Catégories
Uncategorized

Le lait Baboo : est-il si bon?

Arrivé le 6 février dernier sur le marché canadien, Baboo fait déjà jaser les parents et les spécialistes en nutrition. Baboo est-il essentiel et si bon pour la santé? Au coût de 3,29 $ le litre, en vaut-il vraiment la peine?

Depuis des décennies, les bambins québécois passent habituellement du lait maternel au lait de vache riche à 3,25 % de matières grasses. Faudrait-il dorénavant privilégier Baboo dans le biberon?

Pour la Direction de la santé publique de Montréal, il n’y a rien de mieux que la poursuite de l’allaitement au sein jusqu’à l’âge de 2 ans ou plus. Le lait à 3,25 % de matières grasses est également une bonne alternative, mais à cela devrait s’ajouter deux portions quotidiennes de fromage ou de yogourt, affirme Maryse Beaumier, agente d’information, au journal La Presse.

Charlotte Geroudet, nutritionniste à Québec, conseille « d’utiliser le nouveau lait Baboo quelques semaines », avant d’introduire le lait à 3,25 % de matières grasses.

De son côté, Stéphanie Côté, nutritionniste d’Extenso, centre de référence en nutrition de l’Université de Montréal, est moins convaincue de la nécessité de Baboo, faisant référence ainsi aux milliers d’enfants qui boivent du lait de vache sans aucun problème depuis des générations.

En Europe, ce genre de boissons appelées « laits de croissance » est couramment utilisé depuis une vingtaine d’années. Ces laits semblent plus populaires auprès de la population, car ils sont enrichis en minéraux, comme le fer, et permettent une alimentation équilibrée.

Au Canada, Baboo ne contient pas de fer, car le pays ne l’autorise pas, et trois fois moins de vitamine D que le lait à 3,25 %. Toutefois, il est vendu comme étant la nouvelle boisson à avoir pour le bon développement des nourissons.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement donne de meilleurs poumons

Une vaste étude anglaise parue dans l’American Journal of Respiratory Care et Critical Care Medicine révèle que les nourrissons allaités au sein sont touchés par des infections respiratoires moins sévères que ceux nourris au lait commercial.

Selon les chercheurs de l’Université de Berne, en Suisse, l’allaitement maternel pourrait avoir un effet direct sur la croissance du poumon. Ce constat devra toutefois être approfondi lors de futures études.

Il semblerait également que l’allaitement maternel peut demeurer fortement recommandé pour tous les nourrissons, y compris ceux dont les mères souffrent d’asthme. D’ailleurs, pour eux, il semble que les résultats bénéfiques soient encore plus frappants.

Les auteurs de l’étude ont même supposé que la durée de l’allaitement maternel influence la fonction pulmonaire. Plus de quatre mois d’allaitement seraient meilleurs pour le bon développement des poumons.

Selon les experts, les enfants avec moins de CVF (capacité vitale forcée) ou FEV1 (forced expiratory volume in 1 second)  que les jeunes adultes pourraient être plus à risque de développer une maladie pulmonaire obstructive chronique plus tard dans la vie.

Catégories
Uncategorized

Allaitement : des mamans inquiètes, des bébés capricieux

Ils ont faim : ils pleurent. C’est le mode d’expression des nourrissons pour signaler qu’ils ont l’estomac vide.

Selon une nouvelle étude réalisée par des spécialistes du Medical Research Council de Cambridge, de l’University College London et de l’Université Paris-Sud, publiée dans la revue scientifique PLoS ONE, il semblerait que les nouveau-nés, qu’ils soient allaités ou non, laissent entrevoir rapidement différents traits de caractère.

C’est grâce à un questionnaire sur le tempérament et sur le mode d’alimentation — le Revised Infant Behavior Questionnaire – que 316 jeunes mamans ont été interrogées trois mois après la naissance de leur enfant.

Les résultats de cette étude ont démontré que les mères qui allaitent ressentent davantage d’inquiétude par rapport à l’idée de manquer de lait et d’être dans l’incapacité de satisfaire le petit.

En ce qui concerne les différences entre les enfants nourris au biberon, au sein uniquement ou par allaitement mixte : elles sont grandes.

Les bébés allaités exclusivement ou de façon variée obtiennent de moins bonnes réponses à la stimulation et une plus faible capacité à contrôler leurs émotions.

Les mamans qui donnent le sein considèrent également leur bébé comme plus « difficile » à calmer que celles qui donnent le biberon.

Catégories
Uncategorized

Pratiques alimentaires de bébé : lancement d’une première étude française

Pour la première fois, en France, l’Unité de surveillance et d’épidémiologie nutritionnelle (Usen) est chargée de réaliser une étude nationale sur les pratiques alimentaires des bébés durant leur première année de vie.

Cette étude est maintenant lancée depuis quelques heures. Baptisée Epifane 2011-2013, celle-ci évaluera 3500 mères qui ont accouché dans l’une des 140 unités périnatales choisies au hasard en France, entre la mi-janvier et la mi-mars 2012.

Cette enquête permettra de mieux cerner les besoins des enfants en matière d’alimentation et servira à sensibiliser les mères.

L’étude permettra aussi de déterminer la durée et la fréquence de l’allaitement maternel avant que l’enfant ait un an, mais également la période charnière de la diversification alimentaire, explique LeParisien.fr.

Les nouvelles mamans devront répondre à un questionnaire lors de leur séjour à l’hôpital, puis elles seront suivies par l’intermédiaire d’entretiens téléphoniques ou de questionnaires sur Internet, quatre fois par an.

Outre l’alimentation, les données recueillies porteront également sur la santé de la mère et de l’enfant. Les premiers résultats seront ensuite rendus publics à l’automne 2012.

Catégories
Uncategorized

Allaitement : les bébés pleurent plus, dorment moins bien et sourient moins

Les chercheurs d’une nouvelle étude britannique croient que l’irritabilité liée à l’allaitement maternel est naturelle. Il ne s’agirait donc pas d’un signe de stress ou même nécessairement qu’il a faim si votre enfant dort moins bien ou rit moins.

Le bébé allaité chercherait davantage le confort, l’attention, la chaleur, la sécurité et le contact avec la peau de sa mère. Voilà ce qui expliquerait ses larmes plus fréquentes.

Le bébé nourri au biberon, lui, semble plus détendu, car il a souvent trop mangé. Un peu comme les adultes qui trouvent du réconfort en mangeant, les enfants peuvent être plus calmes parce qu’ils ont mangé ou bu plus qu’ils ne le devaient.

En revanche, l’allaitement maternel a démontré ses preuves pour aider à protéger les bébés contre l’obésité, l’eczéma, les problèmes cardiaques et les maux d’estomac et d’oreilles.

Rappelons que l’allaitement réduit les chances de cancer du sein chez la mère et facilite la perte de poids après la grossesse.

Les comportements de plus de 300 bébés, âgés de trois mois, ont été évalués pour cette étude.

Catégories
Uncategorized

Les mères qui allaitent au moins six mois ont une pression artérielle plus basse

Des chercheurs américains ont indiqué que les femmes qui ont allaité pendant moins de trois mois étaient près d’un quart plus susceptibles de développer des problèmes de pression sanguine.

L’étude, publiée dans The American Journal of Epidemiology, a suivi près de 56 000 femmes avec au moins un enfant.

Bien que les résultats ne prouvent pas que l’allaitement maternel soit le seul facteur pour une meilleure pression artérielle, les chercheurs ont tout de même indiqué que cette pratique est bonne pour les mères ainsi que pour leurs bébés.

« Les femmes qui n’ont jamais allaité sont plus susceptibles de développer de l’hypertension que celles qui ont allaité exclusivement au sein leur premier enfant pendant six mois ou plus », a déclaré la Dre Alison Stuebe, de l’Université de la Caroline du Nord, qui a dirigé l’étude.

D’autres études ont déjà démontré que les femmes qui allaitent ont moins de risques de diabète et de maladies cardiaques, plus tard dans leur vie.

Près de 8900 femmes ont été diagnostiquées avec de l’hypertension depuis plus de 20 ans.

Des études antérieures ont également montré que l’allaitement protège les bébés notamment contre la diarrhée et les infections de l’oreille.

Catégories
Uncategorized

De nouveaux bienfaits à l’allaitement

Une nouvelle étude révèle que les bébés qui ont été allaités suivent un processus de croissance différent de ceux qui ont consommé du lait en poudre.

Le lait maternel est susceptible d’avoir des avantages pour la santé future des tout petits. Il diminuerait notamment les niveaux de l’hormone de croissance IGF-1 et l’insuline dans le sang. Ceci ferait en sorte de ralentir le taux de croissance et le gain de poids, même après que l’enfant ait commencé à manger des aliments solides.

En revanche, le lait en poudre peut augmenter la production de cellules graisseuses, ce qui favorise le gain de poids pendant l’enfance.

La durée et la fréquence de l’allaitement maternel joueraient également un rôle important, selon les résultats du programme LIFE de la Faculté des Sciences de la Vie à l’Université de Copenhague, au Danemark.

Plus longtemps l’enfant a été allaité, meilleur serait son poids à l’âge de 18 mois. Une période de six mois d’allaitement serait toutefois recommandée par les médecins.

Cette méthode de nourrir les bébés, qui existe depuis la nuit des temps, protègerait aussi les nourrissons des bactéries dans l’estomac, des infections pulmonaires, de l’asthme, de l’eczéma et des allergies. Des avantages sur la santé en général en fin de vie ont également été remarqués.

En plus de faire perdre rapidement du poids après la grossesse (500 calories par jour), il semblerait que l’allaitement diminue également les risques de développer de l’ostéoporose et un cancer des ovaires ou du sein chez la mère.

Catégories
Uncategorized

Une malformation de la langue rare

Touchant de 4 à 10 % des nouveau-nés, l’ankyloglossie demeure rare. Cette malformation de la langue est en fait une suture, et elle est le plus souvent reconnaissable par une langue en forme de cœur, laquelle est causée par une bande de tissu musculaire.
 
L’ankyloglossie peut être problématique en ce sens qu’elle peut entraver l’allaitement. Toutefois, elle est facilement détectable, et surtout, elle est facilement traitable, lit-on sur Health Day.
 
Pour allaiter comme il faut, un bébé doit pouvoir amener sa langue à ses lèvres, ce qui permet la succion. S’il a une malformation, il a de la difficulté à boire au sein et utilise alors ses gencives ou ses lèvres. Cette façon peut causer des douleurs à la mère, et des saignements peuvent en être engendrés.
 
Un autre indice permettant de déceler une ankyloglossie est lorsqu’un bébé tète durant une heure à chaque période d’allaitement, ou lorsqu’il présente des signes de frustration durant celui-ci. Il peut aussi s’agir d’un cas de malformation de la langue quand il s’endort avant d’avoir complètement calmé sa faim.
 
Une simple procédure peut régler l’ankyloglossie. Il s’agit de la freinectomie. Par la suite, plus des deux tiers des mères peuvent reprendre leur allaitement.
 
Catégories
Uncategorized

Tout pour encourager l’allaitement

Si l’on apprend que l’allaitement exclusif n’est pas aussi répandu que l’on croit, tous les moyens semblent bons pour encourager les mères à choisir cette forme d’alimentation pour leur bébé.

Ainsi, on lit dans l’Huffingtonpost qu’aux États-Unis, par exemple, le lait maternisé a été interdit au sein de sept hôpitaux du Rhode Island.

Mentionnons tout de même qu’il est toléré si la nouvelle maman connaît des difficultés dans son allaitement ou si elle manque de lait.

Cette mesure peut sembler draconienne, mais elle aurait certains effets. On apprend donc que dans le Rhode Island, 38 % des mamans continue d’allaiter leur bébé six mois après sa naissance, en comparaison à 44 % des femmes dans la même situation, à l’échelle nationale.

Catégories
Uncategorized

L’allaitement durant six mois?

On apprend sur Pediatrics qu’il n’y aurait pas tant de poupons qui sont nourris exclusivement au lait maternel durant leurs premiers six mois de vie.

En effet, si l’on se fie à des données récentes, on pourrait douter de l’efficacité des nombreuses campagnes qui encouragement l’allaitement maternel. Cesdites données concernent un échantillon de 25 197 enfants américains âgés de 6 mois à 5 ans.

Tout d’abord, on découvre que chez les bébés ciblés, 75 % n’ont jamais été allaités. Parmi ceux qui l’ont été, seulement 16,8 % ont été nourris exclusivement au lait maternel durant leurs six premiers mois de vie.

Ceux qui avaient les plus fortes chances de n’avoir jamais pu profiter de l’allaitement, ou au moins durant la période ciblée de 6 mois, étaient ceux dont le poids de naissance était inférieur à 1500 grammes.

Finalement, l’âge de la mère présentait une corrélation certaine avec une forme exclusive d’allaitement, mais pas avec son initiation comme telle.