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Bientôt des produits aux arachides hypoallergènes ?

Les allergies aux arachides pourraient-elles devenir chose du passé? En fait, La Dépêche rapporte qu’une équipe de Toulouse a créé une méthode qui permettrait d’extraire la grande majorité des éléments nocifs des cacahuètes. Les personnes qui sont allergiques pourraient alors consommer sans danger des produits qui en contiennent. 

Jusqu’à présent, les tests effectués sur du sérum et des cellules donnent d’excellents résultats. Il faudra les confirmer sur des humains bientôt.
 
Le procédé inventé par l’équipe de chercheurs élimine 95 % des protéines qui sont à l’origine des allergies.
 
Les arachides sont la deuxième cause d’allergie alimentaire chez les moins de trois ans et la première cause chez les plus de trois ans. Il s’agit d’une allergie grave qui peut entraîner la mort s’il y a consommation.
 
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Moins d’allergies chez les enfants amish

En Suisse, les enfants qui grandissent dans la culture Amish souffrent moins d’asthme et d’allergies que ceux élevés sur des fermes traditionnelles, expliquent des chercheurs. 

Leur étude pourrait soutenir l’hypothèse qu’un monde trop « propre » est à l’origine d’enfants plus sensibles aux allergènes, en ville.
 
« En Europe, les enfants vivant dans des fermes traditionnelles semblent avoir une très faible prévalence à l’asthme et aux allergies », a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr Mark Holbreich.
 
« Chez les enfants suisses qui vivent sur des fermes, environ 25 % ont une sensibilité allergique contre 7 % chez les amish », rapporte le site Babycenter.com.
 
Les résultats de cette étude seront présentés dimanche à la réunion annuelle de l’American Academy of Allergy, Asthma and Immunology (AAAAI) à Orlando, en Floride. 
 
Deux facteurs pourraient avoir un effet protecteur contre les allergies. Le fait que ces enfants soient exposés aux grands animaux de la ferme et que cette exposition ait lieu dès leur plus jeune âge.
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Grossesse : moins d’allergies chez bébé avec un animal?

Vivre avec des chiens ou des chats pendant la grossesse pourrait être efficace pour prévenir les allergies chez bébé, selon une nouvelle étude américaine. Une bonne nouvelle pour nos amis à quatre pattes
 
Des chercheurs essaient de prouver qu’un contact prénatal à certains allergènes diminuerait les risques de développer des allergies chez l’enfant.
 
Les scientifiques du Henry Ford Hospital de Detroit ont constaté que les futures mères exposées à des allergènes pendant la grossesse ont 28 % moins de risques de mettre au monde un bambin allergique.
 
Selon la Dre Christine Cole Johnson, principale auteure de l’étude, l’exposition à un grand nombre de bactéries dès la naissance développerait le système immunitaire de l’enfant. Un contact prénatal à travers la mère aurait les mêmes effets.

Certains scientifiques souhaitent plus de preuves avant de crier victoire. Cette étude est cependant très encourageante dans le domaine des allergies.

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Pour un bébé sans eczéma, consommez de l’huile de poisson

Des chercheurs australiens de l’Université d’Adelaïde ont révélé que les enfants dont les mères avaient pris des suppléments d’oméga-3 durant la grossesse ont été un tiers moins susceptibles de développer cette maladie de la peau sèche.

Ce n’est pas le seul bienfait constaté. Les bambins étaient également 50 % moins susceptibles de développer une intolérance aux œufs avant leur premier anniversaire.

Ces scientifiques estiment que les acides gras oméga-3 transmis à travers le placenta affectent positivement le système immunitaire du bébé.

Sur 706 femmes enceintes examinées ayant des antécédents familiaux d’allergies, la moitié a reçu des suppléments d’huile de poisson à prendre trois fois par jour, de la 21e semaine de grossesse jusqu’à la naissance, et les autres ont reçu de l’huile végétale.

Plus de recherches sont maintenant nécessaires pour voir si les huiles de poisson peuvent protéger contre l’asthme et le rhume des foins, est-il écrit dans le British Medical Journal.

Rappelons qu’il est toutefois conseillé aux femmes enceintes de ne pas manger plus de quatre portions de poisson par semaine, puisque des niveaux élevés de mercure peuvent être dangereux pour le bébé.

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De nouveaux bienfaits à l’allaitement

Une nouvelle étude révèle que les bébés qui ont été allaités suivent un processus de croissance différent de ceux qui ont consommé du lait en poudre.

Le lait maternel est susceptible d’avoir des avantages pour la santé future des tout petits. Il diminuerait notamment les niveaux de l’hormone de croissance IGF-1 et l’insuline dans le sang. Ceci ferait en sorte de ralentir le taux de croissance et le gain de poids, même après que l’enfant ait commencé à manger des aliments solides.

En revanche, le lait en poudre peut augmenter la production de cellules graisseuses, ce qui favorise le gain de poids pendant l’enfance.

La durée et la fréquence de l’allaitement maternel joueraient également un rôle important, selon les résultats du programme LIFE de la Faculté des Sciences de la Vie à l’Université de Copenhague, au Danemark.

Plus longtemps l’enfant a été allaité, meilleur serait son poids à l’âge de 18 mois. Une période de six mois d’allaitement serait toutefois recommandée par les médecins.

Cette méthode de nourrir les bébés, qui existe depuis la nuit des temps, protègerait aussi les nourrissons des bactéries dans l’estomac, des infections pulmonaires, de l’asthme, de l’eczéma et des allergies. Des avantages sur la santé en général en fin de vie ont également été remarqués.

En plus de faire perdre rapidement du poids après la grossesse (500 calories par jour), il semblerait que l’allaitement diminue également les risques de développer de l’ostéoporose et un cancer des ovaires ou du sein chez la mère.

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Les bactéries contre les allergies

Des chercheurs danois soutiennent que les bactéries protègent des allergies. Un bébé ayant une forte concentration de bactéries serait mieux protégé contre le développement des allergies plus tard dans sa vie.

Comme nous pouvons le lire dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology, ils ont analysé le nombre de bactéries présentes dans le rectum de plus de 400 poupons. Il existerait un lien direct entre ce nombre et le risque d’allergies plus tard dans la vie.

Il appert donc que d’être confronté à plusieurs bactéries en début de vie joue un rôle prédominant quant au système immunitaire. Le moment durant lequel le nouveau-né est immature sur le plan de l’immunité serait d’une courte durée (quelques mois). Les bactéries pourraient donc influencer cette période.

D’autre part, il avait déjà été démontré que la faible diversité des bactéries intestinales durant la petite enfance était liée à un plus grand risque d’allergie durant l’âge scolaire.

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Causes du râle après la bronchiolite

La bronchiolite est des plus courantes chez les poupons. Or, on lit dans l’European Respiratory Journal que les antécédents familiaux et les rhinovirus seraient en cause dans la prévalence du râle après ladite maladie.

Rappelons que les rhinovirus, reconnus pour leur développement adapté aux voies nasales, sont les agents principaux du rhume et de la rhinite. Il en existe plus de 100 sortes.

Parce que la bronchiolite regroupe plusieurs souches de maladies, sa relation de cause à effet avec l’asthme, la tendance aux allergies et le râle demeure controversée.

Des chercheurs ont tout de même établi une corrélation après avoir suivi 313 enfants qui avaient été hospitalisés pour une bronchiolite avant l’âge de 1 an.

Après analyse du contenu de leurs fosses nasales et suivi auprès des familles pour détecter une respiration sifflante, les chercheurs ont bel et bien identifié le rhinovirus (ratio de 3,3) et les antécédents familiaux d’asthme (ratio de 2,5) comme facteurs de risque indépendants du râle après une bronchiolite.

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Risques insoupçonnés des antibiotiques

On ne pourrait remettre entièrement en cause l’usage des antibiotiques, car ils aident à prolonger la durée de la vie en contrant des maladies. Selon des spécialistes, comme nous le lisons sur MailOnline, leurs désavantages pourraient toutefois s’avérer graves, surtout si l’on en prescrit trop aux enfants.

Les antibiotiques peuvent tout d’abord tuer les bactéries qui combattent justement la maladie. De plus, ils contribuent à la création des « superbactéries », lesquelles peuvent entraîner des problèmes de santé importants.

Parmi ceux-ci, on compte les allergies, le diabète, et ils pourraient même jouer un rôle en ce qui concerne l’obésité.

On a aussi établi un lien entre l’usage important d’antibiotiques et une maladie inflammatoire de l’intestin. Les mêmes inquiétudes s’imposent quant à la prédominance de l’asthme.

En d’autres mots, les changements à long terme qui sont causés aux bonnes bactéries pourraient augmenter les risques de contracter certaines maladies et infections.

Toutefois, les spécialistes s’entendent pour conseiller la prescription d’antibiotiques aux personnes qui sont vraiment malades et qui ne peuvent en guérir autrement.

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Hausse des allergies : pourquoi?

Un article venant de paraître dans Nature fait quelques lumières sur la prolifération des allergies infantiles que nous remarquons depuis quelques années. Une protéine serait en cause.

En effet, la protéine TSLP pourrait avoir une importante influence sur le développement de différentes maladies allergiques. Précisément, elle aurait un impact sur les basophiles (des composants cellulaires), que l’on décrit comme une cellule blanche non courante.

Ces basophiles n’atteignant pas la maturation, cela influencerait le développement d’une inflammation allergique. Bien sûr, la recherche doit se poursuivre sur le sujet.

Au cours des trois dernières décennies, le développement des allergies et de leurs maladies reliées est en augmentation majeure. Les maladies allergiques dont nous parlons ici sont le rhume des foins, les allergies alimentaires, l’eczéma et l’asthme.

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Risques d’allergies : facteurs prénataux

On ne saurait deviner toutes les raisons pour qu’un bébé de deux ans développe des allergies. Selon une étude du Henry Ford Hospital de Détroit, cela peut prendre source de multiples façons.

Par exemple, si l’exposition de la mère à des animaux domestiques durant la grossesse joue un rôle, la nationalité de cette dernière et les conditions de l’accouchement aussi.
 
Afin d’en venir à ces conclusions, on a évalué un anticorps, le IgE, chez 1 187 bébés à la naissance et à l’âge de 6 mois, 1 an et 2 ans. Le IgE est associé au développement de l’asthme et des allergies; plus le taux en est élevé, plus la prédominance est importante.
 
Il s’est trouvé que le taux de IgE était 28 % plus faible chez les enfants dont la mère avait été exposée à des animaux domestiques lorsqu’elle était enceinte. Le même taux baissait de 16 % lorsqu’en plus de ce premier facteur, l’enfant était né par voie vaginale.
 
Finalement, le IgE des jeunes Européens, Asiatiques et ceux du Moyen-Orient était 33 % plus bas lorsqu’il y avait eu exposition prénatale à des animaux domestiques.
 
Les résultats complets de cette recherche viennent tout juste de paraître dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.