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Harcèlement sexuel : Marcel Aubut s’excuse et se retire

Depuis que Marcel Aubut s’est vu accusé par plusieurs femmes de harcèlement sexuel, l’avocat quitte sa fonction de président du Comité olympique canadien.

De plus, il s’est excusé via un communiqué pour ses gestes.

«Je profite de l’occasion pour m’excuser sincèrement auprès des gens que mon comportement aurait offusqués. Je suis conscient que, parfois, mon attitude a pu être perçue comme discutable auprès de certaines personnes de la gent féminine et avoir entraîné un sentiment de malaise. Je le réalise. Et je vais m’ajuster.»

Malgré tout, après une séance du conseil d’administration de BCF, bureau d’avocats où travaille Marcel Aubut, la décision a été prise de continuer à œuvrer avec lui. L’avocat «a formulé l’engagement solennel de changer son comportement à l’égard des autres et en particulier à l’égard des femmes», a confirmé la firme via un communiqué. «Il s’est engagé à travailler avec l’aide de professionnels réputés choisis par BCF pour l’assister dans sa démarche. Il a l’appui de BCF».

À ce jour, le COC a reçu une plainte formelle et l’avocate Amélia Salehabadi-Fouques a aussi porté plainte au Barreau. Les services policiers n’ont été avisés d’aucune plainte officielle pour le moment.

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Harcèlement sexuel: Marcel Aubut aurait fait plus d’une victime

Le Globe and Mail nous apprenait hier qu’une femme avait porté plainte contre Marcel Aubut pour harcèlement sexuel.  C’est maintenant au Journal de Montréal de révéler qu’il y aurait eu une deuxième victime.

Amelia Salehabadi-Fouques, qui enseignait alors à l’Université de Montréal en droit du sport, souhaitait s’impliquer au sein du Comité olympique canadien. Elle rencontre donc Marcel Aubut à la Queue de Cheval de Montréal. Elle dit s’être rapidement rendu compte que ce souper n’en serait pas un professionnel, alors qu’Aubut avait organisé un cadre plutôt détendu au bar de l’établissement.

Il aurait d’abord tenté un rapprochement physique qui aurait déplu à la dame.

«Et là, il m’embrasse sans que je le veuille parce qu’il me fait boire beaucoup, avec la langue, et tout… ça m’a dégoûtée», a-t-elle expliqué, ajoutant qu’elle s’est sentie violée devant les gens présents dans l’établissement.

Il y aurait eu deux autres incidents du genre par la suite. La première lors d’une rencontre d’affaires entre l’avocat et l’enseignante en droit à Québec. Aubut n’avait pas réservé de chambre d’hôtel à son nom et lui aurait dit :

«Quand est-ce que je vais venir dans ta chambre? J’ai demandé des clés pour ta chambre.» La dame se serait alors embarrée dans sa chambre.

Finalement,  le dernier évènement raconté par la mère de trois enfants est celui où elle était à la Coupe du monde féminine U-20 accompagnée de son fils de 15 ans. Aubut lui a demandé sans discrétion pourquoi est-ce qu’ils n’avaient toujours pas couché ensemble.

Aucune accusation officielle n’a été déposée jusqu’à maintenant par Amelia Salehabadi-Fouques.