En Europe, la Haute Autorité de Santé (HAS) vient de publier un communiqué indiquant la recommandation de limiter les prescriptions de neuroleptiques dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.
On ne dit pas de diminuer la prescription, mais plutôt de l’optimiser avec de meilleurs traitements.
C’est que si les personnes atteintes y sont exposées longtemps, cela peut avoir des conséquences graves. Il existe des troubles imprévisibles avec leur utilisation.
Par exemple, sur 1 000 personnes traitées avec des neuroleptiques pendant 12 semaines, il y aurait une diminution des troubles du comportement chez 91 à 200 patients. Par contre, on aurait 10 décès de plus et 18 accidents vasculaires cérébraux, dont 9 seraient sévères. De plus, 58 à 94 personnes auraient dorénavant de la difficulté à marcher.
Les experts disent que les personnes souffrant d’Alzheimer sont très exposées aux psychotropes, aux neuroleptiques et à leurs effets secondaires. On préconise donc l’utilisation de meilleurs traitements qui n’obligent pas les patients à les prendre sur une très longue période, évitant ainsi de nombreux problèmes.