On propose maintenant de voir l’allaitement comme une prévention contre certaines allergies, et les femmes devraient, selon plusieurs instances, allaiter au moins six mois pour créer cet effet.
L’eczéma fait partie des maladies allergiques que l’on pourrait contrer en allaitant son enfant. Pourtant, une récente étude menée par le King’s College London vient de démontrer qu’il n’en est rien.
Parue dans le British Journal of Dermatology, elle consistait à comparer les répercussions – quant à l’eczéma – entre un allaitement s’arrêtant après quatre mois et un autre se poursuivant.
Il semble qu’il n’y ait aucun lien entre le développement de l’eczéma infantile et la durée de l’allaitement. Cette pratique ne protégerait aucunement contre la maladie de peau. Cette recherche a porté sur plus de 50 000 enfants de 8 à 12 ans provenant de 21 pays européens.
Ajoutons malgré tout qu’une incidence, quoique faible, avait été remarquée précédemment au sein de pays en voie de développement, et l’on aurait pu croire à une protection de l’eczéma par l’allaitement. Cette hypothèse est maintenant réfutée pour les pays industrialisés.
Si un enfant souffre d’une allergie grave, ses parents ont tendance à devenir trop protecteurs. Cela entraîne souvent des préjudices et des jugements, comme le soutient une étude récente parue dans Chronic Illness.
En outre, les enfants en paieraient aussi certaines conséquences, comme se faire intimider à l’école sur ce sujet.
De plus, dans le cas d’une allergie aux noix, les enfants atteints feraient souvent face à des attitudes négatives de même qu’à de l’étiquetage inadéquat.
Puisqu’ils avaient déjà vécu des situations très stressantes à cause de l’allergie de leurs jeunes, les parents de cette recherche faisaient montre d’une multitude de précautions afin d’assurer la sécurité de leur enfant.
Ce comportement semble malheureusement mener à de l’irritabilité et du scepticisme de la part des autres.
On conclut donc que les allergies alimentaires graves constituent une réelle source d’anxiété pour les familles visées, qui se retrouvent parfois isolées socialement, voire exclues.
On craint encore les dangers du vaccin contre la grippe chez les enfants qui souffrent d’une allergie aux œufs. Or, de nouvelles recommandations de l’Advisory Committee on Immunization Practices (ACIP) soutiennent que tous les enfants peuvent recevoir un tel vaccin, mais selon certaines mesures préventives.
Toujours selon les conclusions de ce comité, le vaccin antigrippal inactif, le VTI, devra être administré aux personnes allergiques au lieu du vaccin actif, le LAIV. De plus, toute personne allergique devra être vaccinée dans un centre de santé et devra demeurer en observation durant 30 minutes.
Un accord a été voté en ce sens par l’ACIP en regard à plusieurs recherches sur le sujet, apprenons-nous sur Medpage Today. On retient que sur 17 études, aucun des plus de 2 600 patients allergiques aux œufs – dont 200 ayant des réactions allergiques sévères – n’avait eu de réaction à la suite d’un vaccin contre la grippe.
Rappelons pour terminer que l’allergie citée touche environ 1 % des enfants et qu’elle se développe avant l’entrée à l’école.
Une vaste étude nationale nous apprend que chez nos voisins du sud, 8 % des enfants sont aux prises avec une allergie alimentaire.
Les cas sont en réelle augmentation aux États-Unis, comme le mentionne un article sur le sujet dans Pediatrics, The Prevalence, Severity and Distribution of Childhood Food Allergy in the United States. On peut se questionner quant à une augmentation semblable au Canada.
Ce taux correspond à 5,9 millions d’enfants. Il est certain que cette nouvelle réalité a un impact sur l’alimentation de la population en général et la perception de la nourriture : parmi les enfants atteints, presque le tiers (30,4 %) souffrent de plus d’une allergie alimentaire
De plus, on évalue à 38,7 % ceux qui ont subi une réaction sévère. Les aliments auxquels les enfants sont le plus souvent allergiques sont les noix (25,2 %), le lait (21,1 %) et les fruits de mer (17,2 %).
Un colloque français réunissant 300 professionnels de la santé remet encore une fois la question de la pollution environnementale à l’avant-plan, comme nous pouvons le lire dans 20 Minutes.
En plus de demander une réduction de la pollution dans de très courts délais, les experts exigent aussi que l’on interdise l’utilisation du bisphénol A dans l’emballage alimentaire. Selon eux, il faut réduire les conséquences de la pollution et des substances chimiques le plus vite possible.
Les parents dont l’enfant est allergique au lait devront redoubler de prudence lors de sa vaccination.
On apprend dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology que les enfants qui ont ce type d’allergie pourraient réagir à la protéine du lait présente dans certains vaccins.
Il s’agit de celui contre le tétanos, la coqueluche et la diphtérie. Une recherche de l’École de médecine du Mont Sinai a en effet démontré que ce vaccin pourrait entraîner une forte réaction chez les enfants souffrant d’une allergie au lait sévère.
La protéine en question est un dérivé du lait de vache et elle est employée dans la constitution même dudit vaccin.
Selon les chercheurs de la présente étude, on aurait répertorié des patients ayant eu une réaction entre septembre 2007 et mars 2010. Précisément, on a relevé le cas de 5 garçons et 2 filles d’un âge moyen de 11 ans.
Les symptômes d’une réaction peuvent être une difficulté à respirer, de l’urticaire ou une toux persistante, par exemple.
Bien que ces résultats soient encore préliminaires, les chercheurs suggèrent aux parents de faire preuve de vigilance.