Catégories
Uncategorized

L’Alzheimer gagne du terrain

Selon un rapport dévoilé dimanche dernier (31 mai), au cours des prochaines années, un baby-boomer sur cinq sera atteint de la maladie de l’Alzheimer, rapporte Radio-Canada.ca.

Selon le docteur Howard Bergman, qui a présidé le rapport, rédigé par le comité d’experts de la maladie d’Alzheimer, soumis au gouvernement du Québec, il est urgent d’agir.

Il déclare : « On commence à réaliser qu’il faut faire quelque chose rapidement, il faut se préparer parce que le nombre de personnes atteintes va augmenter avec le vieillissement de la population ».

Le Dr Bergman ajoute qu’il faudrait, entre autres, augmenter l’accès au diagnostic et au traitement de l’Alzheimer, créer un centre d’aide pour les aidants naturels et mieux financer la recherche sur la maladie.

À l’aide du rapport Bergman, le gouvernement du Québec prévoit développer un plan d’action et devrait le rendre public en 2010.

Catégories
Uncategorized

Espoir pour le traitement de la maladie d’Alzheimer

Le Dr Hemant Paudel, assisté de Dong Han, Hamid Qureshi et Yifan Lu, a découvert que l’ajout d’un phosphate à un acide aminé à une protéine clé du cerveau pourrait causer la maladie neurodégénérative.

Cette découverte pourrait donc mener à un dépistage et un traitement plus rapides de la maladie d’Alzheimer.

Chez les personnes souffrant de la maladie, la protéine en question, la protéine tau, contient entre 21 et 25 phosphates de plus que chez les patients en bonne santé. Ces protéines tau forment des nœuds qui, avec des plaques séniles, constituent la cause principale de la maladie d’Alzheimer.

« Cette étude a un double impact. Nous pouvons maintenant effectuer une imagerie du cerveau pendant les toutes premières étapes de la maladie. Nous n’avons pas à chercher divers phosphates tau, seulement ce phosphate spécifique. La possibilité d’un diagnostic précoce est maintenant envisageable. Ensuite, on peut cibler, à l’aide de médicaments, l’enzyme qui place ce phosphate sur la protéine tau, de manière à développer des thérapies. Cette découverte nous indique, pour la première fois, une direction claire vers un diagnostic et un traitement précoces de la maladie d’Alzheimer », a fait savoir le Dr Paudel.

Catégories
Uncategorized

Retarder la retraite pour ne pas devenir dément

Selon une étude britannique publiée dans le Journal international de psychiatrie gériatrique, repousser la retraite retarderait la démence et, par conséquent, le déclenchement de la maladie d’Alzheimer.

Sur les 1 300 personnes observées, les experts du King’s College de Londres ont constaté qu’une retraite tardive permettait de repousser l’apparition de la maladie. Pour chaque année de travail, on retarderait de six semaines le déclenchement de l’Alzheimer.

On mentionne par ailleurs qu’on ne comprend pas encore très bien comment retarder ou prévenir la maladie et que plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu. Le travail provoquerait toutefois une plus grande stimulation intellectuelle, ce qui serait profitable au cerveau.

L’Alzheimer est la cause la plus fréquente de démence avec 60 % des cas. On estime que la démence touche une personne sur vingt après 65 ans. Selon les données, près de 30 millions de personnes en souffrent dans le monde.

Catégories
Uncategorized

La maladie d’Alzheimer, causée par une protéine?

Un chercheur du Département de physiologie de l’Université de Montréal, le Dr Jannic Boehm, va se pencher sur l’hypothèse qui veut que la protéine amyloïde-bêta, communément appelée A-bêta, soit à l’origine de la maladie d’Alzheimer.

Alors que plusieurs membres de la communauté scientifique croient que la maladie neurodégénérative pourrait être attribuée à une perte de neurones, M. Boehm envisage plutôt un déficit d’ordre physiologique pour l’expliquer. « Cela est fort possible. D’autant plus qu’un niveau élevé de protéines A-bêta influe sur des phénomènes comme la potentialisation et la dépression à long terme, deux corrélats cellulaires de la mémoire et de l’apprentissage, en réduisant la transmission synaptique glutamatergique », a-t-il mentionné.

Ainsi, ses travaux se pencheront sur les mécanismes cellulaires, régulés par l’A-bêta, qui perturbent la transmission et la plasticité synaptiques.

Catégories
Uncategorized

De l’espoir pour la maladie d’Alzheimer

Le magazine Nature publie les travaux de chercheurs américains qui ont réussi, avec un traitement expérimental, à renverser les effets de l’Alzheimer.

Le médicament, des inhibiteurs HDAC, cible et renforce le gène qui joue un rôle important dans le développement de la mémoire.

L’expérience menée sur des souris a été concluante, démontrant qu’il était non seulement possible de retrouver la mémoire à long terme, mais aussi de développer ses capacités d’apprentissages. Les inhibiteurs reconstruisent l’ADN du gène HDAC2 qui se trouve dans le cerveau.

Ce médicament est utilisé en ce moment pour traiter la maladie de Huntington et certains cancers, mais il ajoute un nouvel espoir à la percée de 2007 qui démontrait qu’une stimulation de la mémoire combinée à des médicaments pouvait renverser les effets de la maladie.

Au Canada, plus de 290 000 personnes de plus de 65 ans sont atteintes d’Alzheimer.

Catégories
Uncategorized

Les effets secondaires de l’anesthésie générale

Une étude menée par le Dr Emmanuel Planel et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, démontre que l’anesthésie générale de quelques heures fait hausser le risque de maladie d’Alzheimer chez les souris.

« Ces résultats suggèrent qu’une anesthésie prolongée pourrait accélérer le développement de la maladie chez les personnes atteintes d’Alzheimer, et également chez celles qui ignorent leur état parce que la maladie n’en est qu’à ses premiers stades », a fait savoir l’auteur principal.

Les scientifiques ont travaillé avec des souris transgéniques ayant un des premiers symptômes de la maladie neurodégénérative, soit la présence de la protéine « tau », qui altère la structure des neurones et les rend non fonctionnelles.

Une semaine après l’anesthésie de quatre heures, l’organisme des rongeurs produisait davantage de cette protéine.

Catégories
Uncategorized

Association entre le diabète et l’Alzheimer

Une fois de plus, le diabète est associé à d’autres maladies. Cette fois-ci, une recherche, effectuée par des chercheurs de l’Université Columbia aux États-Unis, démontre que les personnes diabétiques courent un risque accru d’être touchés par la maladie d’Alzheimer et la démence.

Pendant longtemps, les scientifiques ont soupçonné que le diabète endommageait les vaisseaux sanguins qui alimentaient le cerveau. Voilà maintenant une preuve supplémentaire que les dommages au cerveau sont observés bien avant les complications du diabète.

« Pour le moment, on ne peut pas faire grand-chose pour prévenir la formation des plaques dans le cerveau associées à la maladie d’Alzheimer, sauf peut-être essayer de mieux contrôler la vascularisation au cerveau », a fait savoir l’auteur principal, le Dr Yaakov Stern.

Catégories
Uncategorized

Le déclin cognitif est sans issue

Les personnes âgées ne devraient pas dépenser une fortune en achetant des programmes d’entraînement mental, puisqu’ils ne préviennent nullement contre le déclin cognitif, soutiennent des chercheurs new-yorkais.

Selon le Dr Peter J. Snyder et son équipe du Lifespan Affiliated Hospitals de Providence, les exercices vendus pour améliorer la mémoire n’ont pas fait leurs preuves scientifiques, bien que les ventes de ce type de produits aient atteint les 225 millions cette année aux États-Unis.

Les chercheurs ont évalué 10 approches différentes, allant des programmes informatiques à des leçons de piano, pour conclure qu’à court terme, les sujets avaient un bon rendement aux programmes d’entraînement, mais que les effets à long terme n’étaient pas concluants.

Catégories
Uncategorized

La protéine miracle contre l’Alzheimer

Une expérimentation menée par le Dr Mark Tuszynski, neurologue à l’Université de la Californie à San Diego, laisse croire que le facteur neurotrophique dérivé du cerveau (BDNF), une sorte de protéine, pourrait ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.

Injectée chez des animaux atteints de la maladie d’Alzheimer, la protéine serait à l’origine d’une amélioration notable de leur mémoire et de leurs capacités cognitives.

Les effets de la BDNF ont été observés dans plusieurs zones du cerveau, souvent attaquées par la maladie, comme l’hippocampe, là où loge la mémoire à court terme.

Les résultats de cette recherche, publiés dans Nature Medicine, laissent entrevoir que des essais cliniques pourraient être pratiqués sur des humains.

Catégories
Uncategorized

Du café contre la démence

Des chercheurs de l’Université de Kuopio, en Finlande, affirment que ceux qui boivent de trois à cinq tasses de café quotidiennement sont moins à risque de développer de la démence ou la maladie d’Alzheimer.

Le Dr Marjo H. Eskelinen et ses collègues ont travaillé pendant 20 ans avec 1 400 sujets pour en arriver à la conclusion que ceux qui buvaient du café seraient moins frappés par cette diminution irréversible des facultés psychiques que les participants qui n’en buvaient pas.

L’étude, publiée dans le Journal of Alzheimer’s Disease, prétend même que le café prévient contre la maladie de Parkinson, certains types de cancer et le diabète.

M. Eskelinen ignore encore si ce sont les antioxydants ou la caféine contenus dans le café qui pourraient expliquer ces résultats. Le chercheur recommande que d’autres études soient menées pour vérifier les vertus du café. En attendant, les gens peuvent continuer d’en boire sans crainte.