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Étienne Boulay: «La vie est belle»

Étienne Boulay se fait introspectif.

Après avoir joué au football professionnel pendant deux décennies et goûté aux joies de la victoire, Étienne Boulay souligne le huitième anniversaire de son dernier match en s’offrant un regard vers les dernières années, des années remplies de surprises et de cheminement personnel.

«Il y a 8 ans jour pour jour, je jouais mon dernier match de football après 19 saisons. C’est tout ce que je connaissais. Y’a des soirées comme ça où tu regardes en arrière et tu réalises tout le chemin parcouru. 8 ans… je pourrais énumérer tant de choses mais je vais m’en tenir à l’essentiel: une famille qui m’aime et que j’aime, des ami(e)s extraordinaires et toute ma tête (ou ce qu’il en reste haha). La vie est belle», lance avec une émotion et une reconnaissance évidentes l’ancien joueur de la LCF.

Étienne Boulay, qui a connu de belles années comme athlète chez les Alouettes de Montréal, partage quatre enfants avec son amoureuse, Maïka Desnoyers.

Il a depuis sa retraite été très candide quant à son combat contre la dépendance.

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Les Alouettes peuvent sortir le champagne

Les Alouettes de Montréal sont parvenus à séduire à nouveau les partisans puisque leur dernier chapitre était très émouvant. Sans dire que celui-ci a marqué l’imaginaire, il a certes permis aux fanatiques de renouer avec le football de la CFL et les Alouettes de Montréal, l’équipe d’un peuple. Khari Jones, celui qui a piloté cette équipe tissée serrée, a permis d’instaurer cette facette « familiale », ce qui a permis au Québec de se rallier.

Bref, tout ce tintamarre afin d’indiquer que le pilote de cette équipe effectuera son retour sur le terrain du Stade Percival-Molson lors des trois prochaines années. Une nouvelle qui tombe à point pour cette franchise toujours sans « nouveau » propriétaire. Son rôle sera exactement le même qu’en 2019, soit entraîneur-chef et coordonnateur à l’attaque.

Cet homme attachant est débarqué à Montréal en juin dernier et aussitôt, l’ambiance a tourné et la ville l’a rapidement ressentie. Jones demeure un rassembleur hors du commun et c’est cette « vibe » qui circulait au sein du groupe, qui s’est regroupé pour affronter l’adversité main dans la main. Sans déborder de talent, cet aspect, ainsi qu’un travail de col bleu de tous les joueurs, les a guidés vers les éliminatoires.