L’étude à laquelle se réfère bbc.com a été menée auprès de 14 000 nouvelles mamans. Le risque de dépression post-partum pourrait être atténué jusqu’à 50 % chez les femmes qui allaitent.
Cependant, l’envers de la médaille est moins reluisant. Celles qui planifieraient de donner le sein à leur enfant et qui n’y arrivent pas, pour différentes raisons, doubleraient alors le risque de dépression.
La recherche a été publiée dans la revue Maternal and Child Health et avait comme objectif de justifier le soutien à apporter aux femmes qui ne peuvent pas allaiter.
Si on ne parle que de statistiques, il est recommandé de nourrir l’enfant au lait maternel pendant les 6 premiers mois de sa vie. Néanmoins, comme l’indiquent les spécialistes de l’Université de Cambridge, on a tendance à oublier les conséquences émotionnelles chez la mère.
« Les femmes qui voulaient allaiter, mais n’ont pas pu sont celles qui avaient le plus haut risque de dépression de tous les groupes », rapporte Dre Maria Lacovou.
Elle affirme qu’il faut « s’assurer de garder un œil sur ces femmes » et mettre à leur disposition un service de soutien approprié.