à la maternité avec des attentes plus indéfinies font mieux face à des défis inattendus ».

Mme Haga propose maintenant sur Internet un programme de prévention qui sera affilié à un centre de santé mentale en Norvège. Il permettra de venir en aide en surveillant les mères enceintes, de la 22e semaine de grossesse jusqu’à six mois après la naissance.

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L’allaitement donne des bébés moins gras?

Plusieurs bienfaits de l’allaitement sont connus, comme celui de réduire l’obésité infantile, mais qu’en est-il pour la réduction de la masse corporelle des jeunes bébés?
 
Une récente étude s’est penchée sur la question, et pour arriver à des conclusions, elle a observé les effets de l’allaitement sur la masse graisseuse de 779 enfants, selon la durée et l’exclusivité de l’allaitement ainsi que la diversification alimentaire.
 
En résumé, il semblerait qu’un allaitement non exclusif et sur une période courte affecte la masse corporelle de l’enfant lors de ses deux premières années.
 
Pour exemple, l’allaitement n’aurait pas de conséquence sur la masse grasse subcutanée lorsque l’enfant est âgé d’un mois et demi ou de 24 mois. Toutefois, à l’âge de six mois, une période d’allaitement plus courte a un lien avec une masse graisseuse plus élevée.
 
De plus, si un enfant est allaité de façon continue les quatre premiers mois de sa vie, il y aura plus d’impact sur la masse grasse du bébé de 24 mois chez celui qui a été nourri au sein occasionnellement, en comparaison à celui qui a été allaité partiellement
Dans cette étude, l’âge d’introduction d’aliments solides n’a pas eu d’influence sur les résultats.
 
Des études supplémentaires sont nécessaires pour connaître la cause à effet à long terme.
 
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Les bébés nourris à la demande auraient un QI plus élevé

C’est dans l’objectif de déterminer quelle est la meilleure façon de nourrir les bébés entre l’heure fixe ou lorsqu’ils ont faim, quelle que soit la méthode d’allaitement (au sein ou au biberon), que l’Avon Longitudinal Study of Parents and Children a été réalisée. L’étude britannique a été publiée dans l’European Journal of Public Health.
 
Les données de plus de 10 000 enfants ont été observées par des chercheurs de l’Institute for Social and Economic Research (ISER) et des universités d’Essex et d’Oxford (Royaume-Uni). Elles ont permis de conclure que les enfants qui avaient été nourris lorsqu’ils en « faisaient la demande » avaient un QI supérieur de 5 points par rapport aux autres, une fois qu’ils étaient âgés de 8 ans.
 
À noter également que les résultats à des tests SAT (examens utilisés aux États-Unis pour évaluer les élèves en mathématiques, lecture et écriture à leur entrée au collège ou à l’université), une fois qu’ils avaient 5, 7, 11 et 14 ans, étaient meilleurs pour ceux qui avaient été nourris quand ils avaient faim que pour les autres.
Sur le site de l’ISER, la Dre Maria Iacovou, auteure de l’étude, affirme que même si cette étude est la première de ce genre, il y a peu de chances qu’il y ait erreur, car cette dernière a été effectuée à long terme et à grande échelle.
 
En échange d’un QI plus élevé pour leurs bambins, les mères seraient cependant plus fatiguées, car selon le site Slate.fr, « les mères qui pratiquent l’alimentation à heures fixes obtiennent de meilleurs scores aux mesures de bien-être, se disent plus confiantes et moins sensibles ».
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Allaitement : 6 mois, c’est trop long

Au Royaume-Uni, l’allaitement ne fait pas fureur. Dans un nouveau rapport, des mères britanniques donnent leur point de vue concernant l’idéal fixé par l’Organisation mondiale de la santé qui dit que l’allaitement maternel pendant six mois a des avantages considérables pour la santé, tant pour les mères et les bébés.

Pour elles, tant et aussi longtemps que de nouveaux objectifs et délais ne seront pas instaurés ou modifiés dans les recommandations de la santé, elles n’allaiteront pas, arguant que l’allaitement consiste en une pression inutile, une frustration et une fausse image de ce que les spécialistes de la santé laissent croire.

« On ne nous prépare pas à la réalité, on nous fait sentir coupable et on nous juge si on n’allaite pas », plaignent-elles.

D’autres femmes interrogées se sont empressées de dire que la plupart du temps, ces femmes n’avaient pas été bien soutenues et entourées et qu’elles étaient du type à abandonner facilement et faire une montagne avec peu.

Quant aux auteurs de l’Université d’Aberdeen, ils encouragent les médecins à une plus grande attention sentimentale offerte aux couples, au lieu de se concentrer uniquement sur la technique de l’allaitement. De plus, ils croient que si les objectifs étaient réduits à moins de mois d’allaitement, les parents persisteraient davantage dans ce mode d’alimentation.

Les chercheurs rappellent que le rapport ne se veut pas « anti-allaitement ». « Nous soutenons qu’il est temps de revoir ce débat pour l’alimentation du nourrisson, si nous voulons concevoir et offrir des interventions efficaces pour améliorer les résultats d’alimentation des nourrissons et des résultats de santé ultérieurs des générations futures. »

Les résultats de l’étude — réalisée auprès de 36 femmes, de leur partenaire et leur entourage familial et médical, entre le dernier mois de la grossesse et le sixième mois de la vie du bébé – ont été publiés dans le BMJ Open Journal.

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Pas assez de nourrissons sont allaités dans le monde

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), dans son dernier bilan sur l’allaitement, rappelle que cette technique peut sauver des vies. Malheureusement, le taux d’allaitement au sein est encore trop bas, rapporte le site Santelog.com.

Moins de 40 % des bébés de moins de six mois sont allaités exclusivement au sein dans le monde, souligne le rapport de l’OMS. Les mères doivent être encouragées à allaiter au sein, car les bénéfices sont nombreux.

En effet, l’allaitement pendant les six premiers mois de la vie est capital pour la santé de l’enfant et de la mère, car il assure moins de mortalité chez l’enfant et plusieurs bienfaits pour la croissance. Pour les mères, il réduit notamment le risque de cancer ovarien ou mammaire.

L’enfant a besoin de lait maternel. Pourtant, de nombreuses mères abandonnent l’allaitement en raison, entre autres, de la reprise de l’activité professionnelle ou encore de la fatigue.

L’OMS rappelle que l’allaitement est essentiel pour contrer la malnutrition chez l’enfant, responsable de millions de décès.

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Allaitement : réduisez la caféine et le chocolat

Selon une experte de l’allaitement maternel, Dre Ruth Lawrence, rédactrice en chef du Breastfeeding Medicine Journal, consommer des boissons gazeuses, du café et du thé, et même manger du chocolat, augmente le niveau du stimulant dans le sang des bébés.

Les petits qui boivent du lait maternel contenant une caféine quelconque peuvent devenir plus agités, éveillés et irritables que les autres.

En effet, les bébés ont des difficultés à décomposer et éliminer la caféine de leur corps, en particulier dans les deux premières semaines de vie.

« La mère doit essayer d’annuler les excès de caféine », dit la spécialiste.

En médecine générale, il est conseillé aux mères de ne pas dépasser 300 mg de caféine, soit l’équivalent de trois tasses de café par jour. « Mais encore là, le résultat peut différer d’une femme à l’autre. Si vous avez des problèmes avec votre bébé que vous allaitez, songez à réduire ou éliminer la caféine en premier », précise Dre Lawrence.