Catégories
Art de vivre

Le régime d’éviction, un choix qui vient avec son lot de défis et de culpabilité

À l’aube de ses 3 mois, mon deuxième garçon a commencé à faire des crises de pleurs inexplicables. Ce bébé si calme avait des inconforts qu’on ne comprenait pas. Durant quelques jours, on suspectait un petit virus. Toutefois, pas de fièvre ni autre signe d’infection. Et puis, pouf, du sang dans sa couche. Je me suis donc dirigée à l’urgence et le médecin nous a confirmé une probable intolérance aux protéines bovines.

Il m’explique brièvement la situation et m’offre donc deux choix: offrir le biberon avec une formule commerciale adaptée ou bien continuer à allaiter en enlevant toutes traces de lait, de bœuf et de soya de mon alimentation. Je me suis alors rappelé une maman au centre de remise en forme où j’allais lors de mon premier congé de maternité. Elle parlait de son régime d’éviction et ouf que je me demandais bien ce qu’elle pouvait manger… Et pourtant, je n’ai pas hésité à dire au médecin que mon choix était de poursuivre l’allaitement.

Le régime d’éviction est un bon défi et, à mon humble avis, une situation qui demanderait davantage de soutien. Dès les premiers jours, on achète un ebook sur le sujet, on fait le ménage du garde-manger, on planifie nos repas et collations de la semaine. On y arrive! Après quelques jours, les crises se calment, mais des symptômes persistent. 

Aujourd’hui, trois semaines plus tard, ce n’est pas parfait. Je vis donc de la culpabilité à chaque tortillement de mon doux bébé. Je réfléchis sans cesse aux aliments que je mange et je me demande si ça lui fera du mal. C’est une grosse charge que je prends sur moi sans possible support de spécialistes pour le moment. Je me croise les doigts pour recevoir des appels bientôt. 

Alors, pourquoi continuer l’allaitement? Je me pose moi-même la question certains jours. Sachez que je respecte toutes décisions différentes. Je comprends tout à fait les questionnements et difficultés reliés à l’allaitement. Toutefois, mes valeurs me poussent à croire que je fais la bonne chose pour mon bébé, encore plus dans cette situation particulière. Aussi, je me dis que je ne pourrai pas revivre ces moments avec de nombreux bébés, ça ne reviendra pas. C’est précieux pour moi donc je suis prête à faire les sacrifices qui viennent avec. 

Ce régime d’éviction me bouscule, mais ne me fera pas tomber. Je continue cette aventure avec mon garçon et on verra bien où elle nous mènera. 

Catégories
Bébé et cie

Pollution dans la maison : facteur d’asthme et de rhume des foins

La prédisposition aux problèmes allergiques et respiratoires est exacerbée par l’exposition à des polluants dans la maison. Kérosène et tout autre gaz ou carburant, fumée secondaire, produits ménagers ou vaporisateurs et même certains parfums.

Durant l’étude présentée lors de l’ACAAI (American College of Allergy, Asthma and Immunology) d’Atlanta, les chercheurs ont démontré que les symptômes d’allergies saisonnières et de l’asthme augmentaient avec le taux d’exposition à des polluants intérieurs.

Les chercheurs ont comparé la résidence de 70 enfants avec ces symptômes et 70 autres domiciles d’enfants sans allergies ni problèmes respiratoires.

La corrélation indubitable a rapporté que chez les enfants atteints d’asthme et de rhume des foins, les foyers présentaient un taux deux fois plus élevé de pollution que dans les autres maisons.

Medical News Today rappelle que de 40 à 50 millions d’Américains sont atteints d’allergies, incluant la rhinite allergique (rhume de foins).

Catégories
Uncategorized

Protocole d’urgence à l’école pour les enfants avec allergies sévères

Medical News Today traite de l’instauration nécessaire d’un protocole d’urgence uniformisé dans les écoles. Bien que les infirmières aient les dossiers des enfants à risque de réaction allergique grave (choc anaphylactique), d’autres ne savent même pas qu’ils ont des allergies.

À l’heure actuelle, les EpiPen (injection d’épinéphrine) ne sont pas courantes dans le système scolaire. Or, il s’agit de la meilleure intervention et la plus rapide lors d’une réaction sévère. Cela peut faire la différence entre sauver une vie ou en perdre une.

Au Wisconsin, aux États-Unis, Kathleen Murphy, professeure agrégée, a pris l’initiative de mettre en place ce type de programme d’urgence dans les écoles publiques de Milwaukee, avec un inventaire d’EpiPen pour les infirmières.

Le changement a été bien accueilli et est un succès. Pour que cette nouvelle méthodologie d’intervention d’urgence soit efficace, un protocole strict a été mis en place, ainsi qu’une formation pour tous les intervenants de l’école.

Tout intervenant scolaire témoin d’un choc anaphylactique peut donner une dose d’épinéphrine si le dossier du jeune est connu, alors que seules les infirmières peuvent intervenir auprès de tout nouveau cas.

Catégories
Uncategorized

Des noix spéciales pour les personnes allergiques

Ces noix de cajou contiendraient dorénavant du sulfite de sodium, un composé agricole sans danger pour les personnes souffrant de réaction allergique.

À la Réunion annuelle de l’American Chemical Society (ACS), des biologistes de la Southern Regional Research Center en Nouvelle-Orléans ont suggéré une nouvelle vision dans le monde des allergies alimentaires. « Traiter l’aliment plutôt que le patient », écrit Santé Log. 

Pour Chris Mattison, biologiste et coauteur de la nouvelle étude, mieux vaut changer l’aliment responsable de l’allergie grâce à la modification des protéines/allergènes. 

Cette nouvelle méthode de modification de la protéine qui se veut « agricole plutôt que médicale » fait en sorte que les anticorps immunoglobuline E (IgE) ont plus de difficulté à reconnaître et se lier aux protéines allergènes. Ainsi, la réaction immunitaire des gens allergiques s’amenuiserait. 

Les substances utilisées pour cette recherche sont autorisées par la US Food and Drug Administration (FDA). Cette réalisation pourrait donner le droit à des modifications d’autres sortes de noix et aliments pour améliorer le quotidien des personnes prises avec des allergies alimentaires.

Catégories
Uncategorized

Traiter les peaux sensibles grâce à l’avoine

Dans l’Antiquité, les Grecs se baignaient dans l’eau submergée d’avoine afin d’apaiser, réparer et adoucir leur peau irritée.

Depuis un certain temps, l’avoine est de plus en plus exploitée dans des shampoings qui aident à régénérer le cheveu, le rendre plus doux et plus facile à démêler. Des compagnies de cosmétiques se sont également mises à mettre en vedette la populaire céréale dans divers produits qui aident la peau à se sentir mieux.

Le meilleur de l’avoine se retrouverait dans la plantule qui est une pousse cueillie en mai, lors de sa 10e à sa 12e semaine de croissance. Il aurait fallu de nombreuses années de recherche avant de découvrir l’arme fatale, explique le site Top Santé. « Des années de recherche ont permis d’extraire cette avoine la plus riche en lipides hydratants (qui préservent la fonction barrière de la peau) et en sucres doux pour la peau. »

Le sucre et les lipides dénichés dans la plantule de l’avoine ont des fonctions de protection, de traitement anti-inflammatoire pour soulager les irritations et les guérir, et jouent aussi un rôle de processus immunorégulateur qui aide à renforcer l’organisme face aux bactéries et même combattre les allergies.

Catégories
Uncategorized

Organisation du camp de jour pour les enfants avec allergies sévères

Vous devrez, en tant que parent, vous préparer vous-même à lâcher prise, puis préparer votre enfant et les employés du camp de jour, explique SheKnows.

Le Dr Hemant Sharma, de la division des allergies et de l’immunologie du Centre médical national pour enfants de Washington, a répondu à quelques questions. Évidemment, le principal risque en camp de jour consiste à être exposé malgré soi à l’aliment ou à l’insecte qui peut causer une réaction.

C’est pourquoi il faut avant tout choisir le bon camp. À priori, assurez-vous qu’il soit à distance raisonnable d’un hôpital et validez le temps de réponse du personnel hospitalier en cas d’urgence médicale.

Ensuite, il faut discuter avec les responsables du camp de jour. Demandez-leur de quelle façon ils procèdent pour éviter les contacts allergiques, et vérifiez s’il y a des gens compétents et habilités à donner les premiers soins sur place.

De votre côté, il faut fournir un document complet sur les allergies au responsable, incluant les réactions habituelles de votre enfant. Ce dernier devra aussi être bien informé et toujours prudent.

Catégories
Uncategorized

Pourquoi intégrer le plus de nourriture possible entre l’âge de 4 à 6 mois?

Topsanté.com rapporte l’explication du professeur Tounian, chef du service de nutrition pédiatrique à l’hôpital Armand-Trousseau de Paris. « Avant quatre mois, le système digestif et immunitaire n’est pas prêt, et après 6 mois, l’organisme tolère moins bien la diversification. »

Si certains parents trouvent que l’introduction d’une myriade d’aliments entre 4 et 6 mois représente un défi, ou que c’est trop tôt, il y a divers moyens. Il s’agit « de faire goûter des aliments à l’enfant avant 6 mois », indique Tounian.

Il est donc possible d’ajouter une cuillère de compote ou de purée directement dans le lait si l’enfant prend le biberon.

Le professeur affirme même qu’il n’y a pas de danger en ce qui a trait aux œufs, mais ils doivent être cuits dur. Pour le sucre, il croit que « trop de parents sont inquiets pour le poids de leur enfant ». On peut donc l’intégrer sans culpabilité, à condition de ne pas en abuser.

Finalement, avec les aliments réputés pour être allergènes (œuf, arachide, poisson, fruits exotiques et noix), on les introduit un à la fois, puis on attend quelques jours avant d’en introduire un nouveau. Il ne faut pas les mélanger.

Par la suite, diversifiez et mélangez des aliments non allergènes pour faire plaisir aux papilles.

Catégories
Uncategorized

Méthode efficace pour prévenir les allergies alimentaires chez le nourrisson

La recherche a été menée par Dre Kate Grimshaw, diététicienne, et son équipe de l’University of Southampton.

Ainsi, introduire la nourriture solide après la 17e semaine de vie de l’enfant, de concert avec l’allaitement, réduirait les allergies alimentaires chez le bébé. « C’est le système immunitaire qui en bénéficie », a expliqué Grimshaw. « Il semble que le système immunitaire s’adapte mieux ainsi. Le lait procure un mécanisme de tolérance vis-à-vis la nourriture solide lorsqu’ils sont combinés. »

Cependant, la diététicienne insiste sur le tournant des 17 semaines. « Avant ce nombre de semaines, il semble au contraire que les réactions allergiques soient stimulées. »

L’étude a compté la participation de 1140 bébés et a été financée par la UK Food Standards Agency. Les résultats ont été publiés dans la revue Pediatrics. Sur ce nombre d’enfants, 41 ont développé des allergies alimentaires avant l’âge de 2 ans. L’alimentation de ceux-ci a été comparée avec celle de 82 enfants qui n’avaient développé aucune allergie alimentaire dans les mêmes 24 mois.

Selon Medical News Today, les résultats indiquent que la nourriture solide avait été introduite plus tôt chez les enfants ayant développé des allergies (16 semaines ou plus tôt). Également, l’allaitement avait été remplacé par les formules préparées ou le lait de vache.

Catégories
Uncategorized

Vaccin contre les allergies durant la grossesse : efficace pour le bébé aussi

Selon une étude publiée par MedicalNewsToday, les effets anti-allergènes du vaccin auraient des répercussions positives pour le bébé à naître.

La bonne nouvelle a été annoncée lors de l’Annual Scientific Meeting of the American College of Allergy, Asthma and Immunology (ACAAI). Jay Lieberman, allergologue, a déclaré lors de la rencontre : « Nos recherches démontrent que les femmes qui reçoivent une injection contre les allergies avant ou pendant la grossesse réduisent aussi les risques d’allergies comme l’asthme, les allergies alimentaires et l’eczéma chez leur enfant ».

Malgré le fait qu’aucune médication sur le marché ne puisse enrayer totalement les allergies, l’immunothérapie est connue pour modifier et prévenir l’aggravation des maladies à caractère allergique.

Sachez que si les 2 parents souffrent d’allergies (diverses), les enfants ont 75 % des chances de développer eux aussi des allergies. Ce risque diminue de 30 à 40 % si uniquement un des parents en souffre (ou autre membre de la famille proche). Si aucun des parents n’a de problème allergique, les risques descendent entre 10 et 15 %.

Une réduction des coûts de santé jusqu’à 41 % pourrait être envisagée en effectuant un traitement d’immunothérapie chez la femme enceinte, selon Warner Carr, allergologue et membre du conseil de la ACAAI.

Catégories
Uncategorized

Écoles spéciales pour enfants spéciaux

Tel que mentionné sur Parenting Squad, il est important de poser certaines questions selon les besoins spécifiques de votre enfant. Que ce soit un handicap physique, de sévères allergies ou une maladie telle que la fibrose kystique, certaines écoles sont mieux adaptées que d’autres.

D’abord, renseignez-vous sur l’accessibilité. Ce ne sont pas toutes les écoles qui disposent d’une rampe d’accès ou d’un terrain de jeu accessible pour les fauteuils roulants.

Vérifiez le nombre d’élèves par classe. Moins il y en aura, moins un enfant souffrant de troubles respiratoires aura de chance de contracter un virus. En bonus, votre enfant bénéficiera d’une plus grande attention de la part du professeur.

Assurez-vous qu’une infirmière y est à l’emploi tous les jours. En cas de besoin, elle pourra administrer les soins et médicaments de façon sécuritaire et professionnelle.

La propreté, plus difficilement vérifiable, est aussi un facteur très important, surtout pour les enfants vivant avec des allergies et des maladies respiratoires. Plusieurs écoles gardent des animaux-mascottes dans certaines classes. Les oiseaux et les rongeurs sont souvent porteurs de bactéries nuisibles.

Finalement, peut-être y a-t-il un professeur qui est aussi parent d’un enfant qui souffre de la même affection que le vôtre? Informez-vous. Il se pourrait que votre petit puisse profiter grandement d’une personne connaissant parfaitement sa situation.