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Les jeunes qui font du bénévolat sont moins attirés par la délinquance

Non seulement préfèrent-ils les amis sur le droit chemin, mais ils sont même moins sujets à développer des troubles comportementaux.

L’étude effectuée par l’équipe d’experts en développement humain de l’Université du Missouri met en lumière les activités prosociales directement liées à la diminution de comportement antisocial.

Ce sont 650 adolescents qui ont été observés à Valence, en Espagne, par Gustavo Carlo et ses collègues. On évaluait le comportement prosocial, l’affiliation aux camarades peu recommandables et à leur tendance à la délinquance et l’agressivité.

Sur les 6 types de comportements prosociaux mesurés, seulement deux d’entre eux, l’altruisme et la conformité, contribuaient réellement à la diminution de troubles comportementaux et de violence.

Carlo explique que la conformité est reliée au respect de l’autorité et à la conformité sociale, alors que les comportements altruistes constituent de bonnes actions envers autrui, sans attente de récompense.

Comme l’indique Medical News Today, pour Gustavo Carlo, il est clair que ces informations seront utiles aux différents intervenants auprès des jeunes qui nécessitent un suivi pour délinquance et/ou agressivité.

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L’altruisme serait meilleur pour la santé et les gènes que l’égocentrisme

Voici une recherche plus qu’intéressante proposée par The National Library of Medicine, initialement publiée par un groupe de chercheurs américains.

L’équipe californienne a en effet tenté de déterminer les effets de nos actions sur la santé et la génétique, en analysant les comportements de 80 personnes, divisées en deux groupes.

Le premier groupe comprenait les individus en quête d’une vie remplie de sens, d’altruisme et de générosité. Le deuxième groupe, on le devine, comprenait plutôt des gens plus égocentriques, à la recherche d’un plaisir et d’une gloire bien plus personnelle.

Les résultats, publiés dans la version web du magazine Proceedings of the National Academy of Sciences, sont étonnants.

Les sujets du premier groupe ont démontré une réponse des gènes qui se caractérise par une action des cellules immunitaires! On note moins de gènes « inflammatoires », et une exubérance des gènes antiviraux et protecteurs de l’organisme. Le contraire a aussi été observé chez le deuxième groupe.

« Les deux groupes semblaient profiter des mêmes niveaux d’émotions positives. Par contre, les génomes répondaient de façon très différente, malgré des états émotionnels relativement semblables et positifs. Le génome humain est beaucoup plus sensible aux différentes façons d’atteindre le bonheur que nos esprits conscients », résume Steven Cole, professeur à l’Université de Californie.

Incroyable!

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Les désastres poussent les enfants de différents âges à des comportements contraires

En 2009, dans la région du Sichuan en Chine, un terrible tremblement de terre a causé la mort de 87 000 personnes. Des chercheurs qui se trouvaient déjà sur place pour mener une étude sur l’empathie et l’altruisme chez les enfants ont profité de l’occasion pour évaluer le comportement des jeunes en temps de crise reliée à un désastre naturel, fournissant ainsi une perspective plutôt rare.

Après le désastre, l’altruisme des enfants de 6 ans a chuté d’un tiers, tandis que chez les enfants de 9 ans, la volonté de donner aux autres a presque triplé. Trois ans plus tard, le niveau d’altruisme des enfants était retourné à son point de départ, tel qu’il était avant le tremblement de terre.

L’auteur de l’étude, Kang Lee, professeur à l’Université de Toronto, a expliqué que « l’effet négatif immédiat du tremblement de terre chez les enfants de 6 ans montre que l’altruisme est encore fragile à cet âge », selon ce que rapporte Science Daily.

À mesure que les enfants grandissent, leur cortex préfrontal devient plus mature et améliore les connexions dans les circuits reliés aux émotions.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Psychological Science.

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La gentillesse rendrait plus heureux

Ah! Le karma. Cette notion qui promet que chaque geste aura sa conséquence, que l’on récolte ce que l’on sème, et que le bien engendre le bien et le mal, le mal.

S’il s’agit d’une philosophie bien reconnue et fort véridique pour bien des gens, n’allez pas compter sur la communauté scientifique pour corroborer ce genre de théorie.

Voilà qu’à la surprise totale, certains chercheurs se sont penchés sur la variation du bonheur en fonction de nos actions, rapporte The National Library of Medicine, plus précisément l’impact de nos bonnes actions sur notre bonheur.

Ainsi, effectuer de beaux petits gestes altruistes permettrait d’être plus heureux, selon Sonja Lyubomirsky, professeure en psychologie à l’Université de Californie, qui étudie le phénomène du bonheur depuis plus de 20 ans maintenant.

Pour elle, il est clair que des actions positives engendrent des émotions tout aussi positives, et ainsi de suite. Elle précise également que le dosage de ces actions et activités est un facteur important, et une variable.

Aussi, répéter la même action finirait par atténuer son effet « bonheur ». Il faudrait donc varier nos gestes de générosité et de gentillesse, et en effectuer le plus souvent possible.

Étrangement, elle note que le meilleur rapport gentillesse/bonheur est observé chez les gens qui font une bonne action de façon hebdomadaire.

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Une meilleure compréhension de l’altruisme

Le journal Neuron rapporte une explication des différences d’altruisme entre les personnes.
 
Apparemment, c’est la zone appelée jonction temporo-pariétale qui est en cause. La taille et l’activité dans cette zone jouent aussi un rôle dans l’empathie qui régule notre vision de l’autre.
 
Le développement dans l’altruisme passe par un changement dans la structure du cerveau et l’activation des neurones.
 
On remarque que les personnes qui ont spontanément une bonne compréhension des intentions et pensées des autres sont plus altruistes que les personnes qui s’efforcent de l’être.
 
Chaque participant à l’étude a eu une imagerie cérébrale, en plus de participer à un jeu qui consistait à répartir de l’argent entre lui et des partenaires inconnus.
 
Les gens qui ont été plus généreux avaient une plus grande zone temporo-pariétale, et plus d’activités dans cette dernière également.
 
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Un poupon serait déjà altruiste

Selon une récente recherche de l’University of Washington, on reconnaîtrait l’équité et l’altruisme chez des bébés d’à peine 15 mois. Dès cet âge, un bébé serait en mesure de deviner si le partage de la nourriture se fait équitablement, et cette perception serait en lien avec le désir de partager ses jouets.

En effet, selon les résultats parus dans PloS ONE, les bébés de la présente étude qui avaient été plus sensibles à la juste répartition de la nourriture avaient aussi été ceux qui avaient été plus enclins à partager leurs jouets.

Jusqu’ici, on avait démontré, par le biais de la recherche, que les enfants de deux ans présentaient certains signes d’altruisme et que le sens de l’équité se manifestait vers l’âge de six ou sept ans. Il semble pourtant que cela pourrait apparaître encore plus tôt dans la vie.

Un bébé âgé de 15 mois pourrait donc démontrer un comportement coopératif, par exemple en aidant spontanément quelqu’un d’autre. Il s’agirait là des premiers signes émergents de l’équité, selon les experts.