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Un lien entre l’état des vaisseaux sanguins et l’Alzheimer

Une récente étude parue dans Circulation Research : Journal of the American Heart Association nous en apprend un peu plus sur l’Alzheimer.

Si l’on avait déjà fait un lien entre les problèmes cardiovasculaires et l’Alzheimer, on découvre maintenant qu’en fait, l’apparition de cette maladie serait en lien avec l’état des vaisseaux sanguins.

C’est que l’Alzheimer peut en partie être causée par la perte d’oxyde nitrique de l’endothélium vasculaire, ce dernier étant la couche interne des vaisseaux sanguins, en contact avec le sang. L’oxyde nitrique est un élément crucial de l’oxygénation des tissus et de la circulation sanguine.

Les chercheurs ont donc fait un lien entre cette maladie dégénérative et l’endothélium, car on savait déjà l’impact de l’état de celui-ci sur la santé cardiaque.

Ainsi, une bonne santé du système sanguin pourrait aider à prévenir fortement l’apparition de maladies cognitives, de même qu’éviter la sédentarité pourra éviter l’apparition des maladies cardiovasculaires.

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Découverte pour prévenir l’Alzheimer

Des chercheurs britanniques de l’Université de Dundee ont découvert que les médicaments Metformin et Resveratrol pouvaient prévenir la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.
 
Le Metformin est utilisé depuis longtemps, de façon sécuritaire, pour gérer le taux de glycémie dans le sang chez les diabétiques. De plus, des études ont mentionné qu’il pouvait prolonger la vie.
 
Quant au Resveratrol, il s’agit du « médicament miracle » dérivé du composant de certains vins rouges qui est considéré comme un élixir de vie. Il est reconnu pour contrer plusieurs maux liés au vieillissement et certains cancers.
 
Le Metformin interfère avec une substance de la protéine tau que l’on retrouve dans le cerveau de personnes atteintes de l’Alzheimer. C’est ce qui détruit les cellules de la mémoire. Le Metformin offrirait une protection contre cette destruction et le Resveratrol donnerait ce même genre de protection.
 
Les scientifiques croient donc que pris ensemble, ces deux médicaments pourraient conserver la bonne santé du cerveau jusqu’à un âge avancé et prévenir la démence, rapporte le journal Proceedings of National Academy of Sciences.
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Les oméga-3 n’auraient aucun effet sur la maladie d’Alzheimer

Le journal de l’Association médicale américaine, JAMA, nous apprend que les oméga-3 ne ralentissement pas la progression de la maladie d’Alzheimer.
 
C’est ce que l’on retient des travaux d’une équipe de l’Université de l’Oregon qui remet donc en question des études précédentes affirmant le contraire. Les chercheurs n’ont pu établir aucun lien entre la prise d’acides gras oméga-3 et le ralentissement de la maladie.
 
L’étude a été menée auprès de 300 personnes de 76 ans en moyenne qui étaient atteintes de la maladie d’Alzheimer à un stade léger ou modéré. Pendant 18 mois, elles ont pris soit un comprimé de DHA, un acide gras oméga-3 naturellement présent dans le cerveau, ou un placebo. Les personnes ayant l’Alzheimer ont beaucoup moins de DHA dans leur cerveau.
 
À la fin de l’étude, les résultats des deux groupes étaient similaires. Le DHA n’avait eu aucun effet sur la progression de la maladie.
 
Les oméga-3 font l’objet de nombreuses études afin de déterminer s’ils ont de réels bienfaits sur la santé et sur d’autres maladies comme le cancer et la dépression.
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Fumer augmente les risques de démence

Les personnes qui fument beaucoup, soit deux paquets de cigarettes par jour, doublent leurs risques de souffrir d’une sorte de démence plus tard.
 
Les Archives of Internal Medecine mentionnent que l’équipe de la chercheuse américaine Rachel A. Whitmer a analysé les résultats de 21 123 patients qui ont répondu à des questionnaires lors de leurs rendez-vous médicaux entre 1978 et 1985. Ces personnes avaient de 50 à 60 ans.
 
Le quart a reçu un diagnostic de maladie, soit 1 136 personnes atteintes d’Alzheimer et 416 souffrant de démence vasculaire.
 
Ces personnes étaient en général de gros fumeurs. Par contre, les anciens fumeurs ou encore ceux qui fument moins d’un demi-paquet par jour n’ont pas plus de risques de souffrir d’une forme de démence que les non-fumeurs, mentionnent les chercheurs.
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L’Alzheimer coûte plus de 600 milliards de dollars par année

En ce moment dans le monde, il y aurait 35 millions de personnes qui souffrent de la maladie d’Alzheimer ou d’une forme de démence apparentée.
 
Selon les données du World Alzheimer Report 2010, le traitement des personnes malades et les pertes y étant associées représentent un coût de 604 milliards de dollars américains pour l’économie mondiale. Ce chiffre, qui est au-delà des revenus de grandes entreprises comme Walmart ou Exxon Mobil, est équivalent à un peu plus de 1 % du produit intérieur brut mondial.
 
La situation ira même en se dégradant, car d’ici 20 ans, on estime que le nombre de personnes atteintes d’Alzheimer sera doublé et d’ici 2050, il sera triplé.
 
On demande aux gouvernements de voir à la situation, notamment en augmentant le financement de la recherche sur cette maladie.
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De bons liens sociaux protègeraient de la démence

Pendant 15 ans, des chercheurs français ont suivi 2 089 personnes âgées. Ils ont constaté que les plus de 65 ans qui disaient être satisfaites de leurs relations sociales avaient 23 % moins de risques de développer une forme de démence comme l’Alzheimer.
 
Selon les auteurs de l’étude, l’important est la qualité des relations et non la quantité. En vieillissant, nous accordons plus de valeur à la satisfaction émotionnelle. Ainsi, les aînés choisissent un groupe restreint pour leurs relations, contrairement aux plus jeunes qui ont un réseau social élargi. Les relations doivent d’abord être enrichissantes.
 
Les bienfaits des amis et de bonnes relations ont déjà été démontrés par le passé. Avoir un bon réseau d’amis et participer à des activités sociales permet de conserver de bonnes fonctions cognitives en vieillissant.
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La vitamine B contre l’Alzheimer

Des chercheurs de l’Université Oxford ont effectué une vaste étude pendant deux ans sur les effets de la vitamine B (acide folique, B6, B12) sur 168 personnes de plus de 70 ans. La moitié a reçu de la vitamine, l’autre prenait un placebo.
 
On constate que la vitamine B a des effets bénéfiques sur le cerveau. En fait, elle réduit de 30 à 50 % l’atrophie du cerveau, un signe annonciateur de la maladie d’Alzheimer. Cette atrophie vient avec le vieillissement, mais elle est toujours accélérée dans les cas de déclin cognitif.
 
La vitamine B réduit cette atrophie. Chez le groupe ayant reçu la vitamine B, l’atrophie a reculé de 30 % en moyenne, même que chez certains, on note une réduction de 53 %.
 
La vitamine B se retrouve à l’état naturel dans les viandes, les œufs, les poissons et les légumes verts notamment.
Les résultats de cette étude ont été publiés dans la revue PLoS ONE.
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Plus de troubles de mémoire chez les hommes

Le journal Neurology publie une étude effectuée auprès de 2 050 personnes âgées de 70 à 89 ans. Toutes ont été interrogées sur leur mémoire et leurs capacités cognitives, en plus de se soumettre à un bilan de santé et à quelques tests de mémoire et de capacité de réflexion.
 
Les chercheurs ont découvert que les hommes souffraient de troubles cognitifs légers 1,5 fois plus que les femmes.
 
Parmi les participants, 14 % étaient touchés par les troubles légers, 10 % par la démence et 76 % avaient une activité cérébrale normale.
 
Parmi ceux touchés par les troubles cognitifs légers, on note qu’il y avait 19 % d’hommes contre 14 % de femmes.
 
On remarque également que ceux ayant un niveau de scolarité moins élevé et qui n’étaient pas mariés avaient les taux de troubles cognitifs légers les plus élevés.
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Effet trompeur des jeux intellectuels sur la démence

Des chercheurs américains du Rush University Medical Center confirment que s’adonner à des jeux intellectuels comme des mots croisés ou sudokus retarde l’apparition du déclin intellectuel et la démence. Toutefois, les amateurs de ces loisirs voient leur condition se détériorer plus rapidement une fois le diagnostic posé, rapporte le journal Neurology.
 
On croit en fait que la maladie progresse plus rapidement, car elle est déjà avancée lorsqu’on la diagnostique chez le patient.
 
Après avoir suivi 1 000 personnes âgées pendant 10 ans, on conclut notamment que la maladie d’Alzheimer évolue plus rapidement chez les amateurs de mots croisés et autres loisirs de ce genre. 
 
Les maladies neurodégénératives touchent près de 290 000 Canadiens de 65 ans et plus.
 
Par contre, il ne faut pas mettre ces petits loisirs de côté pour autant, car comme ils retardent la maladie, les personnes doivent vivre moins d’années en étant atteintes.
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Des marqueurs biologiques trouvés pour détecter la maladie d’Alzheimer

Depuis la fin des années 1990, les scientifiques tentaient de trouver des marqueurs biologiques qui permettraient de détecter la maladie d’Alzheimer beaucoup plus tôt. C’est maintenant chose faite, grâce au Pr Geert De Meyer et son équipe de l’Université Ghent, en Belgique.

De récentes études démontraient qu’il serait possible de détecter la maladie d’Alzheimer jusqu’à 10 ans avant que les premiers symptômes apparaissent; cette découverte démontre que le diagnostic pourra être donné encore plus tôt.

D’après les résultats de leur étude publiée dans l’American Medical Association’s Archives of Neurology, des marqueurs biologiques sont présents dans le liquide céphalorachidien du cerveau de 90 % des personnes souffrant d’Alzheimer, de 72 % ayant des troubles cognitifs légers et de 36 % des personnes ayant des fonctions cognitives normales.

Les chercheurs en sont arrivés à ses résultats après avoir analysé 400 personnes. C’est donc un nouvel espoir de détecter la présence de cette maladie dégénérative encore plus tôt qu’on ne le croyait, et ainsi aider à ralentir sa progression.