Étiquette : allergie
En plus de la présence d’un animal pendant la grossesse qui faciliterait l’endurance du système immunitaire du futur bébé, la manière dont donne naissance la mère (césarienne ou voie naturelle) jouerait également un rôle, a révélé une étude de l’Hôpital Henry Ford à Detroit publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.
En effet, chez les bébés qui ont une exposition prénatale à un animal, les niveaux d’anticorps immunoglobuline E ou IgE (liés à l’apparition d’allergies et d’asthme) entre la naissance et le deuxième anniversaire a été de 28 % inférieur à ceux qui ont grandis dans le ventre d’une mère n’ayant pas d’animal.
De plus, la théorie veut que les enfants qui naissent par voie vaginale soient exposés à un fardeau plus élevé et plus diversifié de bactéries, ce qui permettrait de renforcer leur système immunitaire contre les allergies.
Soutenant l’hypothèse de l’hygiène et sachant que l’exposition à des agents infectieux durant la petite enfance affecte le développement du système immunitaire et l’apparition des allergies et l’asthme, des variantes génétiques pourraient également influencer le niveau d’IgE.
Les spécialistes ont remarqué que les niveaux d’IgE étaient 33 % plus bas chez les bébés européens et asiatiques, comparativement à 23 % chez les enfants qui étaient africains ou américains.
Confusion, embarras, dégoût et stress sont les quatre principales émotions que ressentent les mères québécoises lorsqu’elles préparent le lunch des enfants.
Certaines confirment même que la confection de la boîte est une réelle corvée, tant que l’enfant, l’école et la société imposent leurs contraintes en matière de bonne nutrition, d’allergies ou autres.
Il semblerait que l’enfant est trop souvent le maître décisif du dossier sac à lunch. Plusieurs jeunes confirment faire du troc à l’école, à l’insu de leurs parents, échangeant ainsi de bons aliments pour ceux qui sont salés et riches en calories.
À l’achat d’une boîte à lunch, les parents disent rechercher la durabilité et la facilité de lavage, tandis que les enfants poussent pour avoir celle qui a un look.
Certains élèves disent également avoir peur des surveillants (débordés dans les services de garde) qui sont contrariés parce qu’il y a « encore » un dîner à faire réchauffer.
Sur ce, l’étude a démontré que seuls 30 à 40 % des enfants, selon les groupes d’âge, mangent des repas faits maison et non du commercial ou surgelé.
Cette étude, qui vient d’être réalisée par Julie-Michèle Mondou dans le cadre de sa maîtrise en nutrition à l’Université de Montréal, révèle que presque la moitié (46 %) des élèves de 5 à 12 ans, au Québec, apportent leur repas à l’école.
Cependant, la majorité des écoles n’ont pas de cafétéria et pas suffisamment de micro-ondes. Les enfants sont d’ailleurs souvent obligés de manger en classe, au gymnase ou même dans les corridors.
Et il arrive fréquemment que les petits doivent casser la croûte à toute allure. Malgré une recommandation du ministère de l’Éducation qui suggère de réserver au moins 20 minutes au dîner, 31 % des écoles n’offrent pas ce temps.
Dans un article publié dans le numéro de janvier de la revue de l’American Dental Association, des chercheurs rapportent la manière dont 154 dentistes de la Caroline du Nord ont traité certains cas hypothétiques.
L’étude confirme que les dentistes américains écrivent de 200 à 300 millions de prescriptions d’antibiotiques chaque année, ce qui représente environ 10 % de toutes les prescriptions aux États-Unis.
Selon les lignes directrices de l’American Academy of Pediatric Dentistry (AAPD), les dentistes devraient envisager la prescription d’antibiotiques quand un patient a une enflure du visage, avec ou sans douleur, ou des preuves radiographiques de pathologie, ou une combinaison des trois symptômes.
Seulement 26 % des 154 dentistes répondants ont donné la bonne réponse en fonction de ces critères. Parmi les dentistes pédiatriques, 31 % (sur 48) se sont conformés aux directives, alors que 24 % (sur 106) des dentistes généralistes ont réussi.
Malgré le fait que des patients peuvent avoir une réaction allergique sévère à la suite de prise d’antibiotiques, moins d’un quart des dentistes disent prescrire des médicaments après avoir vu le patient. La plupart le font simplement au téléphone.
Il semblerait que beaucoup de dentistes pédiatres se soient défendus en se disant contraints de donner des antibiotiques pour satisfaire les parents plutôt que de traiter l’enfant.
L’étude Norwegian Mother and Child Cohort (MoBa) révèle que les enfants nés par césarienne, et en particulier ceux qui ne présentent aucun signe d’allergies ou d’asthme héréditaire, ont plus de chances de développer ce trouble respiratoire.
Le risque accru d’asthme chez les enfants nés par césarienne était d’ailleurs plus élevé chez les enfants nés de mères sans allergies.
La relation entre la méthode de naissance et le développement d’infections respiratoires au cours des trois premières années de vie a été étudiée auprès de 37 000 enfants. Les enfants nés par césarienne ont été comparés avec ceux nés par voie naturelle.
Les chercheurs ont exclu la thèse que la méthode de contraception puisse influencer le développement de l’asthme.
Selon les spécialistes, il est peu probable qu’un accouchement par césarienne lui-même puisse entraîner un risque accru d’asthme. Ce serait plutôt dû à une flore bactérienne modifiée dans l’intestin qui affecte le développement du système immunitaire, ou parce que les enfants nés de cette façon ont souvent un risque accru de graves problèmes respiratoires durant les premières semaines de vie.
L’étude a été publiée dans l’American Journal of Epidemiology.
Des chercheurs des universités Yale et Brown ont conclu, après avoir suivi 430 enfants asthmatiques de 4 à 12 ans, que le plus faible taux de pollen dans l’air pouvaient les atteindre.
Durant cinq ans, on a analysé les taux quotidiens de pollen près de la maison des sujets. Il en est ressorti que ces enfants sont très vulnérables. Au plus faible taux de pollen, ils étaient enclins à présenter des symptômes de l’asthme.
Même s’ils prenaient des médicaments, ces enfants étaient 37 % plus à risque de présenter des difficultés respiratoires et de devoir bénéficier d’un traitement supplémentaire. On parle ici d’un taux de 6 à 7 grains de pollen par mètre cube, ce qui est minime.
D’autre part, les chercheurs ont remarqué avec surprise que ces enfants présentaient moins de symptômes de l’asthme lorsque les taux de pollen étaient élevés. On peut toutefois expliquer ce contraste par le fait que les parents d’enfants asthmatiques suivent les bulletins sur les taux de pollen et agissent en conséquence.
Par exemple, lorsque le taux de pollen est élevé, on gardera simplement un enfant asthmatique à l’intérieur, à l’air conditionné.
Allergique au Wi-Fi ?
Avec les nouvelles technologies, les réseaux sans fil Wi-Fi sont disponibles et omniprésents dans la majorité des endroits publics. Mais cela peut causer des allergies chez certaines personnes qui ont une hypersensibilité électromagnétique.
Ceci peut provoquer des maux de tête, des crampes musculaires, des rougeurs et de la douleur chronique.
MedicMagic rappelle qu’en plus des réseaux Wi-Fi, nous sommes exposés aux signaux des téléphones portables et des satellites.
Certains gouvernements, comme ceux de la Suisse et de la Suède, croient en cette théorie, mais d’autres non.
Aux États-Unis, on estime que 5 % de la population seraient allergiques aux réseaux Wi-Fi, mais pour quelques experts, les symptômes ressentis par les personnes ne seraient pas des symptômes dus aux allergies aux réseaux sans fil, mais simplement des manifestations psychosomatiques.
Dans les prochaines années, les études sur le sujet vont donc se faire plus nombreuses, pour déterminer clairement ce qu’il en est.
Intolérance au lactose, vraiment?
Si les cas d’allergies aux produits laitiers semblent se multiplier, des chercheurs soutiennent que plusieurs personnes n’en souffriraient pas réellement. Elles croiraient souffrir d’une telle allergie, mais elles n’auraient en fait qu’ingéré trop d’aliments gras.
On lit sur Mail Online que le vrai coupable, dans bien des cas, serait le gras contenu dans le lait. Comme l’a expliqué un gastroentérologue de l’hôpital Wythenshawe (Manchester), Pr Peter Whorewell, des personnes qui auraient choisi le lait de soya sont parfois encouragées à réessayer le lait de vache.
Les allergies au lait demeurent toutefois rares chez les adultes. L’allergie au lait de vache, soit à ses protéines, touche par contre 7 % des bébés de moins d’un an. En grandissant, 90 % de ces derniers n’en souffriront plus.
La confusion quant aux allergies et aux intolérances fait toutefois en sorte que les gens sont portés à écouter de mauvais conseils, rappelle le professeur Whorewell.