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L’alimentation joue un rôle sur l’Alzheimer

Les travaux de Frédéric Calon, chercheur à l’Université Laval, ont prouvé que les aliments riches en gras animal augmentaient l’incidence de la maladie de l’Alzheimer.

Pendant neuf mois, l’équipe du professeur Calon a soumis deux groupes de souris transgéniques à plusieurs régimes alimentaires afin d’analyser les effets sur leur cerveau.

Celles dont l’alimentation était pauvre en oméga-3 et riche en gras présentaient un taux plus élevé de protéines bêta-amyloïdes et de protéines tau, qui sont à l’origine des plaques séniles dans le cerveau des personnes atteintes de la maladie neurodégénérative.

De plus, une alimentation riche en gras signifie aussi une baisse de la protéine drébrine dans le cerveau, un autre phénomène associé à la maladie d’Alzheimer.

Tous les détails de cette recherche sont en ligne sur le site de Neurobiology of Aging.

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La vitamine B ne protège pas contre l’Alzheimer

Le Dr Paul S. Aisen, de l’Université de Californie à San Diego, vient de démontrer que la théorie qui veut que la vitamine B ralentisse la progression de la maladie d’Alzheimer est complètement fausse.

« Les résultats de notre étude démontrent que la vitamine B n’a pas réussi à diminuer de manière significative les niveaux d’homocystéine, un acide aminé que l’on retrouve en abondance chez les personnes atteintes d’Alzheimer », a noté l’auteur de l’étude.

« Ce traitement n’est pas efficace et ne devrait pas être recommandé », a ajouté le Dr Aisen, qui déplore que plusieurs patients touchés par la maladie neurodégénérative soient si tentés par des traitements alternatifs.

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Un autre avantage à suivre le régime méditerranéen

Le Dr Francesco Sofi et son équipe de l’Université de Florence ont réussi à prouver que les personnes qui suivent exclusivement un régime méditerranéen étaient moins à risque de souffrir de maladies dégénératives, comme les maladies de Parkinson et d’Alzheimer.

Le Dr Sofi a étudié 12 recherches sur les habitudes alimentaires et l’impact sur l’état de santé de plus de 1,5 million de participants.

Il a observé que le taux de mortalité liée à des maladies cardiovasculaires chutait de 9 % chez le groupe composé de sujets qui adoptaient cette diète. Le risque de maladies de Parkinson et d’Alzheimer diminuait de 13 % et de 6 % pour le cancer.

Composé essentiellement d’huile d’olive, de poisson, d’un peu de vin rouge, d’une abondance de fruits et de légumes, le régime méditerranéen avait déjà été reconnu pour diminuer l’incidence de maladies cardiovasculaires.

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Un foie qui défie les années

Une équipe de chercheurs de l’Université Yeshiva, située à New York, a réussi l’exploit de rajeunir les foies de vieux rongeurs et à leur redonner leurs fonctions originelles.

Avec le temps, cet organe perd sa capacité à éliminer les protéines toxiques qui s’accumulent dans le corps, ce qui cause des maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer et le Parkinson.

Pour restaurer le foie, les chercheurs ont injecté chez les souris un relaxant musculaire, ce qui a eu pour effet d’améliorer l’élimination des toxines, comparativement aux vieux rongeurs du groupe-test.

La Dre Ana Maria Cuervo, l’auteure principale de cette étude, espère donc poursuivre ses recherches à l’échelle humaine afin de vérifier s’il est possible de corriger l’élimination des protéines anormales dans le cerveau et ainsi prévenir les maladies neurodégénératives.

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Nouveau traitement contre l’Alzheimer

Des chercheurs de l’université d’Aberdeen en Écosse ont annoncé mercredi la découverte d’un nouveau traitement contre l’Alzheimer appelé Rember.

Ce traitement ralentirait sensiblement l’apparition des symptômes de la maladie, en ciblant les amas de protéines TAU qui se forment à l’intérieur des cellules du cerveau.

L’étude portant sur 321 patients se situant aux stades précoce et moyen de la maladie a permis de constater une réduction du déclin de leurs capacités mentales de 81 %, par rapport au groupe témoin.

La maladie d’Alzheimer est une maladie évolutive du cerveau qui porte gravement atteinte à la faculté de penser et à la mémoire.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 24 millions de personnes dans le monde souffrent de l’Alzheimer.

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Les troubles de mémoire des baby-boomers

Une récente étude menée pour le compte de la Fondation d’Alzheimer pour les proches aidants au Canada (FAPAC) nous apprend que 6 baby-boomers sur 10 ont avoué avoir eu des pertes de mémoire à court terme au cours de la dernière année. 68 % d’entre eux se disent d’ailleurs très préoccupés par cette situation.

Parmi les exemples cités par les répondants, on note l’oubli de l’endroit où se trouve un objet ou encore le nom des personnes.

« Les troubles de la mémoire liés à l’âge (TMLA) se produisent parce que, comme tout autre organe vieillissant, la performance du cerveau décline avec l’âge. Il ne s’agit pas d’un trouble neurologique. Les TMLA sont plutôt le résultat de changements qui se produisent à mesure que nous vieillissons », a mentionné le neurologue affilié au Centre d’études sur le vieillissement de l’Université McGill à Montréal, le Dr Serge Gauthier.

Toutefois, qui dit troubles de mémoire ne dit pas nécessairement maladie d’Alzheimer. « Tous les problèmes de mémoire ne se traduisent pas par la maladie d’Alzheimer », a souligné Taras Rohatyn, président de la FAPAC.

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Hypertension rime avec démence

Selon des chercheurs de l’Imperial College de Londres, une pression sanguine normale chez les personnes de plus de 40 ans diminue de 13 % l’incidence de démence.

Les scientifiques avancent comme hypothèse que l’hypertension artérielle nuirait à l’oxygénation du cerveau, ce qui pourrait causer une altération organique des cellules cérébrales ainsi qu’une diminution irréversible des facultés psychiques.

D’autres types de démence, comme la maladie d’Alzheimer, ne sont pas associés à la haute pression qui, malheureusement, n’est pas souvent diagnostiquée. L’absence de diagnostic implique une absence de traitement, même si pourtant une personne sur quatre en souffre, selon les statistiques disponibles.

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Des pépins de raisin pour favoriser la mémoire

Le Dr Giulio Maria Pasinetti de l’école de médecine de l’Hôpital du Mount Sinai et ses collègues croient que les capacités cognitives sont grandement améliorées lorsque l’on consomme des pépins de raisins rouges. Le chercheur a effectué des recherches sur des souris de laboratoire pour en arriver à ces conclusions.

Ce sont les polyphénols contenus dans les raisins rouges qui pourraient expliquer ce phénomène. Reconnus pour leurs vertus antioxydantes, on les retrouve aussi dans le vin rouge, le thé vert, le chocolat, les pommes et les oignons.

Pendant cinq mois, les rongeurs ont reçu l’équivalent d’un gramme de polyphénols quotidiennement; les chercheurs ont ensuite observé une réduction de 30 à 50 % des plaques amyloïdes associées à la maladie neurodégénérative.

Tous les détails sont publiés dans le Journal of Neuroscience.

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Le QI associé à la démence

Le Dr John M. Starr et son équipe de l’Université d’Edinburgh en Écosse affirment que les enfants qui performent moins bien aux tests cognitifs sont plus à risque de souffrir de démence vasculaire, une fois adultes.

Ce syndrome démentiel est la deuxième forme la plus commune de démence, après la maladie d’Alzheimer, et se caractérise par l’effet cumulatif de multiples infarctus cérébraux.

173 sujets ayant reçu un diagnostic de démence ont été suivis par les scientifiques. Parmi eux, 19 % souffraient de démence vasculaire; or, les chercheurs ont observé des résultats inférieurs aux tests d’intelligence chez ces participants. De plus, il semble que le QI ne joue aucun rôle dans la maladie d’Alzheimer.

Parmi les explications envisagées par le Dr Starr, on note le traumatisme neurologique causé par la démence vasculaire. Il faut donc prévenir les accidents vasculaires en cessant de fumer, en contrôlant son taux de cholestérol et sa pression sanguine.

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Des anti-inflammatoires inefficaces

Une lueur d’espoir vient de s’éteindre en matière de traitement de la maladie d’Alzheimer à la suite d’une étude menée par des chercheurs de l’École de santé publique de l’université Johns Hopkins, située à Baltimore.

Les chercheurs prétendent que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme le Celebrex et le Naproxène, ne préviendraient pas la progression de la maladie neurodégénérative.

2 000 sujets de plus de 70 ans ont participé à cette vaste recherche. Chaque sujet avait des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer. Les participants étaient répartis en deux groupes, l’un prenant des anti-inflammatoires et l’autre un placebo.

Il en résulte que le premier groupe a obtenu des résultats inférieurs au deuxième groupe aux tests cognitifs, ce qui a drôlement déçu la Dre Barbara Martin, l’auteure principale de l’étude.

Au Canada, environ 420 600 personnes âgées souffrent de la maladie d’Alzheimer. On estime qu’il y aura 111 560 nouveaux cas de démence qui seront diagnostiqués d’ici 2011.