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La thérapie à la rescousse de l’autisme?

Il semblerait, selon une nouvelle étude de l’Université Columbia à New York, que les compétences sociales et la communication de certains enfants autistes pourraient s’améliorer avec le temps grâce à la thérapie.

Cependant, d’autres enfants ne verront pas leur sort s’améliorer et continueront d’avoir des problèmes fonctionnels à mesure qu’ils vieillissent. Selon les experts, tout dépend de l’âge où l’enfant a reçu son diagnostic : plus jeune est le mieux pour entreprendre un suivi rapide et efficace.

De plus, au moment du diagnostic, il faut remarquer si l’autisme était léger ou sévère, car ceux qui sont des cas moins lourds sont plus aptes à s’améliorer, tout comme ceux qui ne sont pas atteints d’une déficience intellectuelle supplémentaire.

Il semblerait que les parents qui offrent un soutien précoce à leur enfant autiste voient de meilleurs progrès auprès de leur jeune.

L’étude indique que les parents instruits et de race blanche avaient tendance à se tourner davantage vers la thérapie et diverses organisations pour aider leur progéniture, ce qui permettait à l’enfant de se retrouver dans le 10 % des autistes qui connaissent les plus grandes améliorations au niveau social entre 3 et 12 ans.

La recherche révèle également que contrairement aux compétences sociales et à la communication, les comportements répétitifs n’auront pas tendance à s’améliorer ou à s’aggraver au fil du temps, pour la majorité des enfants.

Optimisme et persévérance devraient être deux éléments au programme quotidien des parents, selon les chercheurs. De plus, ces derniers espèrent que des lois seront adoptées sous peu pour permettre la légitimité des traitements pour tous, peu importe le statut social, afin d’aider le plus d’autistes possible. Ces derniers devraient poursuivre la thérapie à l’âge adulte, conseillent les chercheurs.

Les détails de cette étude sont parus récemment dans la revue Pediatrics.

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L’accouchement est une réalité mondiale injuste

C’est ce que révèle une étude mondiale qui a analysé les interventions de santé maternelle, néonatale et infantile à partir de données couvrant 54 pays entre les années 2000 et 2008.

Dans le but de trouver les mesures qui doivent être améliorées dans le cadre du programme pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) d’ici 2015, une équipe de chercheurs internationaux de la Bill & Melinda Gates Foundation et de la Banque mondiale s’est penchée sur la manière dont les inégalités varient d’un pays à l’autre dans les interventions de santé maternelle, néonatale et infantile.

Leurs résultats ont été publiés dans The Lancet le 30 mars dernier. Il est ressorti, en classant les interventions par quintile de niveau de conformité selon deux indices,  inégalité absolue et inégalité relative, que l’accouchement était assurément l’intervention la moins équitable entre les divers pays.

En seconde position vient le suivi prénatal, où 4 à 5 visites devraient être réalisées par des spécialistes après l’accouchement, mais rares sont ceux qui y ont droit.

Par la suite, l’inégalité des soins ou le non-respect des lignes directrices médicales a été notée la plus élevée pour le Tchad, le Nigeria, la Somalie, l’Éthiopie, le Laos et le Niger, suivis par Madagascar, le Pakistan et l’Inde, soit les pays les plus pauvres analysés.

Finalement, le don naturel de l’allaitement, que toutes les femmes ou presque, peu importe le groupe social, sont en mesure de pratiquer, est l’intervention la plus équitable de toutes.

Les auteurs de l’étude rappellent que l’écart à l’accès des interventions les plus inéquitables doit être considérablement réduit pour que tous les groupes sociaux puissent bénéficier de soins légitimes et justes.

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Les placebos améliorent aussi la santé

Contrairement à ce que l’on pensait, un placebo n’a pas besoin d’être administré à l’aveuglette pour provoquer des effets sur la santé.
 
Selon le chercheur britannique Irving Kirsch, de passage au colloque sur l’éthique et les neurosciences à l’Institut de recherche clinique de Montréal, même lorsque la personne sait que le produit n’a aucun effet, sa santé s’améliore.
 
L’étude faite avec 80 personnes, en majorité des femmes âgées en moyenne de 47 ans souffrant du syndrome de l’intestin irritable, démontre que même un placebo peut améliorer la santé.
 
Pendant 21 jours, un premier groupe de personnes a reçu un placebo en toute connaissance de cause et un deuxième groupe n’a rien reçu. Après 21 jours, les personnes ayant eu un placebo ont vu leurs symptômes être améliorés de 30 %, alors que chez le groupe n’ayant rien reçu, on notait une amélioration de 15 %.
 
Dans le premier groupe, les personnes ont aussi mentionné que leur qualité de vie s’était améliorée de 21 %, comparativement à seulement 9 % dans le deuxième groupe.
 
D’autres études devront cependant être réalisées avant de pouvoir prescrire une telle approche médicale.
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Le pronostic de survie à un cancer s’améliore avec le temps

Plus une personne survit à un cancer longtemps, plus son pronostic de survie augmente avec le temps.
 
C’est ce que révèle un rapport plutôt encourageant de Statistique Canada. Pour presque tous les cancers, on note une nette amélioration avec le temps.
 
Ainsi, pour le cancer du pancréas, même si le pronostic est de 6 % au moment du diagnostic, il grimpe à 28 % si une personne est encore vivante après un an et va jusqu’à 88 % après une survie de cinq ans.
 
Pour le cancer de l’œsophage, le pronostic au départ est de 13 %, mais après cinq ans, il est de 83 %.
 
Les personnes qui survivent à un cancer du côlon avaient un pronostic de survie initial de 63 %, mais après cinq ans, il grimpe à 97 %.
 
Plus le temps avance après l’annonce de la maladie et plus des chances de survie s’améliorent. La seule exception est pour la leucémie lymphoïde chronique, pour laquelle on note que le pronostic demeure stable à moins de 80 %.