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Les régimes sans gluten ont la cote

Alors que presque tout le monde ignorait ce qu’était le gluten il y a quelques années, ses désavantages sont aujourd’hui bien connus de la majorité.

Arthur Agaston, cardiologue et spécialiste en perte de poids, a discuté des avantages de manger sans gluten avec Madelyn Fernstrom de Today.com.

D’abord, le gluten est une protéine se trouvant dans beaucoup de farines comme le blé, le seigle, l’orge et l’épeautre. C’est ce qui sert d’agent gommant, épaississant.

Agaston prétend que l’absence de gluten dans notre alimentation pourrait aider à diminuer les symptômes de la fibromyalgie, de ballonnement, et aider contre l’insomnie.

Avec un régime sans ou avec peu de gluten, les cellules de l’intestin se régénèrent mieux, ce qui permet une meilleure absorption des nutriments essentiels.

Certaines personnes pourraient toutefois noter une petite prise de poids. Cependant, si vous suivez un régime sans gluten et que vous éliminez de votre alimentation les fameux 3 « P » (pains, pâtes et pâtisseries) sans les remplacer, votre apport calorique diminuera et vous perdrez du poids. Ce n’est pas parce que vous aurez éliminé le gluten, mais parce que vous aurez consommé moins de calories.

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Doit-on prévenir l’allergie alimentaire?

Des chercheurs soutiennent que l’on ne devrait pas limiter l’exposition à certains aliments pour les enfants à risque de développer une allergie alimentaire. Il est surtout question ici des allergies au lait, aux œufs, aux noix, au soya, au blé et au poisson et crustacés.

Jusqu’ici, l’évidence veut qu’un enfant ayant un historique familial d’allergie alimentaire soit dépisté automatiquement. On reconnaît en effet l’avantage de ces dépistages hâtifs, comme nous le lisons dans Pediatrics.

Ainsi, un enfant de cinq ans présentant une inflammation de la peau persistante (comme l’eczéma) pourrait trouver bénéfice à passer des tests allergènes.

Les enfants à plus haut risque seraient ceux dont un membre de la famille présente une allergie alimentaire ou des antécédents d’asthme, de rhinite allergique ou de problème de peau comme l’eczéma.

D’autre part, on rappelle que l’allaitement et les restrictions alimentaires durant la grossesse ne sont toujours pas considérés comme des facteurs influents quant à la prévention des allergies alimentaires.

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Un lait maternisé ne peut prévenir les allergies

On lit dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology que les laits maternisés dits sans danger pour les bébés à risque d’allergies alimentaires ne le seraient pas, en fait. C’est ce que vient de démontrer une récente étude du Royal Children’s Hospital de Melbourne en Australie.

Au total, cette étude a porté sur 620 enfants considérés comme étant très à risque de devenir allergiques.

Des bébés à qui l’on a donné une telle formule, après la fin de l’allaitement, étaient tout aussi fragiles quant au développement d’une allergie que d’autres poupons nourris d’un lait maternisé habituel ou de soya.

On ne recommande donc pas l’usage de ces formules comme moyen de prévention des allergies alimentaires à la suite de l’allaitement, pour les enfants qui présentent des risques importants d’une telle sensibilité.

Il demeure finalement que le lait maternel comporte des bénéfices nutritionnels et pour la santé en général que les formules pour bébé ne peuvent égaliser.

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Les allergies font partie de la réalité des enfants

Une vaste étude nationale nous apprend que chez nos voisins du sud, 8 % des enfants sont aux prises avec une allergie alimentaire.

Les cas sont en réelle augmentation aux États-Unis, comme le mentionne un article sur le sujet dans Pediatrics, The Prevalence, Severity and Distribution of Childhood Food Allergy in the United States. On peut se questionner quant à une augmentation semblable au Canada.

Ce taux correspond à 5,9 millions d’enfants. Il est certain que cette nouvelle réalité a un impact sur l’alimentation de la population en général et la perception de la nourriture : parmi les enfants atteints, presque le tiers (30,4 %) souffrent de plus d’une allergie alimentaire

De plus, on évalue à 38,7 % ceux qui ont subi une réaction sévère. Les aliments auxquels les enfants sont le plus souvent allergiques sont les noix (25,2 %), le lait (21,1 %) et les fruits de mer (17,2 %).

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La solitude reliée aux allergies?

Les allergies alimentaires sont chose courante de nos jours. On estime que de 5 à 8 % des enfants âgés de 1 à 2 ans et 6,2 % des enfants d’âge scolaire sont allergiques. Les intolérances les plus répandues sont celles au lait, aux arachides et noix, aux œufs et aux poissons.

Or, il semble que la solitude et l’anxiété peuvent entraîner ces allergies. C’est ce que prétend une étude ayant été présentée au congrès de l’Académie européenne d’allergologie et d’immunologie clinique en février dernier.
 
Quoi qu’il en soit, l’allergie alimentaire n’est très souvent qu’une phase. En général, une allergie en bas âge vient à disparaître d’elle-même quand l’enfant atteint deux ou trois ans. Quant à l’allergie aux arachides, elle s’estompe habituellement quand l’enfant est âgé de cinq ou six ans.

Toutefois, si votre enfant a une allergie aux poissons ou aux crustacés, ce type d’intolérance dure toute la vie.

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L’aîné est plus sujet aux allergies

Une étude du Centre médical pour enfants de Shiga, au Japon, suggère que le risque d’allergie alimentaire baisserait au fil des grossesses, lit-on sur Relax News.

Ainsi, l’aîné d’une famille serait plus sujet aux allergies alimentaires que ses frères et sœurs. Il aurait plus souvent des symptômes tels que les démangeaisons, l’écoulement nasal et l’inflammation des yeux.
 
On a pu en venir à ces conclusions après avoir observé 13 000 enfants âgés de 7 à 15 ans. Les aînés avaient des allergies alimentaires dans 4 % des cas, contre 3,5 % pour les cadets. Ce taux chutait au fil des naissances suivantes, pour atteindre 2,5 %.
 
Afin d’éviter que les allergies alimentaires se reproduisent au sein d’une même famille, on recommande aux femmes de ne pas consommer d’arachides (étant considérées comme les plus allergènes) durant leur troisième trimestre de grossesse. L’allaitement est aussi recommandé pour les prévenir.
 
De plus, lorsqu’il y a apparition d’une allergie alimentaire chez le premier enfant, il faut éviter de donner des arachides aux enfants suivants, et ce, jusqu’à ce qu’ils aient deux ans.

Ces nouvelles données nous indiquent la possibilité d’une origine prénatale des allergies alimentaires. La baisse du taux de cas d’allergies serait due au système immunitaire maternel, qui change d’une grossesse à l’autre.

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Allergie au lait : de nouvelles données

L’allergie au lait de vache est un phénomène courant chez les tout-petits. Il s’agit de l’allergie alimentaire la plus courante du continent américain.

Selon un rapport présenté dernièrement à l’Académie américaine des allergies, de l’asthme et de l’immunologie, 36,9 % des enfants ne vivront plus avec leur allergie avant la fin de leur petite enfance.
 
Cette partie des participants n’avait plus de symptômes vers trois ans et demi. En moyenne, dans le cadre de cette étude, l’allergie s’était résolue à un âge moyen de 24 mois.
 
Ce pourcentage a été établi après que l’on ait suivi 244 enfants pendant 30 mois. De plus, comme nous pouvons le lire sur Medpage Today, cette disparition n’aurait rien à voir avec la baisse de l’intensité des symptômes.

On prévoit donc un très grand impact de cette nouvelle découverte quant au traitement des allergies chez les enfants. En effet, il serait facile de déceler très tôt lesquels pourraient faire de l’immunothérapie, alors que d’autres n’en auraient pas besoin.

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L’insécurité des enfants allergiques

Des chercheurs canadiens ont formé des groupes de discussion afin de mieux connaître la perception des personnes allergiques quant à la sécurité de leur école et de leur environnement.

Il en est ressorti premièrement que les enfants vivent souvent de l’insécurité lorsqu’ils sont à l’école. Ils se sentent aussi rejetés et différents.

Ces sentiments sont surtout vécus par les adolescents, qui voient l’école secondaire comme un lieu plus dangereux et où l’on connaît moins bien leurs problèmes de santé.

Au primaire, c’est plutôt l’inverse, car la période des repas y est supervisée et suit une routine fixe. Le personnel y est mieux formé quant aux allergies alimentaires et les stratégies de communication y sont plus efficaces.

Il semble que le plus grand problème par rapport aux allergies alimentaires en milieu scolaire réside dans le manque d’informations dont disposent les amis, les autres parents et le personnel de l’établissement.

Grâce à cette étude, les parents d’enfants allergiques pourront trouver une nouvelle façon d’aborder et de prévenir ce problème.

Titrée Illustrating Risk: Anaphylaxis Through the Eyes of the Food-Allergic Child , elle a été publiée dans l’édition de janvier de Risk Analysis.

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Des arachides durant la grossesse : prudence

Comme lu dans une étude de chercheurs américains parue dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, un lien entre la consommation d’arachides durant la grossesse et les allergies a été établi.

Ces scientifiques de l’École de médecine Mount Sinai, à New York, ont évalué 503 enfants à travers les États-Unis. Après des analyses sanguines, ils ont remarqué que 140 des participants présentaient une réelle sensibilité aux arachides.

Il semble que les enfants ayant sensiblement une allergie au lait et aux oeufs courent plus de risques d’en développer aussi une aux arachides si la mère en consomme pendant qu’elle est enceinte.

Il est question ici de bébés ayant de 3 à 15 mois. Ce n’est pas la première fois qu’un avis est publié pour les enfants de cet âge.

En effet, en 2000, on avait recommandé aux familles présentant déjà des allergies alimentaires d’éviter les noix durant la grossesse et l’allaitement. Toutefois, en 2008, cet avis avait dû être levé, faute de preuves scientifiques pour l’étayer.

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Une voie intéressante pour les allergies alimentaires

Des chercheurs sont convaincus que la solution aux allergies alimentaires pourrait passer par l’immunothérapie.

Ils présument qu’en exposant un enfant à l’aliment auquel il est allergique, en très petite quantité, son intolérance diminuerait graduellement jusqu’à un niveau contrôlable, sinon jusqu’à la faire disparaître complètement.

Cette adaptation se fait tout d’abord avec l’immunothérapie sublinguale qui consiste à placer le composé allergène d’un aliment sous la langue, à un niveau inférieur que celui nécessaire pour déclencher une réaction allergique.Les membranes de la bouche absorbent donc juste assez de cette substance allergène pour désensibiliser le système immunitaire.

L’autre étape est l’immunothérapie orale qui consiste alors à ingurgiter de petites quantités d’aliments et d’augmenter graduellement la dose, parfois jusqu’à des niveaux où un individu peut manger une portion normale d’un aliment dont il ne pouvait autrefois tolérer la moindre trace.

Le Dr Michael Pistiner, un spécialiste en allergies de Leominster au Massachusetts, explique toutefois que ce n’est pas un processus que les gens doivent essayer à la maison sans supervision médicale complète.

Malgré les résultats positifs, beaucoup de questions demeurent, notamment à savoir si les personnes allergiques qui auront amené leur système immunitaire à supporter un aliment devront ensuite continuer à manger un minimum de cet aliment par semaine afin de conserver active leur tolérance.

Les essais cliniques se sont déroulés avec des patients allergiques au lait, aux arachides et aux oeufs.