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Trois composants seraient responsables de l’allergie au gluten

Des chercheurs ont identifié trois fragments du gluten qui déclenchent les réactions allergiques à la protéine de blé.
 
L’allergie au gluten provoque une réaction excessive du système immunitaire et endommage les parois de l’intestin grêle. Ce dernier devient incapable d’absorber les vitamines, minéraux et autres nutriments, rapporte la revue Science Translational Medicine.
 
Les personnes qui ont cette allergie souffrent de fatigue chronique et sont plus à risque de développer de l’ostéoporose, d’être stériles, de faire des fausses couches et même d’avoir un cancer du tube digestif et une maladie cœliaque.
 
244 personnes de l’Australie et de la Grande-Bretagne ont participé à cette recherche. Elles souffraient toutes de maladie cœliaque. Pendant trois jours, elles ont mangé des aliments avec du gluten et on a ensuite analysé les cellules de leur système immunitaire. Les chercheurs ont ainsi pu identifier trois composants du gluten qui déclenchaient les réactions allergiques.
 
Cette découverte pourrait mener à des traitements mieux ciblés, autres que ne pas manger du tout d’aliments contenant du gluten, comme des céréales, des pâtes, des biscuits et de la bière, durant toute sa vie. On tente de créer un traitement avec ces trois fragments que l’on pourrait injecter à faible dose afin de désensibiliser l’organisme à ces composants.
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Des arachides moins dangereuses pour les personnes allergiques

Des chercheurs auraient créé une nouvelle souche d’arachides dépouillées d’allergènes mortels qui réduirait ainsi les risques pour des millions de personnes allergiques dans le monde.
 
Les travaux n’en sont qu’au stade expérimental, mais deux projets distincts sont en cours pour réduire le potentiel allergique des arachides.
 
Une équipe a trouvé une méthode pour créer des arachides moins allergènes et l’autre s’est penchée sur une méthode de transformation qui réduirait les propriétés allergiques de cet aliment.
 
Les arachides sont riches en protéines, ont une durée de vie très longue et sont peu dispendieuses. Elles représentent donc un aliment idéal pour ceux qui n’ont pas d’allergies.
 
Le processus de recherche aurait pu être plus rapide, mais en 2005, les travaux ont complètement été anéantis par le passage de l’ouragan Katrina, qui a détruit les laboratoires de la Nouvelle-Orléans où s’effectuaient les recherches. On a mis près de cinq ans à tout recréer.
 
S’il existait des arachides du genre, elles provoqueraient des réactions moins sévères chez les personnes allergiques qui en mangeraient accidentellement. De plus, les gens seraient moins disposés à développer cette allergie, qui est en évolution constante à travers le monde.
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Grandir sur une ferme protège des allergies jusqu’à la vieillesse

Les personnes qui passent les cinq premières années de leur vie sur une ferme sont mieux protégées contre les allergies. Une nouvelle étude démontre que cette protection perdure même jusqu’à l’âge de 75 ans.
 
Par le passé, plusieurs études ont révélé les bénéfices de grandir sur une ferme. On ignore pourquoi exactement cela protège des allergies, mais on croit que l’exposition à certaines bactéries permet à l’organisme de renforcer son système immunitaire.
 
Il semble que ce les exploitations agricoles avec du bétail offrent davantage cette protection contre les allergies.
 
Le Dr Jonas Erickson et ses collaborateurs de l’Université de Göteborg, en Suède, ont étudié la fonction respiratoire de 18 087 personnes et leur ont demandé s’ils avaient grandi dans une ferme.
 
On note que les participants ayant passé au moins les cinq premières années de leur vie sur une terre agricole ont 20 % moins de risques de développer différentes allergies. Les chercheurs ont aussi découvert que cette protection était encore présente à 75 ans.
 
En fait, plus on s’éloigne de l’urbanisation, plus les risques d’allergies diminuent, dit-on. La pollution urbaine pourrait expliquer pourquoi les allergies sont plus fréquentes pour les gens qui vivent en ville.
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Deux doses d’Epi Pen pour certains enfants

Pour certains enfants aux fortes réactions allergiques, il peut être nécessaire d’administrer deux doses d’épinéphrine.
 
Des travaux d’une équipe de l’Université de Boston, effectués sur 1 255 enfants, montrent que le cinquième d’entre eux qui entrent en choc anaphylactique doit recevoir deux injections afin de maîtriser la réaction allergique à un aliment.
 
On parle d’anaphylaxie lorsqu’il y a une forte réaction du corps à une substance. Cette réaction est très rapide après l’ingestion et parmi les symptômes qui surviennent ensuite, il y a une grande difficulté à respirer qui met la vie de l’enfant en danger.
 
On recommande donc aux enfants ayant des allergies alimentaires de toujours avoir avec eux deux Epi Pen.
 
Parmi les allergies alimentaires les plus courantes, on note les arachides pour 23 % des personnes, les noix pour 18 % et le lait pour 15 % des gens.
 
Au Québec, 300 000 personnes auraient une ou plusieurs allergies. Ces dernières touchent environ 8 % des enfants et ce chiffre est à la hausse depuis quelques années.
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Nouveau test pour dépister l’allergie aux arachides

Le Journal of Allergy and Clinical Immunology rapporte que des chercheurs auraient développé un test qui permet d’identifier les personnes à risque d’anaphylaxie lorsqu’elles sont exposées aux arachides. Cette réaction peut s’avérer mortelle si des soins ne sont pas administrés immédiatement.

Selon le professeur Adnan Custovic et son équipe de l’Université de Manchester en Grande-Bretagne, le test se base sur un composant moléculaire des arachides, le Ara h 2, qui est un bon indicateur pour révéler si la personne est allergique ou non. Apparemment, le test est capable d’identifier 97 % des personnes à risque.

En ce moment, il est difficile de dépister les personnes qui ont une réelle allergie mortelle aux arachides. Les tests cutanés utilisés ne sont pas assez fiables. Le meilleur moyen reste encore que les personnes ingurgitent des arachides lors de tests cliniques.

Par contre, des experts mentionnent que ce nouveau test de dépistage, bien qu’il soit une bonne nouvelle, doit être accueilli avec prudence. L’étude n’a été faite qu’avec 19 enfants ayant une allergie sévère.

On estime qu’au Canada, 6 % des enfants et 4 % des adultes souffriraient d’allergies alimentaires et ces nombres de cessent de croître.

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Hausse des cas d’intolérance au gluten

Une recherche publiée dans la revue médicale Gastroenterology nous apprend que les cas d’intolérance au gluten, une matière contenue dans les farines, ne cessent d’augmenter depuis les 50 dernières années.

Pour en arriver à ces conclusions, l’équipe du Dr Joseph Murray, de la clinique Mayo aux États-Unis, a analysé des échantillons sanguins de soldats américains de la base de Warren Air Force, au Wyoming, entre 1948 et 1954.

Selon les chercheurs, le risque de souffrir de cette maladie auto-immunitaire est multiplié par quatre depuis 50 ans. « Les maladies coeliaques sont maintenant communes et nous ne savons pas pourquoi. Elles touchent maintenant 1 % de la population. Nous savons aussi que la maladie qui n’a pas été diagnostiquée chez certains patients peut avoir un certain impact sur le taux de survie », a souligné le Dr Murray.

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Association entre l’obésité et les allergies

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, démontre qu’il y a davantage de cas d’allergies, surtout alimentaires, chez les enfants et les adolescents obèses.

« Nous avons trouvé une association entre l’obésité et les allergies. Si les résultats de notre recherche sont intéressants, il ne faut toutefois pas conclure que l’obésité cause les allergies. D’autres études doivent être effectuées afin d’évaluer davantage ce lien potentiel », a fait savoir l’un des auteurs, le Dr Darryl Zeldin du National Institute of Environmental Health Sciences.

4 111 enfants âgés de 2 à 19 ans ont participé à cette recherche où l’on a mesuré leur taux d’immunoglobuline E (IgE), une sorte d’anticorps capable de déclencher des réactions immunitaires, et leur indice de masse corporelle. Ceux qui étaient considérés comme obèses ou ayant un surplus de poids avaient un IgE plus élevé que la moyenne.

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De l’acide folique contre les allergies

Une recherche effectuée par des chercheurs du Centre pour enfants Johns Hopkins a réussi à prouver l’efficacité de l’acide folique sur des troubles respiratoires, comme l’asthme et les allergies, alors qu’il renforce le système immunitaire, mieux équipé pour réagir en présence d’un allergène.

Parmi les 8 000 participants, ceux qui avaient un taux plus élevé de vitamine B9 dans le sang étaient moins à risque d’être touchés par l’asthme et les allergies.

« Nos recherches démontrent clairement que l’acide folique peut régulariser la réponse du système immunitaire et ainsi réduire l’incidence des deux maladies », a indiqué la Dre Elizabeth Matsui, dont l’étude est publiée dans The Journal of Allergy and Clinical Immunology.

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Guérir l’allergie par l’allergène

Une recherche, effectuée par des scientifiques de l’Université Duke et de l’Hôpital pour enfants de l’Arkansas, démontre que des bambins allergiques aux arachides se sont débarrassés de leur allergie lorsqu’on leur a administré un médicament oral à base de l’allergène.

Pendant près de cinq ans, Burks et ses collègues ont administré de manière progressive une dose quotidienne de protéine d’arachide à 33 enfants allergiques. Les chercheurs ont observé chez les enfants une baisse d’immunoglobuline E, un anticorps qui entraîne une réaction immunitaire et une crise allergique.

Malgré l’espoir que suscite cette étude, l’auteur principal, le Dr Wesley Burks, ne recommande nullement aux parents d’enfants allergiques de tenter l’expérience à la maison.

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Trop de décongestionnant pour les enfants?

Une recherche, publiée dans l’édition de décembre de la revue Pediatrics, démontre que les enfants, même ceux de moins de deux ans, consomment fréquemment des médicaments à base de pseudoéphédrine, un décongestionnant, même si les professionnels de la santé les remettent en question.

C’est que la pseudoéphédrine a été associée à des morts subites chez les jeunes enfants, bien que l’on ignore encore quels sont les risques à long terme de la prise de ce médicament.

Des données médicales, collectées entre 1999 et 2006, ont permis de conclure que 4,9 % des enfants de moins de 17 ans avaient pris de la pseudoéphédrine au cours de l’année. Parmi les sujets, les plus jeunes avaient reçu le médicament plus souvent, à raison de 8,1 % de l’échantillon.