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Le Singulair fait l’objet d’une enquête

L’agence fédérale de la santé et la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis mènent une enquête conjointe sur le Singulair, un médicament utilisé pour traiter l’asthme et les allergies qui aurait comme effet secondaire d’augmenter les pensées suicidaires.

Depuis octobre dernier, trois suicides ont été commis aux États-Unis par des personnes qui prenaient le médicament fabriqué par Merck Frosst et commercialisé au Canada depuis 1998. Aucun incident de ce genre n’a été répertorié au Canada.

Le fabricant pharmaceutique a pris le soin d’ajouter les pensées suicidaires à la liste des effets secondaires pouvant être produits par le Singulair. Il précise toutefois, en se basant sur 40 études cliniques regroupant plus de 11 000 personnes, « qu’aucun rapport de pensées ou de gestes suicidaires n’a été signalé et qu’aucun suicide n’est survenu chez les patients ayant reçu Singulair. »

Bien que Santé Canada et la FDA n’aient pas encore déposé leurs conclusions, ils affirment que « les patients ne devraient pas cesser de prendre le Singulair avant d’en avoir parlé à leur médecin. »

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L’allergie aux parfums, plus fréquente que l’on croit

Selon une recherche belge publiée dans la revue Contact Dermatitis, environ 14,5 % de la population est allergique aux parfums.

Le Dr Nardelli et son équipe ont suivi 10 128 participants entre 1990 et 2005.

Leurs résultats démontrent que sur les 3 500 molécules utilisées pour fabriquer les fragrances, 80 ont créé des réactions allergiques chez 14,5 % des sujets. Les allergies se localisent surtout sur les mains et le visage.

Ce phénomène d’allergie aux parfums n’est donc pas un simple caprice des personnes sensibles aux odeurs. Selon les chercheurs, le nombre d’ingrédients utilisés dans la composition des parfums pourrait expliquer cette allergie. De plus, l’utilisation de plus en plus fréquente de parfums dans les produits de la vie courante pourrait jouer un rôle.

 

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Les acariens nuisent au traitement de l’eczéma

Des chercheurs coréens de l’Université Yonsei à Séoul ont découvert que les acariens, que l’on retrouve particulièrement dans les matelas, empêchent le traitement efficace de l’eczéma.

Se Kyoo Jeong, l’auteur principal de l’étude, explique : « Nous avons identifié deux molécules qui contrecarrent l’influence négative des acariens et des coquerelles dans le processus de réparation de la peau ».

Non seulement cette vermine a des propriétés allergènes, mais en plus, elle interfère sur les mécanismes de défense de la peau, ce qui ne favorise pas le traitement de l’eczéma.

Phil Gold, directeur du Centre de recherche clinique de l’Université McGill, estime que cette recherche est très intéressante. « Cette étude semble confirmer que cet allergène ne cause pas l’eczéma, mais y contribue. Si on confirme que c’est bien la capacité de réparation de la peau qui est affectée, les possibilités cliniques sont évidentes », avance-t-il.

Au Québec, 300 000 à 400 000 personnes souffrent de cette maladie de la peau.

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Des oeufs antiallergiques

Des chimistes allemands et suisses ont réussi un exploit qui pourrait faire le bonheur des personnes allergiques aux oeufs.

La procédure consiste à exposer les oeufs crus à un mélange d’enzymes qui anéantit les éléments allergènes dans ceux-ci.

Les chercheurs ont testé ces nouveaux oeufs sur le sérum sanguin des personnes allergiques à ce type d’aliments. Il en résulte que l’oeuf modifié provoque 100 fois moins de réactions allergiques qu’un oeuf normal.

Cette procédure a aussi l’avantage de ne pas modifier la saveur et la texture des oeufs.

L’étude sera publiée dans l’édition du 12 mars de la revue médicale Journal of Agricultural and Food Chemistry.

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Les allergies liées au syndrome du côlon irritable

Selon des scientifiques associés au département de médecine de l’Université Rush, à Chicago, il existe un lien entre les allergies et le syndrome du côlon irritable (SII), dont 15 % des Américains sont atteints.

Les chercheurs ont observé 125 patients. Chez ces derniers, on notait une incidence 3,85 fois plus élevée du SII quand ils souffraient d’eczéma allergique, et 2,76 fois plus élevée dans le cas de rhinites allergiques saisonnières.

Il semble que l’asthme soit également associé au syndrome, puisque cette maladie respiratoire a été répertoriée dans 29 % des cas.

Lors d’éventuelles études sur le sujet, les chercheurs recommandent de subdiviser les sujets en deux groupes afin de mieux cerner le syndrome du côlon irritable : un groupe présentant des symptômes atopiques et l’autre, sans ces symptômes.

Les résultats de l’étude sont publiés dans Annals of Allergy, Asthma & Immunology.

 

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Les désavantages d’une bonne hygiène

Le nombre de maladies allergiques a explosé et le nombre de cas d’asthmes recensés chez les enfants a quadruplé au cours des 25 dernières années, rapporte La Presse. Une hygiène de vie très saine, plutôt aseptisée, favoriserait le développement de ces troubles.

« Une absence de contact avec les microbes dans les premières semaines de la vie pourrait influencer le développement du système immunitaire », indique le professeur Denis Roy, coauteur du livre Stimulez votre système immunitaire.

L’urbanisation, les modifications rapides de l’environnement et l’industrialisation de la fabrication des aliments contribueraient également à la recrudescence des allergies.

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Un vaccin pour supporter Minou

Des scientifiques qui travaillent à l’Institut suisse de recherche sur les allergies et l’asthme sont sur le point d’effectuer des essais cliniques sur des humains aux prises avec l’allergie aux chats.

Depuis quatre ans, le vaccin miracle a été testé sur des souris qui ont réagi positivement à l’expérience.

Des molécules 100 fois plus efficaces que les extraits naturels utilisés actuellement dans la thérapie immunitaire ont servi à créer ce vaccin, dont il ne faut que trois traitements pour que l’allergie soit chose du passé.

En ce moment, il est possible de recevoir des injections afin de traiter les allergies aux félins, mais il en faut 20 à 30 injections pendant trois mois, puis à une injection mensuelle pendant trois à cinq ans pour en venir à bout.

Si le vaccin sur les humains est concluant, on peut envisager une commercialisation du remède en 2009 si les autorités gouvernementales acceptent sa mise en marché.

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Le mystère des allergies alimentaires enfin expliqué

Une recherche publiée dans le New England Journal of Medicine confirme qu’une enzyme sanguin,  l’acyl-hydrolase, peut atténuer les allergies alimentaires graves, comme celles aux arachides, aux fruits de mer ou aux piqûres d’insectes.

Le Dr Peter Vadas, auteur principal de l’étude, a observé un faible niveau d’acyl-hydrolase du PAF dans leur sang chez les personnes allergies, tandis que le taux d’acyl-hydrolase du PAF est plus élevé chez les sujets non allergies.

Lors d’une réaction allergique, le PAF ou facteur d’activation des plaquettes est activé. Plus le niveau d’acyl-hydrolase est faible, plus il est difficile de neutraliser le PAFF, ce qui risque de provoquer davantage de réactions allergiques.

Selon le Dr Valos, d’autres études effectuées sur des humains doivent être faites afin de corroborer ses conclusions. Si elles s’avèrent concluantes, cela pourrait signifier le développement d’un médicament qui pourrait prévenir les crises allergiques qui peuvent être mortelles.

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L’allergie nasale est liée au système auditif

Une recherche menée par l’équipe du docteur Zdenek Pelikan, en collaboration avec l’Allergy Research Foundation des Pays-Bas, conclut que l’allergie nasale peut causer des sécrétions dans le conduit auditif et ainsi expliquer l’infection aux oreilles.

Parmi les 69 patients chez qui l’on a observé des sécrétions dans le conduit auditif, 54 ont eu un résultat positif au test qui décelait l’allergie nasale. De plus, les scientifiques ont remarqué que cette condition causait beaucoup de pression dans les oreilles de ces personnes.

« Les résultats démontrent que l’allergie nasale pourrait expliquer les sécrétions chroniques dans le canal auditif. Non seulement chez les enfants, mais également les adultes », a mentionné le docteur Pelikan.

Cette découverte pourrait faciliter le traitement des infections auditives si les médecins constatent une allergie nasale chez leurs patients.

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Les cas d’allergies apparaissent de plus en plus tôt

Les allergies aux arachides ou à d’autres aliments sont signalées de plus en plus tôt, pour des raisons que les scientifiques s’expliquent bien mal. C’est pourquoi ces derniers recommandent aux parents de retarder le plus possible le premier contact avec les arachides et les noix chez les jeunes enfants.

Lors d’une étude où 140 bambins allergiques aux arachides ont été observés, l’âge médian des premières réactions était de 14 mois pour les poupons nés entre 2000 et 2005. Ceux nés entre 1988 et 1999 ont subi une première crise vers 22 mois.

« Il n’y a qu’une seule raison pour éviter de donner des arachides aux jeunes enfants. Plus ils sont vieux, mieux on contrôle leurs réactions; ils peuvent alors nous décrire leurs sensations », a mentionné le Dr Todd Green de l’hôpital pour enfants de Pittsburgh. L’Association américaine de pédiatrie conseille donc aux parents possédant un historique familial d’allergies alimentaires de ne pas faire manger des arachides à leurs enfants avant qu’ils aient atteint l’âge de trois ans.

Environ 12 millions d’Américains souffrent d’allergies alimentaires. Parmi ceux-ci, deux millions ont développé des réactions allergiques aux arachides.