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L’étiquetage des allergènes sera plus clair

Un million de Canadiens souffrent d’allergies alimentaires et 90 % d’entre elles sont causées par les oeufs, le lait de vache, le soya, le blé, les arachides, les noix et le poisson.

Les étiquettes actuelles des aliments ne sont pourtant pas claires et comportent souvent d’autres noms pour désigner ces produits. Par exemple, gliadine, spelt et atta indiquent la présence de blé.

Le gouvernement canadien a donc choisi de réglementer l’étiquetage des ingrédients allergènes pour qu’ils portent dorénavant leurs vrais noms.

En attendant, vous pouvez consulter la liste des synonymes sur le site de l’Association québécoise des allergies alimentaires.

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Inutile de donner des probiotiques aux bébés

La Dre Susan L. Prescott et son équipe, de l’Université Western Australia à Perth, affirment qu’une alimentation de probiotiques pour les bébés de moins de six mois est sans effet pour réduire l’incidence d’allergies lors de l’enfance.

178 poupons ont participé à cette étude, qui cherchait à évaluer l’efficacité de la bactérie Lactobacillus acidophilus, administrée quotidiennement aux sujets pendant six mois.

Deux ans et demi plus tard, les scientifiques ont observé que le risque d’allergies chez les participants était demeuré le même.

« Les probiotiques n’ont pas joué un rôle dans la prévention des allergies », a conclu la Dre Prescott.

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Hausse des allergies alimentaires

Selon le gouvernement américain, ce sont maintenant 3 millions d’enfants qui souffrent d’allergies alimentaires, soit un taux de 1 bambin sur 26.

En 1997, cette statistique était d’un enfant sur 29.

Pour les experts des Centers for Disease Control and Prevention, cette hausse de 18 % par rapport à 1997 pourrait, entre autres, être attribuée aux parents qui n’hésitent pas à consulter un médecin dès qu’ils soupçonnent leur enfant d’être allergique.

Quelque 9 500 enfants de moins de 18 ans ont participé à ce sondage visant à recenser la présence d’allergies alimentaires. On ignore toutefois quels sont les aliments qui provoquent le plus de réactions d’intolérance.

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Des rougeurs causées par le cellulaire

Selon l’Association britannique des dermatologues, l’usage intensif du téléphone cellulaire pourrait causer des rougeurs et une réaction allergique aux oreilles et aux joues des utilisateurs.

Communément appelée la « dermatose du téléphone cellulaire », cette réaction est provoquée par une allergie au nickel que contiennent les portables et un usage un peu abusif des appareils.

« Les médecins doivent garder en tête cette condition si un de leurs patients se présente avec des rougeurs à la joue ou à l’oreille », souligne l’Association.

Le nickel est un métal que l’on retrouve aussi dans les bijoux et les boucles de ceinture. Il est l’une des principales causes d’allergies cutanées, selon la clinique Mayo aux États-Unis.

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Du poisson au menu

Une recherche, publiée dans Archives of Disease in Childhood, démontre que les bébés de moins de 9 mois qui ont mangé du poisson sont moins enclins à souffrir d’eczéma.

Alors qu’en 2000, l’American Academy of Pediatrics recommandait aux parents avec un historique d’eczéma de ne pas donner de poisson à leur enfant avant qu’il n’ait atteint l’âge de 3 ans, l’association faisait volte-face en 2008, et affirmait que le poisson ne représentait plus un risque pour les enfants.

« Il y a eu une crainte face à l’introduction du poisson chez le bébé avec un historique d’allergies. Les chercheurs croyaient que ça pouvait causer de l’eczéma, mais à la lumière de nos recherches, nous recommandons maintenant aux parents de donner du poisson à leur bébé », a souligné l’auteur de l’étude, le Dr Bernt Alm, de l’Université de Gothenburg.

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L’alcool augmente les risques de rhinite allergique

Selon une étude danoise publiée dans le journal Clinical & Experimental Allergy, le risque de développer une rhinite allergique non saisonnière augmente de 3 % par verre d’alcool consommé chaque semaine.

La rhinite allergique se caractérise par des éternuements à répétition, des chatouillements dans le nez, des larmoiements et une irritation des yeux. En été, elle est souvent causée par le pollen. On l’appelle alors rhinite saisonnière. 

Dans le cas de la rhinite persistante (ou apériodique), il s’agit d’une rhinite entretenue par des allergènes constamment présents dans l’environnement de la personne.

L’étude danoise a été réalisée auprès de 5 870 femmes, âgées de 20 à 29 ans, qui n’avaient jamais eu de rhinite allergique. Après sept à neuf ans de consommation d’alcool à chaque semaine, 14 % d’entre elles souffraient de rhinites allergiques saisonnières et 9 % de rhinites non saisonnières.

Les auteurs ont observé que les femmes qui buvaient le plus avaient un risque plus important de développer des rhinites allergiques non saisonnières.

La rhinite allergique touche entre 10 % à 18 % de la population nord-américaine.

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Non aux noix durant la grossesse

L’incidence d’asthme chez l’enfant augmente de près de 50 % lorsque la mère a mangé régulièrement des noix pendant sa grossesse, selon une étude publiée dans l’American Journal of Respiratory and Critical Care Medicine.

La Dre Saskia Willers et ses collègues de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas ont observé 4 000 femmes enceintes, dont 1 327 avaient un historique familial d’asthme ou d’allergies alimentaires; les chercheurs ont surtout porté leur attention sur l’alimentation de leurs sujets.

Si les légumes, les poissons, les oeufs et les produits laitiers consommés par les femmes n’avaient aucune incidence sur les problèmes respiratoires de leur enfant, ce ne fut pas le cas pour les noix, qui ont un lien direct avec l’asthme, le souffle court ou sifflant lorsqu’on en mange quotidiennement pendant la grossesse.

Pour la Dre Willers, il reste maintenant à déterminer la quantité de noix que les futures mamans peuvent manger sans danger pour leur bébé.

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L’eczéma associé à l’asthme

Selon des chercheurs australiens, l’incidence d’asthme est plus élevée chez les garçons que les filles, particulièrement si ceux-ci ont fait de l’eczéma lors de leurs deux premières années.

Par contre, un traitement efficace de l’eczéma pourrait aider à réduire les risques de souffrir d’asthme plus tard. Les chercheurs avancent même l’hypothèque que le risque de faire de l’asthme pourrait être réduit de 28 % si l’eczéma est traité dès les premiers symptômes.

L’équipe du Dr Adrian J. Lowe, de l’Université de Melbourne en Australie, a observé 403 poupons issus de familles ayant des antécédents d’allergie. Il en résulte que les garçons ayant été frappés par l’eczéma avaient 2,45 fois plus de chance de recevoir un diagnostic d’asthme vers l’âge de 7 ans que les garçons qui n’avaient pas souffert de cette affection cutanée.

Selon le Dr Lowe, l’eczéma pourrait réduire la capacité de la peau d’agir comme barrière contre les allergènes, ce qui pourrait causer l’asthme.

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L’asthme avant la naissance

En raison d’un taux élevé d’immunoglobuline E (IgE) dans le sang de leur cordon ombilical, l’incidence d’asthme et d’allergies est plus élevée chez les premiers-nés que les autres enfants d’une même famille.

L’IgE est un type d’anticorps à l’origine des symptômes allergiques.

1 200 bambins âgés de 4 à 10 ans ont participé à cette recherche. Les chercheurs concluent que les aînés réagissaient deux fois plus aux tests d’allergie que leurs frères et soeurs.

Pour l’auteur principal de cette étude, le Dr Wilfried Karmans, cette découverte médicale prouve que les réactions allergiques sont causées par une programmation génétique avant même la naissance du bébé.

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Mauvaise nouvelle pour les asthmatiques

Inutile de dépenser une fortune en aspirateurs et en draps antiacariens… Ces parasites résistent à tous les traitements, selon des scientifiques du Nordic Cochrane Centre, à Copenhague.

Pour en arriver à de telles conclusions, le Dr Peter Dotzche et son équipe ont analysé 45 études sur le sujet. Aucun traitement ou produit ne peut venir à bout des acariens puisque leur action est trop minime et ne fait pas le poids comparativement au nombre faramineux de ces bestioles.

« Même de petites quantités d’allergènes peuvent provoquer des réactions chez les personnes sensibles; il est donc inutile de se fatiguer à les combattre », a précisé avec pessimisme le Dr Dotzche.

Les acariens, qui prolifèrent dans les matelas, les tapis, les rideaux, les draps et les oreillers, peuvent causer des crises d’asthme chez les personnes allergiques. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 7 à 9 % des enfants seraient allergiques aux acariens.